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Candice JohnsonSORCIERE. ► créatrice de mode.
► MESSAGES : 534 Ven 25 Juin - 18:30 |
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| Candice se trouvait devant un mur. Elle regardait un mur sans rien dire lisant ce que se trouvait pendant qu’elle était aux toilettes en faisant pipi pour la dixième fois de la journée et on était que l’avant-midi encore. Mon dieu. C’était horrible ce qu’il était écrit. Les larmes lui montèrent aux yeux. Les gens étaient horribles. Pas nécessairement contre elle, mais envers tout le monde. Ils disaient des choses qui ne se disaient tout simplement pas. Pourquoi les gens étaient-ils aussi méchants ? Pourquoi devait-il faire autant de mal aux autres ? Elle ne comprendra jamais. Elle n’allait jamais comprendre les gens. Allait-elle encore subir en sortant des toilettes ? Elle aurait aimé que les gens la lâchent. Elle aurait aimé être libre. Elle aurait aimé pouvoir être celle qu’elle voulait sans décevoir personne. Les gens ne la comprenaient pas. Elle ne voulait pas être une sorcière accomplie, elle voulait être designer. Elle voulait dessiner et créer des vêtements. C’était son talent caché qu’elle montrait rarement aux autres. Elle gardait CE talent jalousement pour elle ayant peur de se faire vole ses idées ou ses morceaux de vêtements. Candice sortit des toilettes et alla se laver les mains. Elle ne comprenait toujours pas la méchanceté des gens qui l’entouraient. Pourquoi les élèves voulaient-ils se détruire l’un et l’autre ? Pourquoi disaient-ils les secrets qui ne devraient pas être connu par tous ? Elle ne comprendra jamais les gens. Qu’est-ce qui était amusant de perdre des amitiés après avoir crié sur tous les toits les secrets de leurs amis ? Heureusement, qu’elle n’avait vu aucun de ses secrets sur le mur de sa cabine. Elle aurait été terriblement blessée, même si ce n’était pas difficile à lui faire du mal. Elle était si fragile. Une vraie femme, comme dirait plusieurs. Pourtant, elle n’était pas comme ses langues de vipère n’étant pas capable de dire ce qu’elles avaient à dire à celles qui étaient supposées d’être ses amies pour tout ce qui pouvaient se passer ce qu’elles avaient à dire sur leur cœur. Si nous reprenons le fait qu’un certain film parlait de crotte sur le cœur, c’est un peu dans ce style, car une crotte est un frein à une amitié. C’était dans ce genre de moment que Candice faisait ressortir son bon côté. Oui, c’était blessant de recevoir les commentaires directes d’une personne, mais il y avait une façon très civilisée de le dire et surtout c’était une preuve d’amitié de ne rien dire à tous les élèves de poudlard. Ce qui conclu que notre chère Candice nationale ne comprenait pas le comportement des autres élèves. Elle était très différente de tous ses gens. Ça c’était certains. Candice sortit des toilettes en pensant. Pourquoi les gens étaient-ils aussi con ? Elle comprenait maintenant qu’elle n’était pas seule à vivre des moments difficiles, mais ceux-ci étaient capables de passer à travers sans problème. Ils réussissaient à surmonter ses moments ce que Candice avait bien de la misère à faire ce genre de chose. Ce n’était pas pour rien qu’elle vivait très mal les regards des gens, mais elle s’améliorait déjà plus qu’avant. Elle marchait en direction d’elle ne savait où. Elle ne savait pas où aller. Elle voulait retrouver son petit ami du moment. Un type bien étrange qui était accroché à ses livres à longueur de ses journées. Il n’avait pratiquement aucun temps libre ce qui déroutait notre petit poufsouffle qu’était Candice. Elle ressentait quelques choses pour lui, mais ils marchaient dans un chemin bossé qui était difficile pour les jeunes gens. Tanys était tout le contraire de Candice. Elle voulait être comme lui. Elle voulait avoir autant de talent dans ses cours que lui. Il était un genre d’idole aux yeux de Candice. Mais il ne le savait pas, car elle n’en disait rien à ce sujet. Elle passait son temps à le regarder lire lorsqu’elle le voyait, mais elle s’en foutait. C’était le seul moment où elle pouvait le voir ou le fixer comme elle le voulait réellement. La jeune femme ne savait pas par où commencer par sa recherche. Ah Oui ! La bibliothèque. Le seul endroit de le trouver à coup sur. Candice regarda vers le haut espérant apercevoir son petit ami descendre ou monter les marches en direction de la bibliothèque. Merde. Elle ne voyait rien. Elle devait donc gravir les marches. Elle commença son ascension en marchant un peu en canard à cause de son ventre. En montant les marches, elle perdit ses deux souliers. Ils étaient mal attachés, en fait, elle avait demandé de l’aide à une personne, car elle avait de la misère à atteindre ses souliers qui ne s’attachaient pas avec des velcros. Elle regarda ses deux souliers avec horreur. Merde. Merde. MERDE ! Elle tenta des mettre le mieux qu’elle pouvait pourtant… elle les mit à l’envers. Elle tenta de les enlever pour les remettre, mais elle n’y arrivait pas. Candice commença par respirer un bon coup avant d’essayer de nouveau sa tentative. Elle ne réussit pas à nouveau. Elle se releva et recommença à monter les marches en se tenant à la rampe ayant de la misère à mettre un pied devant l’autre. Elle trouva la technique canard avec un mélange de pingouin plus simple pour avancer. Trouver de l’aide et trouver Tanys. Heureusement pour elle, au deuxième étage, elle reconnut Tanys. « TAAAAAAANYS ! » Elle essaya d’avancer plus rapidement. « Tu peux m’aider ? J’ai mis mes souliers à l’envers et je ne sais plus les replacer. J’suis même pas capable de les enlever. J’ai mal aux pieds. » Elle arriva à sa hauteur avec ses éternelles petits yeux de chat botté. Elle le prit par la main essayant de l’entrainer avec elle dans un couloir où elle pourrait s’asseoir sur un banc qui était sur le bord des murs de pierre. Candice s’assit et regarda Tanys. « Tu allais à la bibliothèque ou tu y revenais ? Tu sais j’ai lu des trucs étranges dans les toilettes. J’suis perdue. Je ne sais pas quoi penser. » Elle le regardait sérieusement et avec son petit regard troublé. « Pourquoi les gens veulent-ils faire du mal à leurs amis ou les gens qui les entourent ? »
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InvitéInvité
Jeu 1 Juil - 14:55 |
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| La matinée de cours c'était faite bien trop rapide à son goût, contrairement à ce qu'avait l'air de penser les autres élèves. Mais tant pis pour eux si ils ne comprenaient pas l'importance des études, Tanys, lui, comprenait. Il mettait toute son énergie à récolter les meilleurs notes, a être parmi les premiers. Pas par plaisir de ridiculiser les autres - bien que ça jouait un peu - mais surtout pour se démarquer. Pour qu'en le regardant on se dise "quel génie". Oui, il faisait tout ça pour qu'on le remarque, qu'on l'apprécie - ou pas -. Qu'on le félicite. Sans doute une façon de récolter un peu d'affection, vu que ses parents semblaient avoir oublier jusqu'à son existence quand ils avaient découvert qu'il faisait parti de la branche dite "pourrie" de la famille De Saint-Ange. Rien que d'y penser, il avait un peu perdu les pédales et fait exploser la potion qu'il s'apprêtait à faire. Ce qui avait d'un, étonné les élèves - surtout que pour une fois ce n'était pas Indiana qui faisait une bêtise - et de deux, inquiété le professeur. Voilà ce que c'était d'être un génie qui perdait les pédales. Autant dire qu'au fond, Tanys commençait peu à peu à comprendre que ses parents - malgré la haine sans borne qu'il leur vouait - lui manquait. Surtout lors des retours pour les vacances, quand il les voyait lointain, l'attendre pour marcher droit devant, droit comme des piquets. Ou quand ils envoyaient juste la voiture et le chauffeur. Les autres .. Rha tout ces autres, malgré qu'ils n'étaient pas des intellos avaient droit aux embrassades, aux câlins. Ils ne les méritaient pourtant pas ! Pas comme lui. Alors oui, Tanys nourrissait une certaine rancoeur envers ces élèves et ces moldus incapables. C'était une pente dangereuse qu'il empruntait là, mais c'était tellement bon de détester les autres, tellement libérateur. Sans doute le côté animal aussi qui jouait. Puisque depuis cet été, il ressemblait de plus en plus à un animal sauvage qu'à un adolescent en pleine croissante. Et les autres, tous ces autres incapables, mettaient cette colère et ces emportements réguliers sur le compte de la crise d'adolescence ! Il vous en foutrait des crises d'adolescence !! C'était donc sur cette rage inouïe qu'il était allé s'enfermer dans le seul havre de paix qu'il connaissait. La bibliothèque. A peine avait il franchi les portes que déjà il lui semblait mieux respirer. Chose que personne ne comprendrait jamais. Mais pour Tanys, les livres étaient les seuls véritables amis et amours de sa vie. Evidemment, les autres étaient tous trop bête et s'amusaient à lâcher des rumeurs comme quoi l'élève couchait avec ses livres. Idioties, s'empourpra-t-il en s'aventurant dans une rangée. Non, décidément personne ne comprendrait jamais que c'était le seul endroit que le vert et argent adorait. Le seul endroit où il pouvait respirer et être celui qu'il voulait. Ici, les livres ne jacassaient pas, ne le fatiguaient pas de blabla inutiles. Ici, les livres ne le jugeaient pas et se fichaient bien de savoir qu'il était un animagus qui prenait son envol la nuit. Ici, les livres l'aidaient même parfois à mettre sur table une vengeance destiné à ses parents. Non, personne ne saisirait jamais. Chacun avait son petit coin secret pour trouver la paix, lui c'était la bibliothèque. Chacun son coin. Pourtant arrivé toujours ce moment où il fallait qu'il s'échappe. Après tout, il ne fallait pas abuser des bonnes choses. Alors, attrapant son bouquin, Tanys quitta la salle, plus léger, de meilleure humeur. Evidemment, il sursauta en entendant qu'on hurlait son prénom, si bien qu'il en perdit son livre. La main sur le coeur, il se pencha pour ramasser son bouquin et chercher du regard la personne qui venait de l'agresser avant de voir Candice dans les escaliers. Par réflexe, son regard se baissa sur le ventre rond et il déglutit difficilement. Déjà qu'il était mal à l'aise avec une fille .. alors en plus avec une enceinte. Surtout qu'il semblait qu'elle était la seule à s'attacher à lui. Baissant les yeux à sa réflexion, il observa les chaussures puis le visage de la jeune fille et haussant les épaules, il récupéra sa baguette dans sa poche pour pointer les chaussures. Obéissantes, les chaussures quittèrent les pieds de la pauvre préfète - qui avaient légèrement gonflé sur le coup - et il les replaça dans le bon sens. « Vas y glisse tes pieds dedans, elles sont juste là. » et une fois fait, il utilisa à nouveau la baguette pour les attacher, mieux cette fois et lui éviter de de nouveau se blesser. « Je revenais de la bibliothèque. » lâcha-t-il simplement en rangeant sa baguette, montrant le livre qu'il tenait. Et à sa réflexion, il redressa la tête, soudainement assez inquiet. Savait elle quelque chose sur son comportement envers Laël ? Apparemment pas, elle parlait simplement des autres. Ces stupides autres. L'adolescent haussa les épaules. « Certainement pour évacuer le mal qu'ils ont ressenti eux-mêmes pour quelque chose. Il semble parfois plus simple de faire souffrir que de subir sa propre souffrance. » et il parlait en connaissance de cause. Mais chut. Il glissa sa main libre dans sa poche, l'autre servant à coincer son livre entre sa hanche et son avant-bras. Bien qu'il ne s'était jamais amusé à ce genre de niaiseries - écrire sur les murs - il devait admettre que c'était un moyen comme un autre de libérer son propre mal. Après tout, lui se libérait de sa douleur en faisant mal aux autres. Alors, à chacun son mode de fonctionnement. | |
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Candice JohnsonSORCIERE. ► créatrice de mode.
► MESSAGES : 534 Mer 21 Juil - 3:30 |
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| Candice avait le don de se mettre dans de mauvaises positions. Elle avait le don de mettre ses pieds dans le mauvais soulier. C’était très inconfortable, mais c’était pire lorsqu’elle était incapable de les remettre dans le bon sens. Son ventre lui en empêchait. Elle se demandait pourquoi elle ne se promenait pas en pantoufle. Ça l’aurait été bien moins compliqué pour s’habiller. D’ailleurs, elle pensait demander s’il était possible de mettre des petits souliers dans le genre des petites pantoufles, bref elle avait le malheur d’être enceinte d’un garçon qui ne l’aimait pas et qui venait à peine d’être son amie. Elle était ce qu’elle était après tout une petite femme incomprise avec ce gros ventre qui ne lui plaisait pas tous les jours, mais elle aimait ce qui se trouvait à l’intérieur. Elle ne regrettait pas la petite fille qui attendait le bon moment pour sortir du ventre de sa mère qui pourrait être comparée à une maison. Elle aimait Kaylee, car c’était la plus belle chose au monde, mais elle n’aimait pas les étapes de la grossesse et les regards incessants à son égard lorsqu’elle traversait un couloir ou une pièce. Elle avait un don de se faire remarquer, même si elle tentait que cela n’arrive jamais. Elle avait les cheveux roses et un gros ventre qui montrait clairement qu’elle était enceinte. Bref, elle avait la malchance d’être elle pour l’instant. Elle avait la malchance de manquer de jugeote ou encore elle faisait des erreurs tout à fait conne du genre mettre ses souliers à l’envers. Elle manquait décidemment de chance par moment. Elle avait donc hurlé le nom de celui qu’elle cherchait désespéramment lui demandant de l’aide pour ses petits souliers qui lui faisaient atrocement mal aux pieds. Elle aurait pu se faire mal en montant les marches. Si, si, c’est vrai. Elle aurait pu se faire bien du mal en tombant. Elle aurait pu accrocher son ventre et le bébé aurait pu être gravement blessé. Elle devra penser à mettre des souliers qu’elle aura plus de facilité à mettre. Elle avait de la chance de tomber sur Tanys, même si elle avait hurlé pour obtenir son attention, en fait pour qu’il s’approche. Ce n’était pas un geste méchant, puisqu’elle avait voulu de l’aide lorsqu’elle l’avait aperçu. Candice lui dit ce qu’elle attendait de lui en montrant ses pieds mal chaussés. Elle avait traîné Tanys dans un couloir où elle savait qu’il y avait un banc pour s’asseoir. Le serpentard avait sortit sa baguette et s’exécuta pour le changement de soulier. Il les attacha par la suite avant de les attacher, comme il se devait. « Je revenais de la bibliothèque. » Elle lui fit un petit sourire. « J’aurais du y penser, tu es souvent là-bas. » elle le regardait dans les yeux. Elle tapota une place à ses côtés pour qu’il puisse y poser son joli derrière qu’elle n’avait jamais touché de ses mains, car il ne semblait pas être très câlin ou encore tactile. Elle regardait celui qu’elle partageait sa vie depuis peu, même s’il y avait un petit froid entre les deux. Un petit froid qui déboussolait la jeune femme par moment. C’était plutôt une distance entre les deux. Ils n’avaient pas les mêmes attentes. Bref, elle se mit à parler avec Tanys des choses qu’elle avait vu sur les murs se demandant d’où venait tant de méchanceté. Elle ne comprenait pas. Elle n’avait jamais compris d’où provenait autant de colère et de haine envers un ou une ami(e). Elle n’avait jamais compris, malgré tout, elle avait déjà détesté un ex-petit-copain qui lui avait terriblement manqué de respect, mais jamais elle ne s’était prise directement à lui mise à part par de vilains mots droit vers lui et devant lui. En face de lui pour tout dire, elle s’en était pris à lui de façon directe. « Certainement pour évacuer le mal qu'ils ont ressenti eux-mêmes pour quelque chose. Il semble parfois plus simple de faire souffrir que de subir sa propre souffrance. » Elle se gratta la tête, comme si elle ne comprenait pas. Pourtant ça lui faisait tout drôle que Tanys sache tant de choses. «Toi, tu me ne feras jamais ça han ? » Demanda-t-elle un peu sous la peur qu’on lui fasse à nouveau du mal. Elle prit les mains de Tanys en les serrant dans ses mains. « Dis-le moi que quoi qu’il arrive tu ne me feras jamais de mal dans mon dos. Que si tu as quelques choses contre moi que tu me parles à moi et non à le type qui passe dans le couloir ou peu importe. » elle demandait qu’il soit sincère avec elle qui ne lui mente jamais. C’était quelques choses de simple, mais difficile à faire. « Tanou, tu as déjà évacué ta colère de cette manière ? » elle le regardait avec ses yeux tout brillants. Elle espérait qu’au fond non, mais elle avait l’impression que oui. Elle se demandait pourquoi elle espérait une non-violence dans le cœur de Tanys. « Je sais que je te pose beaucoup de questions, mais cette question… c’est la plus importante. Je peux… je peux t’embrasser pour la première fois ? Ici ? Maintenant !? » Elle tenait toujours les mains de Tanys dans cette petite main fragile. Elle voulait faire un grand pas dans son couple. Elle voulait absolument qu’il se passe quelques choses entre eux. «Je ne sais pas si tu as déjà embrassé quelqu’un, mais tu sais que je ne te mordrai pas. Je… tu dois me faire confiance, mais si tu ne veux pas… bah je ne serai pas fâchée » Mais elle serait terriblement déçue, sauf qu’elle ne voulait pas lui avouer pour ne pas lui mettre de pression. C’était logique après tout. | |
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InvitéInvité
Ven 15 Oct - 17:47 |
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| Que faisait il avec elle, vous demanderez vous. En réalité, lui même ne le savait pas trop. Moment de faiblesse, trop plein de solitude ou raison tout aussi étrange que celles proposées. Ce qui était sûr, c'était qu'il ne prêté pas assez attention aux bruits de couloirs pour fonder ses jugements sur de possibles mensonges, en revanche ce qui était clairement pas net c'était qu'un type de son gabarit - très élitiste et très attaché à son apparence - se balade au bras d'une fille pareil. Bien que se montrer en publique avec elle était chose très rare, voir même quasi-inexistante mais que vouliez vous ? Comme tout être un tant soit peu normalement constitué, Tanys avait prit pitié de sa solitude - y voyant la sienne s'y refléter - et de ces injures qu'on crachait sur son passage. De toute manière, il aimait le risque et tester de nouvelles choses tous les jours, alors "sortir" avec Candice Johnson paraissait comme une aventure de plus. Comme une tentative de tester de nouvelles choses, même si en fait il n'avait rien testé avec elle. Pas que son ventre rond le dérangeait, même si un peu quand même, mais il n'était pas prêt. Du moins pas avec elle. Il l'aimait bien, mais sans doute pas comme un garçon pouvait aimer d'amour sa copine. Candice pouvait être agréable, marrante même à ses dépends, et avait le don d'égayer ses journées d'une touche de fantaisie qu'il ne possédait pas, mais elle n'était pas vraiment LA fille. Oui, bien sûr, comme tout adolescent de son âge il avait fantasmer, du moins essayer, mais ce n'était pas elle qu'il imaginait lorsqu'il laissait son esprit vagabonder. Il ne pensait pas non plus à quelqu'un de précis, mais le fait était que Candice avait beau être une charmante fille assez délurée pour qu'il l'appréciât, elle n'était pas l'élue. Surtout que Tanys n'était même pas sûr d'avoir un jour une élue à son coeur. Et ce fut sur quoi il concentra son esprit en la dévisageant, arrêtant son regard clair sur les cheveux colorés de la jeune fille, pour fixer son visage lisse. Elle avait du charme, c'était indéniable. Elle possédait ce petit grain de folie qui manquait au serpentard, et avait tendance à voir les choses d'un regard optimiste mais, ça bloquait, quelque part au niveau du cerveau de Tanys. Parce qu'avant de penser avec ses instincts ou ses sentiments, il pensait avec sa tête. Et sa vision de l'élue ne correspondait pas à la Johnson. Pour lui, il serait évident qu'il aimerait le jour où il rencontrerait une fille qui le ferait d'abord agir en suivant les directives de son coeur et non de son cerveau qu'il faisait un peu trop carburer. Mais, on ne pouvait retirer à Candice le don de le faire sourire, gentiment, avec affection. Et si il ne l'aimait pas d'amour, du moins pas pour le moment, il prenait juste soin d'elle, comme avec ses chaussures, bien qu'il se demandait encore comment elle avait fait pour les enfiler dans le mauvais sens. Mais ça devait être un truc de filles ça. A sa remarque, il releva le menton vers elle, ne sachant si il devait être offusqué ou rien. Finalement, il jeta l'éponge parce que c'était vrai; il était souvent à la bibliothèque, seul endroit de paix et de calme où il pouvait réfléchir sans interruption. Certes, c'était un moyen de fuir, mais il s'y sentait bien. Un havre de paix, qui restait une énigme pour les autres. Posant les coudes sur les cuisses, il fixa le sol, étonné de la question.
« Je ne suis pas si futile. Si j'ai un problème avec quelqu'un, je le règle comme il se doit sans passer par des techniques d'amateurs et de froussards. » Bien qu'il fuyait souvent les problèmes, peu enclin aux bagarres dont certains raffolaient. « Mais évidemment. Et puis pour réussir à m'énerver assez pour que je décide de m'en prendre à toi, il faudrait vraiment que tu aies dépasser les bornes. »
Tanou ? Il serra les mâchoires et ravala l'acidité qui lui brûla la gorge. Voilà sans doute pourquoi il n'approchait pas trop les filles; à cause de leur habitude maladive à renommer tout le monde. Il prit sur lui, se retint de répliquer et haussa les épaules pour secouer la tête à la négative. Non, il n'avait jamais fait ça. Evidemment, comme tout le monde, il avait déjà frappé dans un oreiller, ou hurler de rage dans ses draps mais jamais il ne s'en était prit à quelqu'un d'une quelconque manière que ce soit. Il n'était pas très violent et voir Tanys en venir aux mains avec quelqu'un était rare, malgré le charognard qui coassait en son fort intérieur, près à frapper du bec le premier imbécile venu qui lui chercherait des noises. Et perdu dans ses pensées, il n'entendit pas bien la question de Candice, et dû connecter tous les neurones débranchés pendant qu'il pensait au corbeau pour finalement réaliser l'énormité de la question. Il écarquilla les yeux et la fixa un moment, incrédule. Ça fonctionnait comme ça ? On demandait avant d'embrasser quelqu'un ? Il n'y avait pas de spontanéité ? Réfléchissant, il haussa les épaules, comme pour montrer qu'il s'en moquait un peu et approcha son visage du sien mais, il se recula hâtivement. Non, il ne pouvait pas, c'était pas .. Le petit côté fleur bleu de son être se déchaîna en le traitant de tous les noms. Il ne pouvait pas offrir un baiser à une fille qu'il n'aimait pas d'amour, c'était comme trahir, ou lui faire encore plus mal.
« Je ... Je préfère pas, je couve un rhume et comme j'ai entendu que les filles enceintes avaient leur défense immunitaire plus bas que la normale ... » Qu'il savait manier l'art du mensonge ce Tanys. Quel acteur. « C'est pas que j'ai pas confiance, rassures toi. » C'était juste qu'il n'accordait jamais sa confiance, du moins complètement. « Tu n'as pas faim ? On peut aller à la cafét' si tu veux. » Ou l'art de détourner la conversation vers une activité moins dangereuse. | |
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Candice JohnsonSORCIERE. ► créatrice de mode.
► MESSAGES : 534 Dim 24 Oct - 1:50 |
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| « Je ne suis pas si futile. Si j'ai un problème avec quelqu'un, je le règle comme il se doit sans passer par des techniques d'amateurs et de froussards. » Elle le regardait. Ce qu’elle avait envie de se blottir contre lui. D’entendre des mots doux. Elle avait envie d’une belle histoire d’amour. Elle tentait, mais il semblait ne jamais remarquer les petits signes qu’elle lui lançait. Pour l’instant coucher avec lui n’était pas dans ses projets, puisqu’elle était enceinte. Elle cherchait à avoir une certaine attention. C’était tellement difficile la vie de couple. Elle ne comprenait pas le fonctionnement de Tanys. « Tu dis complètement ce que tu as sur le cœur. C’est bien de le faire ainsi. On peut voir que tu n’es pas un hypocrite. Je trouve qu’il vaut mieux d’agir intelligemment à ta façon. » Elle disait la vérité. Elle ne lui mentait jamais. Elle ne lui disait pas toujours tout ce qu’elle avait sur le cœur, mais elle évitait tout simplement le sujet. Alors, ce n’était pas vraiment des mensonges dans le fond. Éviter un sujet, c’était évité souvent les blessures et les problèmes. Elle doutait par moment de Tanys, même si elle faisait tout à son pouvoir pour le croire. Elle avait de la misère à le cerner. Elle lui donnait tant de chance. Elle trouvait des raisons pour le protéger. Elle trouvait toujours quelques choses à dire pour se faire des accroires. Peut-être qu’au fond, elle devait écouter ce que sa tête lui disait au lieu d’écouter son cœur. L’amour rendait parfois aveugle et cachait la sombre réalité qui faisait toujours beaucoup de tort à la Poufsouffle qui s’acharnait à aimer celui qu’elle aimait en essayant qu’il l’aime autant qu’elle peut l’aimer. C’était dommage, car c’était une bonne personne. Gentille et compréhensive, mais elle était si fragile. Elle avait besoin de beaucoup d’amour pour pouvoir survivre. Elle avait besoin des câlins de Tanys. Elle avait besoin des baisers et des mots d’amour inexistants de Tanys. Elle avait besoin de bien des choses qu’il ne lui donnait pas. Pourtant, elle l’aimait malgré tout. Elle avait beaucoup de peine. Elle souffrait. Elle aimerait qu’il la comprenne. Elle aimerait qu’il soit du jour au lendemain le prince charmant qu’elle rêvait depuis un moment. Elle ne voulait pas le changer juste qu’il l’aime un peu. Elle n’était pas si conne. Elle était peut-être Candice, mais sur les relations humaines, elle connaissait beaucoup de chose. Il l’ignorait peut-être d’ailleurs qu’elle en connaissait un rayon à ce sujet. Elle l’aimait. C’était certains, mais lui… elle ne savait pas trop. Peut-être était-il toujours comme ça? Peut-être ne changerait-il jamais ? Elle n’en savait rien. Mais ce qu’elle savait, c’était qu’elle mourrait d’envie de poser ses lèvres sur les siennes. Depuis le temps qu’elle était avec lui. Pourtant, elle fut déçue de son comportement. Elle ne s’attendait certainement pas à ça malheureusement. Elle avait approché son visage pour l’embrasser. Il avait reculé rapidement la tête. Elle avait regardé ailleurs retenant les larmes qui lui avaient monté aux yeux assez rapidement. Son cœur venait de craquer. Elle l’avait entendu et surtout elle l’avait senti au fond de son âme. Cela lui faisait terriblement mal. « Je ... Je préfère pas, je couve un rhume et comme j'ai entendu que les filles enceintes avaient leur défense immunitaire plus bas que la normale ... » Elle restait silence. Son cœur lui faisait terriblement mal. Quelque part au fond, elle voulait le croire, mais elle n’y arrivait pas sur le coup. Elle renifla trop bruyamment sur le coup. Il pouvait voir maintenant qu’elle pleurait. Elle essuya ses larmes qui coulaient sur sa joue. Elle tentait de se calmer. Elle était vraiment triste. Elle croyait au fond qu’elle réussirait à obtenir qu’un simple petit baiser de sa part. Elle n’obtenait jamais rien. Il ne voulait l’accompagner nulle part. Elle était si triste d’ailleurs à chaque fois. Elle pleurait étant à bout. Elle voulait avoir un petit copain qui l’aime. Tanys semblait la rejeter jusqu’au bout. « C'est pas que j'ai pas confiance, rassures toi. » Elle ne tourna toujours pas la tête en sa direction. Elle ne voulait pas le regarder. Pas maintenant. Elle n’en avait pas besoin. Elle ne voulait pas croiser son regard pour l’instant. Elle était assise à côté de lui. Pleurant dans le plus grand silence, mais il devait tout de même se douter qu’il l’avait fait pleurer. Elle caressa son ventre pour se calmer. Kaylee était là pour la calmer. Elle était là pour lui donner de la force. Sa fille à elle. Sa fille bien à elle. « Tu n'as pas faim ? On peut aller à la cafét' si tu veux. » Elle hocha négativement de la tête. Elle n’avait vraiment pas faim. Il lui avait complètement coupé l’appétit à vraie dire. Elle n’aimait pas avoir mal ainsi. Candice finissait toujours par sombrer. Elle était fragile. Elle avait trop de sentiment. Elle était trop douce. Elle était trop gentille et naïve. On s’amusait à jouer avec elle. Elle osa ouvrir la bouche. « Tanys, m’aimes-tu vraiment ? » elle ne le regardait pas. Elle n’en avait pas la force. « Je comprend que tu ne sois pas prêt pour certaines choses, quand c’est la première fois que tu es en couple, mais ça me blesse à chaque fois que tu t’éloignes de moi. J’aimerais que tu me comprennes un peu. J’ai mal Tanys. Je m’invente des raisons à chaque fois que tu recules devant un câlin ou que tu bouges la tête quand j’ai envie de t’embrasser. Je ne t’ai jamais forcé à rien… mais je t’aime, moi. » elle se tait essayant d’étouffer un sanglot qui sortit, comme un genre de hoquet. Mon dieu, c’était douloureux. Elle haïssait ses moments là. « Je ne sais pas quoi penser. Je suis désolée de pleurer, mais je suis à bout. Il n’y a pas que toi là-dedans. Il y a l’accumulation de ce que je dois endurer chaque jour et chaque seconde de ma vie. J’ai juste envie d’avoir quelqu’un qui peut me comprendre et qui veut bien me prendre dans ses bras sans que j’ai à le demander… je suis désolé, Tanys. Ce n’est certainement pas ça que tu veux entendre quand je passe le peu de temps que je passe avec toi. » | |
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InvitéInvité
Lun 8 Nov - 10:57 |
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| « Tu dis complètement ce que tu as sur le cœur. C’est bien de le faire ainsi. On peut voir que tu n’es pas un hypocrite. Je trouve qu’il vaut mieux d’agir intelligemment à ta façon. » Sans s'en rendre compte, Candice mettait Tanys plutôt mal à l'aise parce qu'au fond, il n'était pas non plus le plus sincère des garçons. A commencer par le fait qu'il cachait aux autorités qu'il était animagus ! Mensonge d'une ampleur non-négligeable. Mais aussi parce qu'il n'était pas franchement franc avec elle et si pour lui leur couple était toujours une sorte de "couverture" et de monnaie d'échange pour les ragots, il n'était plus sûr qu'il s'agissait de la même chose pour la jeune fille. Evidemment, il n'en dirait mots, pour ne pas briser l'ambiance déjà passablement refroidie depuis un moment. Après tout à quoi s'attendait-elle ? Il n'était pas franchement responsable des sentiments qu'elle pouvait éprouver pour lui, après tout à aucun moment il ne l'avait poussé dans ses bras, il faisait même continuellement le contraire. Comme il tenta à nouveau de le faire quand elle demanda un baiser. Bien qu'il trouva une excuse, Tanys ne chercha pas à fuir ni à faire semblant de tousser pour appuyer ses propos. Il ne la prenait pas pour une idiote et devinait qu'elle comprendrait qu'il ne voulait tout simplement pas. Mais encore une fois, la réaction de Candice le surprit, surtout quand il l'entendit renifler bruyamment. Détournant le regard vers un point opposé, le jeune serpentard fixa le vide en essayant de rester calme, sentant qu'il ne tiendrait pas longtemps dans son apparence de gentil garçon qui tentait d'expliquer posément les choses. Si elle ne comprenait pas, tant pis, il la laisserait là avec ses problèmes d'hormones. Continuant de parler, plus pour se rassurer lui qu'elle, il finit par tourner la tête vers elle pour voir qu'elle essayer de fuir son regard. Une vraie scène de ménage ! Si réelle que Tanys resta un moment perplexe, hésitant entre rire pour détendre l'atmosphère ou se lever pour couper court à tout ça. Mais trop tard. La question qui s'échappa des lèvres de Candice le raidit un peu plus qu'il ne l'était déjà.
« Je t'aime bien Candice. » Ce qui n'était pas totalement faux, au fond il l'appréciait, mais il le lui avait déjà expliqué.. « Peut être qu'un jour je t'aimerais un peu plus mais je ne sais pas. Tu sais que ces sentiments ne sont pas franchement ma priorité. » Il se pinça l'arrête du nez en baissant le menton, las. En revanche, la révélation le surprit un peu. Elle l'aimait ? Instinctivement, Tanys releva la tête vers elle et la fixa d'un air complètement niais. Comprenez-le, il venait d'entendre quelqu'un lui dire qu'on l'aimait. Lui, que même ses parents avaient rejeté. Entrouvrant la bouche, il garda néanmoins le silence, essayant d'assimiler tout ce que cet aveu pouvait faire. La dévisageant du coin de l'oeil, il leva le nez au plafond, et leva le bras gauche d'un geste assez incertain pour le passer autour des épaules de Candice. Il le regretterait sûrement. Elle prendrait sans doute ce geste pour plus qu'il n'était mais elle venait de lui donner plus que ses parents n'avaient jamais pu lui donner. Quelqu'un tenait à lui en ce bas monde chaotique. Posant sa main sur l'épaule de la jeune fille il la serra un peu lui faisant poser sa tête sur son épaule à lui, fixant le vide pour essayer de ne pas trop regarder ce qu'il faisait. Maladroit.
« Nous sommes des parias en quelque sorte. » lâcha-t-il plus pour lui que pour elle. Puis dégageant son bras, il se frotta les mains sur les genoux. « Je peux pas faire plus que ça, Candice. »
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Candice JohnsonSORCIERE. ► créatrice de mode.
► MESSAGES : 534 Mar 9 Nov - 23:23 |
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| « Je t'aime bien Candice. » Elle évitait son regard. Elle avait mal. Elle n’en pouvait plus de cette situation plus que désastreuse à ses yeux. Elle l’aimait. C’était l’évidence même. Au fond, c’était réellement blessant de n’être pas aimé par celui qu’on aime. Candice était habituée de ce genre d’amour dans un sens seulement. Elle choisissait toujours le mauvais. « Mais ce n’est pas assez pour moi, Tanys. » Elle était sérieuse. Elle lui disait tout, presque tout. Ce qu’elle gardait pour elle n’était pas important pour lui plus qu’il ne le fallait. Demain, il ne mourrait pas en ne sachant qu’elle avait été déjà avortée une fois à l’âge de douze ans. Ses meilleurs amis étaient bien plus proches d’elle que Tanys qui était supposé être son petit-copain. Elle avait l’impression de se faire avoir dans toute cette histoire. Elle avait besoin de beaucoup d’affection. Elle ne lui demandait pas de passer à l’ultime étape dans un couple, mais au fond… elle s’était que des illusions. Elle s’était fait des illusions plein d’amour pour être heureuse, mais cela faisait si mal quand on voyait qu’il n’avait jamais ressenti quelques choses pour elle que peut-être une amitié naissante, mais pas plus. C’était blessant d’avoir l’impression qu’on a perdu des jours entiers à essayer de créer une relation quand elle était totalement sincère avec lui. Elle avait tellement fait d’effort pour le comprendre, même si elle ne le comprenait pas toujours. Franchement, elle se prenait des claques bien fortes sur chaque joue. Elle pleurait, comme toujours lorsque tout ce qui se passait lui faisait mal. Elle avait très mal. Elle se sentait tellement seule tandis que tout le monde trouvait l’être aimé… Elle, elle ne récoltait rien du tout. Tout les gens semblaient si heureux. « Peut être qu'un jour je t'aimerais un peu plus mais je ne sais pas. Tu sais que ces sentiments ne sont pas franchement ma priorité. » Elle pleurait toujours en silence à côté de lui. Elle toucha instinctivement son ventre pour se réconforter avec la compagnie de sa fille qui l’aimait surement. « Crois-tu que ce jour existe vraiment ? » elle était vraiment triste. Elle ne savait quoi penser. Elle avait l’impression que plus rien ne fonctionnait. Elle ne se trouvait plus de raison pour rester à Poudlard. Elle devrait vivre sa grossesse chez elle en Amérique. Elle n’avait plus Elladora et puis son moral dépérissait à vue d’œil. Elle avait toujours cette boule qui bloquait sa gorge en cour. Elle mentait à tout le monde. Elle n’était pas totalement sincère envers tout le monde. Le trop plein d’émotion et tous les regards méchants faisaient que Candice était malheureuse plus que jamais. Elle sentit les bras de Tanys venir entourer ses épaules. Elle avait l’impression qu’il lui enfonçait le couteau dans sa plaie déjà bien ouverte. Elle n’avait jamais réussi à avoir vraiment un contact physique avec lui. C’était dommage, car elle était certaine qu’il pouvait être le meilleur petit-ami au monde, mais elle n’aurait pas cette chance d’être la fille qui allait le faire littéralement craquer. Peut-être ce n’était pas une fille qu’il attendait. Peut-être. Elle se laissa tout de même attirer vers lui. Elle était incapable de le repousser. Elle était incapable d’être capable de faire comme il lui avait fait. Elle était amoureuse malgré tout. Elle jonglait entre deux options qui s’offraient à elle. « Nous sommes des parias en quelque sorte. Je peux pas faire plus que ça, Candice. » Il finit par la lâcher. Elle sentait déjà la fin venir pour elle et lui. C’était si difficile de choisir. Elle avait cette énorme boule dans sa gorge. « Je crois… je ne sais pas ce que je crois. Je suis amoureuse encore une fois d’un garçon qui ne m’aimera surement jamais, même si tu n’oses le dire Tanys… j’ai l’impression que c’est bien le cas. » elle le regarda. Elle lui prit les mains. Au fond, elle aimerait qu’il l’embrasse, qu’il la réconforte. « Est-ce que tu crois qu’il vaut mieux rester ainsi ? Crois-tu que tu devrais aller vers quelqu’un que tu aimes vraiment ? » Elle se retenait pour ne pas éclater en sanglot, mais sa mâchoire du bas tremblait. Elle tentait de garder son calme pour ne pas compliquer les choses qui étaient déjà compliqués. « Je t’aime énormément, Tanys. Ça me fait mal de te donner ce choix, mais je n’ai pas le choix. Ça me fait mal dans les deux sens. Je veux que tu sois heureux. Je le vois bien que je te gêne. Je ne suis pas aveugle… Je ne suis…suis… suis pas si conne qu’on pourrait le dire. J’entend les gens… » Elle lâcha une main de Tanys pour venir essuyer les larmes qui avaient commencé à couler sur ses joues… « Pourquoi faut toujours que ça m’arrive ? » chuchota-t-elle pour elle-même. | |
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InvitéInvité
Jeu 18 Nov - 17:00 |
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| Des larmes. Il détestait les larmes, tant sur le visage d'adultes que sur ceux d'adolescents. Il détestait les pleurs, signe pour lui de faiblesse et il haïssait la faiblesse chez les autres mais surtout chez lui. Aussi, quand Candice laissa des larmes rouler sur ses joues, Tanys détourna le regard pour serrer les dents, pour ne pas devenir méchant et la bousculer. Alors, il resta silencieux et se contenta d'écouter ce qu'elle avait à dire, pleurnichant que ce n'était en rien suffisant ce qu'il lui donnait. Lui avait il au moins déjà donné quelque chose à part de son temps à l'instant même ? Parce qu'il avait quand même des devoirs à faire, des leçons à apprendre et pour lui c'était nettement plus important que de l'écouter pleurnicher sur son sort. Oui, ses pensées n'avaient franchement rien de bien aimables mais c'était tout Tanys que de penser en égoïste. Baissant la tête vers le sol pour essayer de se calmer, il soupira légèrement à cette question qui ne semblait jamais affecter que les filles, à croire que les garçons étaient immunisés contre les niaiseries. Roulant des yeux, il haussa les épaules, pensant réellement que ce jour n'existait pas et n'existerait sans doute jamais, qu'il finirait sa vie seul et que cette idée lui plaisait bien. Et déjà, il s'imaginait en ermite, à vivre d'aventures, à voler à travers les montagnes, à frôler les fleuves et les océans de ses ailes. Il savoura cette vision tranquille de son futur, sans avoir à revoir ses géniteurs pour ne plus avoir à se préoccuper d'eux, sans avoir de filles sur le dos.. Rien, lui et la nature. Tranquille. Le pied. Et ainsi plongé dans ses pensées, ses rêves de nature, il oublia un peu que la jeune fille parlait à ses côtés et finit par se souvenir de sa présence en l'entendant renifler entre deux réflexions. Amoureuse. Il se frotta le front et l'observa en biais, incapable de dire un mot, ni pour la consoler ni pour l'enfoncer dans sa tristesse. Lui ne l'était pas, c'était indéniable et il ne pouvait pas se forcer, ni pour lui faire plaisir ni pour sa propre santé. Comment savait il qu'il ne l'aimait pas ? Simplement parce que si ça avait été le cas, il l'aurait sans doute bien prit. Sans doute aurait il eu des picotements dans le coeur et une boule se serait formée dans son estomac. Sa gorge se serait serrée et il aurait eu du mal à articuler qu'il l'aimait aussi. Sauf que là, rien ne se passa. Son aveu lui fit le même effet que si elle lui avait parlé de la météo.. Quoique selon la météo cela l'aurait intéressé et un peu gonflé si elle était mauvaise. « En fait. Je crois que toi tu devrais aller vers quelqu'un qui t'aimera pour ce que tu es ! Moi j'ai pas besoin de ça dans ma vie pour l'instant. » sur ces paroles un peu crues il se redressa et récupéra ses livres qu'il avait posé à ses côtés, sur le banc. Glissant ses deux bouquins sous son bras droit, il glissa les poings dans ses poches et fixa durement la jeune fille, bien qu'il ne contrôlait pas franchement son regard. C'était le côté animal qui prenait un peu le pas sur sa personnalité qui l'obligeait à se montrer franc et froid. Et lorsqu'elle finit enfin sa longue phrase, Tanys la dévisagea de tout son air froid et digne pour lâcher comme dans un croassement « Mais je ne t'aime pas Candice. Comme ça, le choix est fait. Bonne chance pour la suite. » et comme si rien ne s'était passé, il tourna les talons et prit les escaliers pour la laisser en plan et rejoindre le cachot des serpentard dans l'idée de remplir quelques sacs qu'il avait laissé caché sous son lit pour que personne ne remarqua qu'il comptait mettre les voiles, sa peau plus blême que jamais. FIN DU RP POUR TANYS | |
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