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| This is not a game, don't think i'm kidding. | |
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Wolfgang S. OrlovDANGER POTENTIEL ► roi des lycanthropes.
► MESSAGES : 585 Lun 28 Juin - 22:13 |
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| AVANT-PROPOS.L'empire avait chuté. Devant les yeux médusés de cet homme géant, le feu brûlait la terre. Le poète, les fantômes, le grand chaos... Tout ça, il ne l'avait pas voulu. Il avait juste voulu le revoir. Une fois. Et il avait disparu. Vlad Nospheratov? Il n'avait plus rien à tirer de tout ça, il s'était à nouveau terrer. Pauvre fou. Wolfgang ferma les yeux, un instant. À côté de lui, Vitaly fixait les plaines de Sibérie. Ici l'obscurité avait couverte entièrement le pays. La nature pourrissait. Sans soleil, il n'y aurait bientôt plus à manger. Dans le froid du sillage de Fubuki, ça serait pire encore. Wolfgang pesta pour lui même. Tout ceci était un désastre. Sans compter les morts dans la meute, et tout le reste... Tout le reste. « Le monde est malade. » Wolfgang regarda Jake. Il avait un visage creusé, par la fatigue et les nuits difficiles de ces derniers mois. « Il reste encore un espoir. » La voix était plus douce. C'était Lycaon, le visage clair, qui venait d'apparaître. À ces côtés, Kirill se tenait en armure, ces armes à la ceinture. Le contraste était frappant, entre les deux hautes carcasses. « Moëris est en route, Père. Ressortons les armes. Nous avons fait la guerre cent fois. Nous pouvons le faire à nouveau. » Wolfgang regarda Vitaly, qui souriait. « Je le sais Lycaon. J'attendais juste le vent. »« Il souffle à l'ouest. »« Il est gonflé de sang. Quand il sentira les cendres, nous partirons. » Wolfgang se retourna, posant sa lourde main sur le manche de son épée. « Qu'on envoie des oiseaux à tous. À Leto, à Egon, aux meutes de Vasco et de Goliat, à Lapyx et Valerian... À tous. À mon cher Kveld et la terrible Moëris. Qu'ils descendant de Lupa, qu'ils traversent le Sahara, qu'ils fuient les rizières. Je veux que tous soient là dans moins d'une semaine. » Vitaly fit une révérence et recula. Kirill regardait son père, doux. Lycaon avait un large sourire, dans son habit étroit. « C'est un bon choix... mon roi. »Wolfgang ferma les yeux, avec un sourire amusé. Une nouvelle lumière venait de s'allumer en lui. Une nouvelle voie explosait dans ses veines. La force revenait. Son regard s'alluma. Si les démons avaient pensé être un enfer, c'est car ils n'avaient jamais vu le levé des lycanthropes. Wolfgang eut un rire, un rire fort. Il était seul, mais il s'amusait. Le crépuscule tombait sur le pays. Un lâché d'aigles s'éleva au dessus de leur tête, étendant leurs ailes sur le monde, comme des maîtres rapaces. Ils voleraient jusqu'aux chefs de meute. L'armée se regroupait. Bientôt, ça sera le nouveau crépuscule. Bientôt, les terres trembleront, non pas sous les pas des démons, mais sous les pas des loups. Ils veulent la guerre? Ils l'auront. Oh oui, ils l'auront... ~*~ Wolfgang se tenait droit. Les meutes étaient toutes là. Toutes les délégations. Tous les visages, des plus anciens aux plus jeunes. Ici un Masael, ici une Léandre, encore là on voyait le sombre air de Leto de Lycie, et plus loin le sourire d'or d'un bon Egon. Le camp venait d'exploser sous l'affluence. Mais ils ne resteraient pas longtemps. Wolfgang leva la tête. Moëris et Kveld avancèrent et tous deux s'arrêtèrent devant Wolfgang. Il y eut un grand silence, et tout le monde se mit à genoux, comme il était de tradition. Au milieu de cet attroupement, on retrouvait Wolfgang, Roi des Loups ; Moëris, la Doyenne et Mère de tous, et enfin Kveld, le Sage. Wolfgang posa un regard calme sur Kveld, et prit doucement la main de Moëris pour l'embrasser. La blonde eut un rire, comme touché. Wolfgang se redressa. « Tu m'as appelée, je suis venue. Maintenant parles, mon fils. » Moëris parlait pour ordonner, mais c'était toujours avec une voix douce de mère. « J'ai fait une grande erreur. Je l'assume. Mais comme j'ai brisé quelque chose, il faut maintenant le réparer. »« Tu t'en rends compte trop tard. » persifla Kveld, roulant des yeux. Wolfgang lui jeta un regard noir. « … réparer donc. »« … je disais donc, réparer mon erreur. Pour cela, il ne me faut pas qu'une meute. Il me faut la Meute. »« Tu veux mon appuie pour cela? »« Il me faut l'appuie de tous, Moëris. Pas seulement de toi, ou de Kveld, mais... de tous. »La foule restât silencieuse. Tout le monde se regardait, murmurait. Wolfgang était roi, et aujourd'hui il demandait l'aide de son peuple. Il ne l'obligerait à rien. Et si il se montrait relativement sage, Kveld avait cet air réprobateur sur le visage. « Tu me demandes d'accepter de faire la guerre? »« Je te demande de m'aider à refermer les portes, Kveld. »« Tu me demandes de faire la guerre, Lacoon. »« Arrêtes, Kharon. Tu veux que ta fille évoluer dans cet univers? Quel avenir pour Nora? Quel avenir pour nos enfants si les hommes sont débordés par... »« … ta bêtise? » Wolfgang gronda. « Ne me regarde pas comme ça. »« Tu es têtu, comme quand on était petit. »« Tu peux parler! » Kveld éclata de rire, mais un rire cynique, narquois. « Tu étais le seul qui était persuadé de trouver la Taïga au sud, je te figure! »« Tu me ressortiras éternellement cette anecdote...? Tu peux te moquer, mangeur de pissenlit! »« Les enfants... »« Moi au moins, je rentrais pas couvert de sang le soir! »« Mais tu mangeais la viande que j'avais chassé! »« Les enfants... » Moëris se massait lentement le front. « Tu étais le premier à partir à la chasse et le dernier à en revenir! Assassin! »La gifle se leva, mais la main de Moëris attrapa le poignet. Wolfgang regarda la blonde et baissa aussitôt sa main, regardant Kveld. Il le fixait, un peu apeuré. Il y eut un silence dans tout le camp. Moëris eut un sourire, et si elle était plus petite qu'eux, elle avait cette prestance qui la rendait tellement plus importante aux yeux de tous, plus lunaire si on pouvait dire. « Une guerre est une guerre qui a un but. Tu veux éradiquer le Poète, tu veux te faire pardonner, Wolfgang, et je salue le courage que tu as d'assumer cette grossière erreur. Pour cela, moi, Moëris, je te soutiendrais. »Wolfgang eut un sourire, et se retourna et regarda l'attroupement. Ils s'avancèrent tous, un à un. « Je suis Elisheva de Judée, et je te soutiendrais. »« Je suis Vasco de Lusitanie, et je te soutiendrais. »« Je suis Goliat d'Hispanie, et je te soutiendrais. »« Je suis Lurio de Rhodope, et je te soutiendrais. »« Je suis Lapyx de Nicée, et je te soutiendrais. »« Je suis Cerberus de Cyrène, et je te soutiendrais. »« Je suis Eurybie de Nicée, et je te soutiendrais. »« Je suis Nabor de Lassithie, et je te soutiendrais. »« Je suis Coéos de Catterick, et je te soutiendrais. »« Je suis Bleiz de Bretagne, et je te soutiendrais. »« Je suis Isatis de Béotie, et je te soutiendrais. »« Je suis Eschyle de Syrie, et je te soutiendrais. »« Je suis Leto de Lycie, et je te soutiendrais. »« Je suis Egon de Nitique, et je te soutiendrais. »Wolfgang se tourna vers ses fils. Ils étaient là, et s'agenouillèrent également, un sourire tendre sur les lèvres. « Je suis Icare de Laconie, et je te soutiendrais. »« Je suis Lycaon de Laconie, et je te soutiendrais. »« Je suis... Je suis Tibérias de Laconie, et je te soutiendrais, mon père. »Tout le monde. Ou presque. Wolfgang se tourna lentement vers ce frère qu'il considérait le plus proche de lui, et qui donnait pourtant l'impression d'être le plus loin. Kveld le sage. Tel était le nom de cet homme qui n'avait, disait-on, jamais tué personne. Wolfgang lui tendit la main, un sourire tendre aux lèvres. « Sans toi, je n'y arriverais pas. »« Tu me demandes beaucoup. »« Je te demande ça en tant que frère. Pas en tant que roi. » Kveld le regarda, roula des yeux, et finalement prit sa main dans la sienne, la serrant malgré lui. « De toute façon, t'as toujours été pourri gâté... »« Sale mioche. »Wolfgang eut un rire, et tourna le dos. Moëris derrière regardait l'horizon. Wolfgang la fixa, du coin de l'oeil. « Tu repars? »« J'ai des amies à voir, et un ami à qui je dois demander de l'aide. »« … les sorcières et l'Egregor seront une aide précieuse. »« Mais difficile à avoir. » nota Kveld. « Je les aurais. Ils me le doivent, tous. »Moëris eut un large sourire, et elle repartit à travers l'armée des loups. Les Conseillers se levèrent, un à un. Ils étaient si nombreux, si beaux, si forts. Wolfgang eut un sourire satisfait. Même Kirill était là, ce fils qui l'avait renié dans le passé. Vital et son fils. Dans ses pattes, Célio fixait d'un drôle d'oeil son grand-père. Tout le monde était là. Ça serait un nouveau début important. Demain... oui. Demain. | |
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Wolfgang S. OrlovDANGER POTENTIEL ► roi des lycanthropes.
► MESSAGES : 585 Lun 28 Juin - 22:30 |
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17 AVRIL 2010. Il faisait jour, et c'était la première fois qu'un si grand attroupement s'avançait dans les rues de Londres. Le monde était noir. Les moldus avaient déserté les rues de la grande capitale. Pourtant, là, dans les rues anglaises, trois cent hommes et femmes avançaient, comme un seul homme, sur un même pas. En tête, on reconnaissait Wolfgang Orlov, le très fameux criminel. Le plus grand ennemi au monde. Derrière lui, des visages inconnus, connus. Ici, le professeur d'histoire de la magie, Vitaly, côtoyait Kirill, et un peu plus loin, on remarquait l'ancien ministre de la magie autrichienne, Lycaon. Derrière encore, les loups rouges de Leto. Masael, aux côtés de Vasco. Tous avançaient en une meute compacte et serrée, s'étalant sur plusieurs mètres. Wolfgang foulait Londres, et il se dirigeait vers le Ministère. Même si Ministère l'avait voulu, même si cet attroupement était celui d'une attaque, il n'aurait rien pu faire. Wolfgang s'arrêta devant la porte, et l'ouvrit. L'Atrium s'ouvrit devant eux, et ils s'engouffrèrent. Devant lui, Rufus Scylence attendait, le visage tiré, placide, le jugeant d'un mauvais regard. Autour d'eux, une petite armée d'une centaine d'auror. Wolfgang ne dit pas mot. Aux côtés de Rufus, on retrouvait Lilith Grey, Abaddon, le Phénix également, et quelques autres professeurs. Wolfgang fit un pas en avant. Derrière lui, Kveld regardait ces humains avec un sourire aux lèvres, un sourire un peu amusé. Wolfgang regarda droit dans les yeux Rufus, et c'est avec une voix grave, monocorde, qu'il dit à l'intérieur même du Ministère :
« J'ai commis une erreur. J'espère pouvoir vous aider à la réparer. »
Wolfgang, concis, clair, net, précis. Si Moëris avait été là, sans doute aurait-elle rit, mais cela faisait déjà quelques jours qu'elle était partit chercher les trois sorcières, et Egregor. Leur aide n'était rien de sûr, mais s'ils venaient, alors la victoire était assurée. Wolfgang fixait Rufus. Il attendait une réponse de lui. Une réponse précise.
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InvitéInvité
Lun 28 Juin - 23:04 |
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| Le soleil semblait avoir quitter la face du monde. Les chamans du clan étaient tous d'accord là dessus. Après maintes et maintes rituels, rien n'avait fait. Il fallait se mettre à l'évidence : les portes de l'Enfer étaient ouvertes. Où ? Tel avait été la question durant quelques jours avant que Llorente n'envoie un hibou pour faire savoir ce qui s'était passé au château de Poudlard. Rapidement, ils s'étaient mis à l'œuvre. Tentant tant bien que mal de trouver une solution, ils avaient finalement rien trouvé. Interdisant formellement à Llorente de s'approcher de la porte, ces derniers sont enclin à chercher d'une quelconque façon, une manière de l'approcher. Pénétrer Poudlard n'est guère facile... Du moins, demande beaucoup de savoir sur ce prestigieux château de mille ans d'âges.
Ce jour-là, Amos se dirigeait au ministère de la magie. Il devait faire une ré-actualisation de son visa, avant de faire la demander d'être enfin naturalisé. Il avait obtenu celle de son fils par le biais d'un pote à lui à Ste Mangouste qui était parvenu à lui délivrer un acte de naissance au sein de son appart'. Un truc dans le genre, quoi. Mais pour lui, sa situation était toujours précaire, et même si, les démons attaquaient de part et d'autres lorsque l'on s'y attendait le moins, l'administration londonienne tentait de faire passer ça au second plan en tentant vainement de conserver les tâches quotidiennes de son ministère tout en traquant et en travaillant sans relâche sur une éventuelle possibilité de fermeture des portes.
Le teint de peau doré, les cheveux coiffés en arrières, un petite barbiche sous la lèvre inférieur, une cape noire, il se trouvait dans le hall du ministère, marchant à l'étage (donnant une vue plongeante sur l'ensemble du hall). Quelque chose... Ou plutôt, une pure intuition masculine, lui fit comprendre qu'il allait se passer quelque chose lorsque les portes s'ouvrirent. Machinalement, il se fondit dans le décors tant bien que mal, avant d'user d'un enchantement de désillusion particulièrement habile et quasi-indécelable. Masquant son odeur par le biais d'un sortilège, il tendit l'oreille, observant la scène avec un certain intérêt bien notable.
Wolfgang Orlov et... Son chenil. Amos leva un sourcil, l'air blasé. Ce genre de créatures avait, visiblement, bien trop pullulaient. C'était quelque chose que, d'un point de vue totalement objectif, le ministère avait oublié de faire. Les chasseurs devaient sûrement entrain de faire du gras dans un bar du coin... Roulant des yeux, il tendit l'oreille lorsqu'ils s'arrêtèrent au milieu du hall.
- J'ai commis une erreur. J'espère pouvoir vous aider à la réparer.
Comme... C'est mignon. Un loup qui rampe comme un chien devant l'autorité pour se faire pardonner. Pathétique. Pour un peu, il aurait craché au sol. Mais sa position ne lui permettait pas. Quoique... Son habileté était légendaire. Et rare était les personnes à pouvoir le déceler aussi facilement. Surtout à cette distance... Les sortilèges lancés pouvaient totalement trompé l'odorat d'un loup, même des plus affutés. Surtout qu'il n'était là... Qu'en spectateur. Et il y avait tellement d'odeurs différentes dans un hall autant fréquenté... Que ça en revenait presque à chercher une aiguille dans une botte de foin.
[Amos] ... Pensa-t-il.
Cela promettait d'être visiblement intéressant. Amos comptait bien tout noter sur ce qui allait se passer. Rien ne lui échapperait. Et un compte rendu serait fait au scribe de son clan.
.feat Amos Santillian, père de Llorente. | |
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InvitéInvité
Mar 29 Juin - 0:44 |
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| Les temps étaient durs pour tous. Les Aurors étaient dépassés, pas suffisamment aguerris à la chasse au démons. Sans même parler de la suite que le Poète trainait derrière lui, les créatures de plus basses espèces qui rôdaient dans les rues, le masque qui voilait la face du soleil... non ils n'avaient pas été préparé à ça. S'ils avaient pu rallier de bon chasseur, Lazzaro, le Changelin, ça n'était pas suffisant. La récente nomination de Rufus Scylence au poste de Ministre, si elle avait fait parler dans les couloirs de l'école de Poudlard, avait pour beaucoup rassuré. Mais lui, le savait bien, il n'y avait pas d'accalmie. S'il se trouvait momentanément éloigné de Poudlard, Abaddon Van Hellsing, et Lilith Grey qui lui succédait dans son siège à Poudlard n'étaient pas bien loin. Ils se concertaient longuement, chacun apportant son expérience personnelle. Mais tout leur savoir ne suffisait encore pas. Il leur fallait de l'effectif. Plus de bras armé. Plus d'expérience. Et ils n'avaient rien de tout ça.
Monsieur, il faut que vous veniez voir ça.
Les trois échangèrent un regard posé mais suivirent la stagiaire du cinquième jusqu'à la fenêtre. Les rues noires de monde, fourmillaient sous les fenêtres du Ministère et ça n'avait rien des foules qui allaient et venaient comme aux beaux jours d'avant le Poète. Scylence affichait un air sévère. Il reconnaissait sans mal l'homme de front de cette meute. Un homme qui avait ouvert la porte au chaos, par la ruse et la fourberie. Un homme qui avait en plus disparu au moment de répondre de ses actes et qui avait laissé derrière lui plus de morts qu'autre chose. Qui avait enterré Lheena Staniera, certainement pas cet homme qui se tenait là en bas. Mais Rufus Scylence ne dit rien. Il se contenta d'un regard entendu à Abaddon et Lilith. Si longtemps qu'ils se côtoyaient, ils n'avaient guère besoin de plus de mots. Ils se suivirent jusque dans l'atrium, arrivant pour entendre Wolfgang Orlov en personne, la nuée de ses loups assemblée derrière lui, énoncer:
« J'ai commis une erreur. J'espère pouvoir vous aider à la réparer. »
Lilith levait un sourcil particulièrement sévère mais un coup d'oeil rapide lui permit de dire que sa chère famille n'était pas de la partie. Non plus que les autres de ce qu'on appelait les mangemorts. Rufus lui passait un rapide coup d'oeil sur un recoin où il n'y avait visiblement rien à voir en particulier puis ces yeux clairs et terribles se posèrent sur Wolfgang Orlov. Il était pourtant connu pour son self contrôle, il ne fallait pas s'attendre à ce qu'il lève la voix ou s'emporte:
« C'est bien à vous de le reconnaître Mr Orlov. », répondit-il avec patience,« Malheureusement j'ai bien peur qu'il ne faille un peu plus qu'une entrée spectaculaire pour réparer ce qui a été fait. Mais commençons par parler. J'imagine que vous n'êtes pas venu ici sans rien d'autre à me dire. »
Le regard de l'ancien directeur passa sur deux des fils de Wolfgang qu'il avait vu dans son bureau à Poudlard, dans des accoutrements différents, pour une affaire qui lui semblait bien légère désormais. Mais il n'était plus temps de regarder ces hommes se déchirer pour une Hélène de Troie. Les temps étaient sombres. Et le resteraient pour encore longtemps.
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Wolfgang S. OrlovDANGER POTENTIEL ► roi des lycanthropes.
► MESSAGES : 585 Mer 30 Juin - 20:50 |
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Wolfgang avait la prestance des rois les plus sacrés de l'ancien monde. Il était né il y avait longtemps. Sa peau avait épousé le sable du désert. Il avait connu le froid des steppes sibériennes jusqu'aux chaleurs assassines du Sahara. Sa peau, pourtant, n'était pas abîmée. Rien n'avait eut raison de ce chasseur intrépide. Rien n'avait eut raison de cette vie qui criait, et derrière lui, on voyait ici et là des visages et des costumes des époques lointaines. Vasco s'affichait en Don espagnol, au côté de Goliat. Les deux géants, épées au fourreaux, ressemblaient à deux Quichotte, au détails près qu'ils avaient connu l'inquisition, qu'ils avaient tué, et que leur vie n'était pas qu'illusion et folie. Un peu devant les conseillers, on trouvait les trois fils de Wolfgang : Vitaly, Kirill et Lycaon. L'un était connu pour être professeur sous "alias" à Poudlard ; Rufus ne le connaissait pas encore, mais Lilith le reconnaitrait sans doute sans mal. Kirill et Lycaon avaient assisté déjà auprès de Rufus à une rencontre avec la famille Konstantine. Wolfgang, lui, n'était connu que comme criminel. Il aurait pu rire au visage du ministre. Qui l'aurait arrêté? Qui aurait eut le culot, le cran... non, la force, de le retenir? Personne ici. Il releva doucement la tête, son regard balaya la pièce, puis se reposa sur Rufus. Droit dans le blanc des yeux, sans ciller.
« J'ai commis une erreur. J'espère pouvoir vous aider à la réparer. »
Derrière lui, la meute entière écoutait, attendait. En tête, les conseillers en tout genre. Du très vieux Kveld au visage souriant jusqu'à la très jeune Leto, et au benjamin hybride, Egon. Tous étaient là, réunis en une meute unie. Ils suivaient Wolfgang. Ils auraient pu prendre le Ministère à eux seuls, mais ça n'était pas l'idée. Et il aiderait, qu'on le veuille ou non. Ce n'était plus une question de choix. Mais de besoin.
« C'est bien à vous de le reconnaître Mr Orlov. Malheureusement j'ai bien peur qu'il ne faille un peu plus qu'une entrée spectaculaire pour réparer ce qui a été fait. Mais commençons par parler. J'imagine que vous n'êtes pas venu ici sans rien d'autre à me dire. » « Ce n'est pas une entrée spectaculaire. »
Sa voix n'était pas agressive, mais on sentait tout l'agacement que cette petite pique avait pu causé chez le vieux loup. C'était loin d'être une entrée spectaculaire. Mais il ne dit rien de plus, acquiesçant en remarquant que Fenrir et Vasco avaient relevé la tête, comme quand la colère les prenait.
« Vous avez besoin de notre aide. Pas de la mienne, mais de celles de tous les lycanthropes qui existent. Si j'étais venu seul, je n'aurais pas représenté toutes les ethnies. Je n'aurais représenté que ma personne. Nous sommes une démocratie libre. Nous avons tous notre mot à dire. Pour cela, je vous présente les chefs de meute, qui vous aideront dans la lutte contre le poète. » Lentement Wolfgang nomma les chefs de meute, un à un. A l'écoute de leur nom, le conseiller en question mettait genoux à terre. Un à un ils s'agenouillèrent, et quand il eut fini, il reprit à nouveau, d'une voix monocorde et grave. Un timbre unique, avec des relans d'accent du monde entier. « Les armées du poète sont puissantes, vous ne les vaincrez pas seuls. Nous sommes des loups, nous sommes trois cents. Trois cent à pouvoir vous aider. Parmi mes forces, j'ai également trois sorcières, la légendaire Moëris et l'Egregor. Nous avons tout pour vous aider. Et je n'attends de vous aucun accord. Je suis là uniquement pour vous demander de ne pas tirer sur mes troupes. Il serait dommage qu'au dernier instant, ce soit les hommes que l'on dévore, et non pas les démons. »
Aucune pitié dans le regard, aucun tremblement. Une balle d'argent pouvait bien lui éclater la tête, Wolfgang n'en aurait pas tremblé un poil. Il avait de la force dans sa manière d'être et de parler, une force antique, et derrière lui, tous les conseillers possédaient cette même puissance. D'Elisheva au terrible Nabor, en passant par Lapyx, Lurio, ou encore Valerian et Isatis. Tous avaient ce visage qui ne change pas, jeunes éternellement, mais dont on sait par les yeux qu'il a vécu.
« Ce n'est pas notre première guerre. Mais j'espère la dernière. »
Le ton de Wolfgang est sincère, même s'il paraît dur à l'oreille.
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InvitéInvité
Ven 2 Juil - 21:21 |
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| « Ce n'est pas une entrée spectaculaire. »
L'ancien directeur de Poudlard hocha la tête. Intérieurement il souriait car il contemplait l'assemblée des loups dans l'Atrium et entre eux et les meutes, la fontaine de la fraternité qui faisait figure de bon augure. Il sait très bien que Wolfgang lui fait là une offre qu'il n'est pas en mesure de refuser, hélas il pressent qu'il sera si difficile d'accorder tout le monde à une sage décision. Sur ce visage ridé et fatigué on lit la force qu'on ne prête généralement pas à l'âge et pourtant... Rufus Scylence est toujours un homme de pouvoir mais c'est aussi un homme de raison et de sagesse.
« Les armées du poète sont puissantes, vous ne les vaincrez pas seuls. Nous sommes des loups, nous sommes trois cents. Trois cent à pouvoir vous aider. Parmi mes forces, j'ai également trois sorcières, la légendaire Moëris et l'Egregor. Nous avons tout pour vous aider. Et je n'attends de vous aucun accord. Je suis là uniquement pour vous demander de ne pas tirer sur mes troupes. Il serait dommage qu'au dernier instant, ce soit les hommes que l'on dévore, et non pas les démons. » « Vous serez tous plus que bienvenus mais comme vous le faites vous même remarquer Wolfgang, les hommes ont la peur du loup en eux depuis des millénaires. Il nous sera difficile de tranquilliser chacun d'autant que ce ne sont pas que des champions que le poète a tiré de l'enfer avec lui. Il a semé nos villes de limons démoniaques et de cendres mais cela ne sont que des créatures mineurs. Les enfants ne sont plus les seuls à avoir peur du noir désormais et ce qui jouera le plus contre notre alliance, je le crains, ce sont ces chiens de l'enfer que personne ne peut voir mais qui vous mette en pièce en deux coups de pattes. Ils feront l'amalgame vous le savez n'est-ce pas... »
Il s'adressait à tous, ses yeux balayant hommes et loups également. Il attendait de chacun une réponse car, si la parole de Wolfgang lui suffisait, Scylence n'était pas homme a engagé les bonnes volontés dans des combats forcés, d'autant plus que chacun de ces loups qui était venu derrière Wolfgang savait pertinemment qu'il ne pouvait pas promettre pour l'humanité entière. Le coeur des hommes étaient rongés par la peur de la Bête. Ca avait été le cas de toute éternité, il ne pouvait pas changer cela pour tout le pouvoir qui était le sien.
« Je m'engagerai. J'ai déjà donné ma parole en connaissance de cause. », cette voix ferme et résolue c'était celle de Leto de Lycie, et derrière elle de sages murmures appuyaient sa décision,« Ici je combattrai pour un monde en paix, dussé-je payer cette paix de mon sang. Je ne reculerai pas devant la peur des autres, toute destructrice soit-elle. »
Concise et définitive. Rufus Scylence acquiesçait silencieusement.
« Ce n'est pas notre première guerre. Mais j'espère la dernière. » « Aurors et chasseurs seront informés. Vous l'aurez remarqué Londres a doublé en affluence, n'agissez pas avant que j'ai parlé. Je ne veux pas sang inutilement versé. »
Il eut un signe de tête pour la petite stagiaire qui l'avait prévenu tout à l'heure. Elle disparut, sachant pertinemment ce qu'elle avait à faire.
« Parlez à mes côtés Mr Orlov, il faut vous lavez de cette image de criminel qui vous colle à la peau. Croyez moi, c'est ce que nous avons de mieux à faire pour l'heure. Si vous ne gagnez pas leur confiance, c'est la guerre civile qui nous attends avec trois cent loups dans Londres. Nous n'avons pas droit à l'erreur. »
Toujours aux côtés, Abaddon et Lilith ne pouvaient qu'avoir reconnu le professeur "Sollensko" campant le fils de Wolfgang Orlov. La directrice de l'école n'avait encore rien dit mais cela ne saurait tarder. | |
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InvitéInvité
Sam 3 Juil - 0:33 |
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| Amos avait un regard moqueur. La scène qui se déroulait sous ses yeux puait tout simplement. C'était à tomber par terre. Depuis quand... Hm. Il ferma les yeux, soupirant tout doucement, si doucement qu'on avait presque cette inspiration que l'on a lorsque l'on dort à poing fermé. Amos s'accouda sur la barre en marbre, lançant de temps en temps un regard à chaque personne présente dans la pièce. Même les agents du ministère (toutes professions confondus) semblaient s'être arrêté pour voir la suite des évènements. Pas mal de sorciers, d'ailleurs, avaient la main dans la poche, comme près à sortir les baguettes si jamais il fallait y avoir recours de façon... Urgente. Amos secoua la tête, l'air totalement blasé.
Et la suite des évènements ne pouvaient qu'en rajouter dans son état d'esprit du moment. Dire qu'il n'était venu que pour son visa... Ce n'était que dire la vérité à quelque chose près. Mais en venant ici, il n'aurait jamais pu pensé qu'il y allait avoir du : Je baisse ton froc, je te lèche le cul, et on en parle plus ? Okay, copain ? C'était comme cela qu'il voyait la scène. Certes, il y avait beaucoup de vrai dans ce que racontait le Lycanthrope aux allures royales, mais il y avait des limites. Les sorciers n'ont peut-être pas une force colossale et autant de poils, mais ils ont largement de quoi riposter. Et ça, même en lui sortant des arguments chocs, il aurait été dur de prouver le contraire à cet homme aux allures d'Hidalgo.
Se passant une main dans sa barbe naissante, il s'accouda sur la rambarde de façon à maintenir la tête. Arborant une expression profondément ennuyeuse, il n'aurait su dire ce qu'il aurait préféré entre lire une histoire de série B, ou voir... Ça. Aux mots de Wolfgang, il avait presque eut l'envie de sortir de sa cachette, le visage voilé, pour provoquer le loup, et l'atteindre dans son amour propre. Mais à ce qu'avait répondu l'ancien Directeur, c'était comme si on venait de lui tacler le ballon au moment où il s'y attendait le moins. Visiblement, l'estime qu'Amos avait pour le directeur venait de chuter dangereusement.
- Parlez à mes côtés Mr Orlov, il faut vous lavez de cette image de criminel qui vous colle à la peau. Croyez moi, c'est ce que nous avons de mieux à faire pour l'heure. Si vous ne gagnez pas leur confiance, c'est la guerre civile qui nous attends avec trois cent loups dans Londres. Nous n'avons pas droit à l'erreur.
Ce fut le pompon. Une mauvaise blague. Amos ne pouvait se détacher de la situation pour réellement réfléchir aux actions de Rufus. Sûrement avait-il raison... Mais en tant que spectateur, il n'avait pas vraiment le recul de le faire... Ne voulant rien rater, sûrement cela devait y jouer un peu. Quoiqu'il en soit, il se redressa, tout en reculant vers les toilettes pour sortir de son camouflage. Entrant dans les toilettes, il ne put s'empêcher de dire :
- Et bien, il est bien beau l'honneur anglais.
S'approchant du lavabo, il se rinça le visage, comme si il espérait oublier ce qu'il venait de voir. Vivement qu'il rentre pour y déposer ce souvenir dans la pensine familiale, pour pouvoir, au mieux, analyser la situation avec quelques membres du conseils. | |
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Wolfgang S. OrlovDANGER POTENTIEL ► roi des lycanthropes.
► MESSAGES : 585 Dim 4 Juil - 15:29 |
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Le regard de Wolfgang était sombre des chiens, deux pupilles noires d'encre. À ses côtés, ses trois fils avaient des yeux différents, vairons, comme le dernier héritage de leur mère absente. Vitaly et ses yeux gris et bleu, Lycaon et ses yeux gris et ambre, et enfin Kirill, avec ses yeux ambre et bleu. Si Perséphone avait été dans la salle, la chose aurait été très différente, comme elle n'avait rien d'une diplomate, et tout d'une guerrière. Wolfgang était le mâle, et pourtant il était plus posé que sa femme en matière d'accord, et même s'il imposait parfois ses choix, il n'en restait pas moins compréhensif et attentif. Tout le contraire de la petite furie noire qu'avait été, dans le passé, Klavdia. Et qui à nouveau, semait la discorde dans tout le pays.
« Vous serez tous plus que bienvenus mais comme vous le faites vous même remarquer Wolfgang, les hommes ont la peur du loup en eux depuis des millénaires. Il nous sera difficile de tranquilliser chacun d'autant que ce ne sont pas que des champions que le poète a tiré de l'enfer avec lui. Il a semé nos villes de limons démoniaques et de cendres mais cela ne sont que des créatures mineurs. Les enfants ne sont plus les seuls à avoir peur du noir désormais et ce qui jouera le plus contre notre alliance, je le crains, ce sont ces chiens de l'enfer que personne ne peut voir mais qui vous mette en pièce en deux coups de pattes. Ils feront l'amalgame vous le savez n'est-ce pas... » Il hocha la tête, comme il savait déjà, il n'avait pas besoin de répondre. Enfin, en théorie. « Je m'engagerai. J'ai déjà donné ma parole en connaissance de cause. Ici je combattrai pour un monde en paix, dussé-je payer cette paix de mon sang. Je ne reculerai pas devant la peur des autres, toute destructrice soit-elle. » Il eut un sourire en coin. Les autres conseillers hochaient la tête, hormis Kveld qui préférait, dans ces cas là, se taire. « Nous savons ce qu'est qu'une guerre ouverte. » L'oeil de Wolfgang brillait. « Ce n'est pas notre première guerre. Mais j'espère la dernière. » « Aurors et chasseurs seront informés. Vous l'aurez remarqué Londres a doublé en affluence, n'agissez pas avant que j'ai parlé. Je ne veux pas sang inutilement versé. » Derrière Wolfgang, on voyait la mine renfermée de Fenrir. Un loup, ça ne se commande pas. Kveld, lui, avait un sourire. « Parlez à mes côtés Mr Orlov, il faut vous lavez de cette image de criminel qui vous colle à la peau. Croyez moi, c'est ce que nous avons de mieux à faire pour l'heure. Si vous ne gagnez pas leur confiance, c'est la guerre civile qui nous attends avec trois cent loups dans Londres. Nous n'avons pas droit à l'erreur. »
Derrière lui, Vasco avait grondé. Entre Lapyx et Nabor, Vasco le portugais avait un visage carré, ressemblant à son fils Masael, mais il avait dans le regard l'horreur de l'inquisition. Il se mit à parler, mais une langue qui n'appartenait qu'aux loups, une langue que même les plus jeunes n'auraient pu comprendre, partager par les plus purs d'entre eux.
« Il parle de confiance quand nous parlons de guerre. La guerre civile aura lieu, que l'on prenne n'importe quelle visage. Il n'y a pas de gentil ou de méchant. » « Il a raison. On nous avait dit la même chose à Stalingrad, Lacoon. » Lapyx reprenait alors. « On nous avait parler de paix, et après la guerre, n'a t-on pas mené une chasse aux loups dans tout le pays, pour nous exterminer? » « Nous ne nous ferons pas avoir deux fois. »
Vasco, Nabor et Lapyx avaient le visage fermé. Pas qu'ils avaient peur, pas que cette guerre ne les intéressait pas, mais ils n'avaient pas envie de voir leurs enfants et les membres de leur meute diminuaient à cause de quelques vexés, de quelques fous qui n'auraient rien compris. Wolfgang tiqua et semblât réfléchir, un moment. Kveld toussa alors, et eut un sourire amusé sur le bout des lèvres, puis reprit dans la langue des anciens, mais avec une voix douce, celle qui caractérisait les sages, et surtout les modérés :
« Lacoon, mon frère... Ceux sont des hommes. Leur sang coulera comme le notre. Cette guerre civile n'aura pas lieu, il a raison, si tu laisses cette vilaine face de côté. Redeviens Lacoon de Laconie, celui la même qui jadis fit les grandes épopées... » Kveld avança d'un pas, avec un sourire amusé sur les lèvres. « A t-on peur de ces hommes? Non. A t-on si peu d'intelligence que l'on resterait là, à les haïr d'être si bête? Écoute le, Lacoon. C'est ce que Moëris aurait fait, si elle avait été là. Redorez le blason de ton nom... Repense à ce que disait Perséphone à propos du nom. »
Wolfgang resta un instant silencieux, fixa la grande troupe, et finalement regarda à nouveau Rufus Scylence, dans les yeux.
« Les loups suivront la voie que je tracerais. Si votre voix me satisfait, alors nous la suivrons. » Ses yeux se firent plus foncer. « Mais je veux une chose en échange... J'exige la suppression de la brigade d'intervention sur les lycanthropes en tout genre. » Il y a un silence dans les rangs. « Ceci est l'unique et l'essentielle condition de ma participation à la guerre. En dehors de cela, je superviserais les actions de mes loups et je saurais les tenir. Il n'y aura aucun débordement. »
Les loups étaient une élite dressée, une élite qui savait quoi faire, et quand. Avec davantage de discipline que n'importe quel homme au monde.
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The Changelin'PR. AZAEL VAN HELLSING ► Histoire de la Magie
► MESSAGES : 1431 Dim 4 Juil - 16:25 |
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| Aaron Phoenix n'était autre que l'un des Aurors les plus reconnus du pays. On le vénérait au sein du bureau des Aurors pour ses affaires toujours bien mené. Il n'y avait que très rarement des effusions de sang, et il faisait toujours en sorte de maintenir une quelconque politesse entre lui et ses proies. En sommes, c'était un homme qu'on aimait pour ses manières d'être et qui n'avait que très peu d'ennemis. Aaron était un homme d'une quarantaine d'année. Et si on lui avait plusieurs fois proposer le poste de chef des Aurors, il l'avait refusé à plusieurs reprises pour avoir les coudes libres lors de ses affaires. Le fait de ne pas avoir à rendre des comptes à la bureaucratie du bled ne pouvait que lui faire apprécier son boulot.
Les cheveux poivre et sel, le regard de métal, une allure qui ne laisserait pas insensible une femme aussi effarouché soit-elle, il était près du Ministre lorsque les loups étaient entrés dans l'Atrium du ministère anglo-saxon. Sa baguette à porter de main, il ne cessait de dévisager au fur et à mesure de l'entretien les lycans présents dans la pièce.
Un sourire s'affichait à chaque fois qu'il en reconnaissait un qu'il avait vu sur affiche ministérielle pour annoncer qu'il était dangereux, ou qu'il fallait faire très attention à ce dernier pour diverses raisons tout aussi sombre que mystérieuse. Aaron se passa une main au niveau d'un oeil comme pour en retirer quelque chose qui le gêner. Les propos du ministre étaient surprenant, mais il était tout à fait normal que ce dernier voit à prendre tout ce qui était bon à prendre pour rectifier le tir de la connerie mangemort.
D'ailleurs, il avait eut un petit air surpris en ne remarquant point la présence de l'autre traînée de Cassandre. Visiblement, il n'y avait que très peu de mangemorts dans la troupe. Et les seuls mangemorts qui devaient y être n'était sûrement que des lycans, d'où leur présence ici.
Aaron ne pouvait, cependant, pas s'empêcher de penser que c'était tout de même facile de venir, de ramener sa poire avec un sourire mi-figue mi-raison, pour réparer les pots cassés que monsieur avait cassé. Néanmoins, préférant de loin garder ses opinions pour lui même, il n'en fit aucun mot ou geste qui pouvait trahir ses pensées.
Les lycans se mirent à jacter. C'était incompréhensible. Aaron trouvait cela totalement... Déplacé. Discuter dans une autre langue devant des personnes avec qui l'on souhaite passer un accord... Il y avait de quoi se méfier. Croisant ses bras, sa baguette étant passée (extrêmement) discrètement dans sa manche, il observa Wolfgang lorsque ce dernier reprit la parole.
- Les loups suivront la voie que je tracerais. Si votre voix me satisfait, alors nous la suivrons. Mais je veux une chose en échange... J'exige la suppression de la brigade d'intervention sur les lycanthropes en tout genre. Il y a un silence dans les rangs. Ceci est l'unique et l'essentielle condition de ma participation à la guerre. En dehors de cela, je superviserais les actions de mes loups et je saurais les tenir. Il n'y aura aucun débordement.
... Ce fut la pensée d'Aaron en ce moment précis. Amos sortit des toilettes à ce moment précis, invisible aux yeux de tous.
- Mais bien sûr ! Aussi, nous vous offrirons une centaine de vierge tous les ans que vous pourrez massacrer à votre guise pour le simple plaisir sans pour autant toucher à la population sorcière. C'est fort gentil de votre part ! On en demandait pas tant.
Lui qui était, d'habitude, si silencieux lorsqu'il y avait des discussions du genre au sein de son ordre, il avait carrément échapper à son impulsion que de continuer dans la provocation. Car oui, le sorcier prenait cette exigence comme une provocation.
Retirer la brigade d'intervention des lycanthropes... Et pourquoi pas leur donner les clés de Gringott's, les armoiries de Poudlard, et leur offrir les postes dans la haute sphère de la société sorcière. Ils ne manquaient vraiment pas de culot.
(zero's inc.) | |
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InvitéInvité
Dim 4 Juil - 23:04 |
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| feat Leandre et la Meute de LetoDans les rangs qui se tenaient bien sage derrière Wolfgang, certains savaient déjà qu'ils ne piperaient mot et ressortiraient comme ils étaient venus, qu'importe l'issue de la négociation, dans un silence obséquieux. C'était le cas de la plupart des jeunes car il ne convenait pas de parler quand la parole était aux anciens. Pourtant ce qui se disait les touchait tous et si l'on vit l'impressionnant Vasco prendre la parole avec feu dans l'ancienne langue des loups, que tous ici ne comprenaient pas, il fallut bien se résoudre à garder bouche clause. C'était difficile pour les jeunes loups qui avaient de ces caractères bien trempés et grande gueule comme Leandre de Lycie. Magnifique dans ses très longs cheveux roux sombres, qu'elle avait tressés sur ses tempes comme à la guerre pour qu'ils ne la gênent pas, elle se trahissait parfois en quelques tic nerveux. Elle portait fièrement à la ceinture, le glaive de son père et le sien. Elle ne comptait bien sûr pas s'en servir avant d'être ressortie du grand bâtiment mais c'était ainsi qu'une princesse de Lycie se devait de paraître en temps de guerre: prête. Et elle n'était pas la seule. Les réponses du ministre de la magie lui paraissaient timorées quoique pleines de prudence et de bon sens. Elle n'y trouvait pas tout à fait son compte mais comme force d'autre elle suivrait Wolfgang quoiqu'il décide, et elle admirait chez le sorcier, l'effort de diplomatie. Elle ne l'en aurait pas cru capable à la vérité. Mais ils avaient cette chance que Londres avait récemment changé de gouverneur. Celui là était bien plus mesuré et ouvert que le précédent. - Les loups suivront la voie que je tracerais. Si votre voix me satisfait, alors nous la suivrons. Mais je veux une chose en échange... J'exige la suppression de la brigade d'intervention sur les lycanthropes en tout genre. Ceci est l'unique et l'essentielle condition de ma participation à la guerre. En dehors de cela, je superviserais les actions de mes loups et je saurais les tenir. Il n'y aura aucun débordement.Dans leur rang, personne ne cilla. La proposition lui parut juste, d'autant que placée du mauvais côté, elle voyait tout l'intérêt de la requête de Wolfgang Orlov. Sa main passa sur les lanières de cuir de l'arme de son père avec une tendresse toute particulière. Seul Lykos, qui se tenait à côté d'elle s'en aperçut mais il ne dit rien, respectant l'intimité de la belle rouquine au teint hâlé. Il était rare de surprendre ce genre de geste chez Leandre car elle était très pudique quand quelque chose importait réellement à ses yeux. Mais très vite l'instant s'envola comme un autre sorcier prenait la parole, les yeux noisettes de Leandre fondirent sur l'arrogant qui osait: - Mais bien sûr ! Aussi, nous vous offrirons une centaine de vierge tous les ans que vous pourrez massacrer à votre guise pour le simple plaisir sans pour autant toucher à la population sorcière. C'est fort gentil de votre part ! On en demandait pas tant.C'en était beaucoup trop pour elle, elle bouillait de colère à l'intérieur. Comment osait-il? Devant Wolfgang et devant tous les anciens, ce gamin! Par réflexe sa main saisit directement la garde de son glaive spartiate mais Lykos la retint avec conviction, lui imposant un regard dur mais affectueux à la fois. - Calme toi Leandre. Si quelqu'un te voyait..., conseilla-t-il tout bas. Sur le moment elle lui retourna un regard de petite sauvageonne mais se radoucit très vite. Elle avait du mal à s'opposer si franchement à lui ces temps-ci. Il lui avait redemandé d'être sa femme deux jours auparavant, voyant que Reagan de Nicée ne semblait toujours pas prêt de s'intéresser à elle de la façon dont elle aurait aimé. Mais elle avait refusé. Encore. Et si à elle ça faisait mal, parce qu'ils étaient amis depuis l'enfance, pour lui ce devait-être un supplice. D'autant qu'il ne s'était même pas mis en colère - du moins pas contre elle. Lykos oubliait un instant le reste, ne regardant plus que Leandre mais elle détourna le regard et lui, dut lui lâcher la main, puisqu'elle avait retrouvé cet air déterminé et furieux que lui avait donné le stupide orateur qui avait pris la parole en dernier... feat Rufus, Lilith & co.- Calmez vous Aaron. Visiblement Mr Phoenix n'était pas le seul à qui les derniers mots de Orlov n'avaient pas plus. Conscient du malaise, le ministre se devait de réfléchir vite. Évidemment il comprenait les motivations du lycan, mais d'un autre côté il doutait que l'opinion publique ait pu accepter si facilement la dissolution d'une institution telle que la brigade d'intervention sur les loups garous. Il eut un bref regard pour Grey et Van Hellsing, qui pourtant n'appartenaient même pas à la législation. - J'entends bien Mr Orlov. Mais vous comprendrez qu'il m'est difficile de vous promettre une telle chose sans avoir consulter le reste de mes ministres. Je n'agirai pas en despote bien que nous soyons tous dans l'urgence., comme il disait cela une secrétaire rédigeait une note de service pour les étages supérieurs qui s'envola à la vitesse de l'éclair, Vous comprenez bien que quand bien même j' accepterai vos conditions..., des petits messages lui arrivaient déjà, qu'il lisait tout en continuant de parler quoiqu'il jugea que c'était inconvenant, ... ceci ne s'appliquerait qu'à l'Angleterre seule, car je n'ai pas autorité au delà de ces frontières en matière de lycanthropie du moins. Par ailleurs, les chasseurs continueront à servir comme ils l'ont toujours fait, ceci n'excluant pas d'avoir à tuer un loup ayant perdu tout contrôle si nous ne pouvions pas le maîtriser autrement. Il n'a jamais été dans ma politique de prôner la violence et le meurtre mais vous saurez aussi bien que moi que certaines situations ne laissent guère d'autres options., il laissa passer un instant recevant d'autres messages des derniers ministres, la plupart étaient outrés mais surtout dépassés par la situation, et s'en remettaient à sa bon décision, de même, ceci ayant pris acte, il ne sera pas question que l'Angleterre devienne une terre d'asile pour les loups persécutés dans les autres pays. La population serait affolée et nous plongerions dans la guerre civile. Nous pouvons nous entendre chacun sur nos conditions à condition de regarder aux intérêts de chacun. J'espère que vous le comprenez.Il n'avait cependant pas encore accepté mais cela dit son discours s'adressait tant aux loups qu'aux sorciers. Il fallait bien comprendre qu'il n'était en réalité guère en position de négocier. Il ne s'agissait pas de lutter contre une poignée de bandit, mais contre l'enfer sur terre. | |
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Wolfgang S. OrlovDANGER POTENTIEL ► roi des lycanthropes.
► MESSAGES : 585 Lun 5 Juil - 19:42 |
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Wolfgang avait la figure implacable des anciens. Et pour ce qu'il allait dire, il était normal qu'il soit implacable. Il était de son devoir de mâle Alpha de protéger les intérêts de sa meute. Il ne bougerait pas, et quoi que l'on dise, il resterait ainsi. Si Rufus disait non, alors Wolfgang sortirait de cette bâtisse, il ferait sa guerre. Sans doute qu'elle ne mènerait nulle part, mais les guerres ouvertes ne menaient jamais nulle part de toute façon.
« En dehors de cela, je superviserais les actions de mes loups et je saurais les tenir. Il n'y aura aucun débordement. » « Mais bien sûr ! Aussi, nous vous offrirons une centaine de vierge tous les ans que vous pourrez massacrer à votre guise pour le simple plaisir sans pour autant toucher à la population sorcière. C'est fort gentil de votre part ! On en demandait pas tant. » « Et ma main dans ta gueule, tu la veux? C'est pour l'équité! »
C'était Reagan qui avait parlé, d'une voix forte. À ses pieds, les deux petites têtes de Rafael et Céleste regardaient leur père. À ses côtés, Masael et Loki le regardaient, amusés. Reagan avait toujours été le plus impulsif, et si Masael était plus fort et plus baraqué, il n'en restait pas moins plus mesuré. Reagan était terrible dans ces moments là, et manquer de respect à la meute revenait à leur manquer de respect à tous. Vasco, Nabor et Lapyx huèrent également, accompagnés de Cerberus, Goliat, Egon et leurs meutes entières. Un brouhaha incompréhensible qui emplit un instant le vaste hall. Kveld leva le bras en l'air et le silence fit taire tout le monde. Wolfgang n'avait pas même eut à ciller.
« Calmez vous Aaron. »
Derrière Rufus, Abaddon regarda Rufus avec un sourire amusé. En tant que non-humain, qu'être entièrement alchimiste, Abaddon ne prenait pas part à la guerre à proprement dit. Comme il était d'une loyauté sans faille, il suivrait Rufus Scylence et Lilith Grey où qu'ils aillent, comme il les juger tous deux dignes de sa plus grande confiance. En face, les loups de Wolfgang fixaient l'imprudent. Il ne passerait pas la guerre. Tout le monde le savait maintenant.
« J'entends bien Mr Orlov. Mais vous comprendrez qu'il m'est difficile de vous promettre une telle chose sans avoir consulter le reste de mes ministres. Je n'agirai pas en despote bien que nous soyons tous dans l'urgence. » Il hocha la tête. Cela, il le comprenait. Lui même ne le faisait pas, et dieu sait qu'il pourrait pourtant, comme les meutes le suivaient. « Vous comprenez bien que quand bien même j' accepterai vos conditions... » Froncement de sourcil. Quand bien même? Derrière lui, Kveld arquait un sourcil. S'il était un loup et un pacifiste, il ne voyait lui même pas le mal à supprimer une telle brigade d'assassin. « .. ceci ne s'appliquerait qu'à l'Angleterre seule, car je n'ai pas autorité au delà de ces frontières en matière de lycanthropie du moins. Par ailleurs, les chasseurs continueront à servir comme ils l'ont toujours fait, ceci n'excluant pas d'avoir à tuer un loup ayant perdu tout contrôle si nous ne pouvions pas le maîtriser autrement. Il n'a jamais été dans ma politique de prôner la violence et le meurtre mais vous saurez aussi bien que moi que certaines situations ne laissent guère d'autres options. De même, ceci ayant pris acte, il ne sera pas question que l'Angleterre devienne une terre d'asile pour les loups persécutés dans les autres pays. La population serait affolée et nous plongerions dans la guerre civile. Nous pouvons nous entendre chacun sur nos conditions à condition de regarder aux intérêts de chacun. J'espère que vous le comprenez. »
Il y eut un silence complet, mais à la figure fermée de tous les loups, cela ne passait visiblement pas. Derrière Rufus, Abaddon perdait ce sourire, sans pour autant virer dans la grimace. Il reprenait ce visage statique. Wolfgang, quant à lui, se tourna vers Kveld. Ce dernier, le visage aussi carré et virile, mais tout de même plus doux, eut un sourire amusé sur le bout des lèvres et avança d'un pas. Il était Conseiller des Conseillers, le plus sage disait-on. Il eut une légère révérence. Wolfgang secoua la main, comme si Kveld, en le fixait, demander la parole.
« Les loups ont toujours vécu sans chaîne ni patrie que celle de leur meute. Il va de soit que vous ayez peur de voir pulluler une bonne centaine de loup sur les terres de l'Angleterre, mais par cent fois nous avons fouler vos terres sans que jamais il n'y ait de grand incident, voir même aucun. Si vous n'acceptez pas cette condition, aucun d'entre nous ne suivra votre voie, et sur le champ de guerre contre les limons de l'enfer, nous nous assurerons par nous mêmes que notre race soit protégée de ce genre de chasse. Il va de soir que vous avait tout à gagner à renoncer à la brigade d'intervention, et à nous accepter tels que nous sommes. Il va de soit que nous, loups, n'accepterons pas de nous battre avec des hommes qui nous enferment en cage, dangereux ou non. J'espère que vous le comprenez. »
Kveld Ulfr, le plus connu des loups après Lycaon dans la culture moldue et sorcière. Kveld Ulfr, qui dans le passé avait écrit un grand hymne en norvégien, et qui conservait dans son anglais la trace indélébile de son passé dans les pays du nord, lui qui avait marché à travers le monde, sous différents noms, sous différents habits, et qui aujourd'hui faisait face dans toute sa simplicité à celui qui se devait être la figure de proue de l'Angleterre. Cet homme rachitique, mais fort dans le dedans. Kveld aussi était fort, mais d'une force paisible, comme celle d'une nature harmonieuse. Wolfgang, à côté de Kveld, ressemblait à son double, en plus droit, et en plus sévère. Deux frères, en somme.
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InvitéInvité
Mar 6 Juil - 19:53 |
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| La meute de Leto brillait pas son calme, intimé en silence par Leto elle même. On savait les sauvageons cruels et sans pitié. Mais on ne connaissait que trop mal leur grande retenue. Aussi quand une voix parmi les autres tinta à l'oreille de Lykos de Qadesh, le deux-fois-refusé, il siffla pernicieusement: « Et ma main dans ta gueule, tu la veux? C'est pour l'équité! » « C'est d'un chic. » Mais il ne dit rien de plus surprenant un sourire sur les lèvres de Leandre qui lui fit l'effet d'une balle d'argent dans le coeur. Que lui trouvait-elle à ce rustre? Il fallait qu'il soit bien simplet pour ne pas encore savoir qu'elle l'aimait comme seuls les enfants de Seth aime, ou bien méchant pour faire comme si de rien n'était. Lykos n'aimait pas Reagan, il ne l'avait jamais aimé et cela ne s'arrangerait sans doute jamais. Après tout, c'était à lui qu'il devait ce surnom ridicule de deux-fois-refusé. Leandre quand à elle détaillait les visages des hommes, sachant pertinemment que le tranchant de son glaive passerait sous la gorge du petit prétentieux qui s'était moqué de Wolfgang, et d'eux tous par la même occasion. Son sourire s'envola comme elle oubliait Reagan, une chose qu'elle avait très vite appris à faire. Et puis elle n'avait guère la tête à se pencher sur un amour frustré, la guerre prenait le pas surtout pour elle qui n'avait pas de famille après elle. Kveld parla et comme on le savait sage, Leandre se détendit. Si quelqu'un pouvait calmer la situation c'était sans doute lui. De l'autre côté le Ministre continuait de recevoir des petits messages qu'il lisait d'un oeil, sans jamais manquer de respect. Il avait sans doute perçu le changement de direction d'Abaddon Van Hellsing. Le calme trop marqué de Lilith Grey, mais il ne pouvait pas tout céder sans s'être assuré d'un minimum de chose. « Les loups ont toujours vécu sans chaîne ni patrie que celle de leur meute. Il va de soit que vous ayez peur de voir pulluler une bonne centaine de loup sur les terres de l'Angleterre, mais par cent fois nous avons fouler vos terres sans que jamais il n'y ait de grand incident, voir même aucun. Si vous n'acceptez pas cette condition, aucun d'entre nous ne suivra votre voie, et sur le champ de guerre contre les limons de l'enfer, nous nous assurerons par nous mêmes que notre race soit protégée de ce genre de chasse. Il va de soir que vous avait tout à gagner à renoncer à la brigade d'intervention, et à nous accepter tels que nous sommes. Il va de soit que nous, loups, n'accepterons pas de nous battre avec des hommes qui nous enferment en cage, dangereux ou non. J'espère que vous le comprenez. »Le Ministre semblait plongé dans une réflexion intense. Un dernier petit papier arriva qui lui tira un étrange sourire puis il répondit: « J'entends bien, cela me parait même être la parole d'un homme de bon sens. Je ne faisais que vous mettre en garde contre les dérives de notre accord, vous comprendrez que je ne puisse rien laisser aux hasards. Quoiqu'il en soit, je suis disposé à accepter vos termes à cette seule condition que la population lycane ne double pas déraisonnablement, et que vous continuiez à vous participer au recensement comme le reste de la population d'ailleurs. », il ne transigerait pas là dessus. C'était un impératif. Comme il attendait une réponse de la part de ses hôtes inattendus, Miss Metzcalli, la petite secrétaire latine lui fit signe: « Monsieur le Minsitre, il y a une possibilité devant les locaux de la Gazette.... » « C'est très convenable. Je m'exprimerai de toute manière vous pouvez convoquer. »Elle partit et Scylence, qui n'avait pas pour habitude de dissimuler les choses reprit la parole: « J'ai prévu de m'exprimer dans la demi-heure devant les locaux de la Gazette du Sorcier. Il serait bien vu que vous preniez également la parole Wolfgang si nous sommes d'accord? »*** Les journalistes de la Gazette avaient visiblement bien organisé les choses quoiqu'en un temps record. La tribune était réunie et quelques intellectuels pour essayer de prendre le Ministre au piège de ses propres mots mais surtout, des londoniens qui avaient pu avoir l'information de dernière minute. Il y avait une foule assez conséquente quand Rufus sortit pour prendre la parole dans son costume gris rassurant. Il avait refusé de parler depuis le balcon. Il n'était pas un roi, ni un homme au dessus des autres. Il était au service des autres, pour le temps de son mandat du moins. « Monsieur le Ministre, on dit que vous avez reçu Wolfgang Orlov au Ministère? Est-ce une rumeur ou est-ce bien LE Wolfgang Orlov? Celui à qui nous devons de voir l'apocalypse frapper à notre porte.» Et les questions continuèrent de fuser jusqu'à ce que le Minsitre fasse signe de se taire. Difficile d'en placer une quand on vous assaillait de questions. Mais c'était tout naturel. « Non ce ne sont pas des rumeurs, et comme vous pouvez le constater, Monsieur Orlov est même ici les côtés.» un incendie de flash photographique s'embrasa devant les deux hommes, « Mais avant que de le laisser parler pour lui même j'aimerai vous dire ces quelques mots. A mon intronisation j'avais dit que si vous cherchiez un homme de convention, vous seriez bien mal avisé de me choisir. Vous m'avez fait confiance, je vous demanderai donc de continuer. Il ne s'agit pas de moi, ni de vous, ni même de Monsieur Orlov. Comme vous le soulignez justement Miss Skellington, l'apocalypse est à notre porte. Chacun est concerné, sorciers comme moldu, ce n'est pas seulement le monde magique qui est touché et dans des temps aussi lugubres, il m'aurait paru peu judicieux de fermer mon oreille à quel parti que ce soi. J'ai donc pris la décision d'écouter ce que Monsieur Orlov avait à dire et nous sommes convenus, avec l'ensemble des ministres, qu'il était de l'intérêt de tous de nous allier contre le fléau qui nous menace tous, hommes comme loups, sorciers comme moldus. Les gouvernements non-magiques ont bien entendu été informés dès la toute première semaine par mon prédécesseur. Je fais transmettre en ce moment même une note de service aux ministères étrangers pour les informer de la politique de collaboration que l'Angleterre adoptera désormais aux côtés de Monsieur Orlov. Certaines mesures ont été prises d'urgence afin de pourvoir aux termes de notre entente. Ainsi, l'unité de capture des loups-garous sera purement et simplement supprimée. » , l'annonce fit l'effet d'une bombe. De nouveaux les flashs crépitèrent et les questions étaient envoyées à la volée, mais le Ministre ne se laissa pas déstabiliser, « ... vous comprendrez que nous ne pouvons pas demander aux lycantrhopes de nous prêter main forte si nous les attendons avec des balles d'argent. Cette mesure n'affectera en rien les conditions de recensement, non plus que le fonctionnement de la commission d'examen des créatures dangereuses, non moins que celui du l'agence de conseil contre les nuisibles Mrs Voltz. Non l'unité de chasseurs d'élite n'est pas supprimé Monsieur Westwick, ne soyons pas ridicule je vous prie un peu de calme. Oui c'est une décision qui a été prise à moindre consultation, dans l'urgence. J'en conviens. Mais c'est le rôle d'un Ministre de la Magie que de savoir réagir dans l'urgence, soyez assuré qu'aucune décision n'a été prise qui ne soit pas dans l'intérêt de la population. »« Monsieur Orlov qu'avez vous à dire aux honnêtes gens?»« Les mois de terreur sont-ils fini Monsieur Orlov?»« Que répondrez vous à vos détracteurs?»« Comment comptez vous gagner la confiance du peuple Monsieur Orlov?»«Est-ce que vous avez vraiment un tatouage en forme de tête de mort sur l'avant bras?»«Monsieur Orlov! Monsieur Orlov une question pour le guide du lunard, le mensuel de la lycanthropie Monsieur!»Rufus eut un sourire franc devant l'enthousiasme de la foule et des journalistes. Visiblement on lui faisait suffisamment confiance pour faire confiance à Wolfgang, pour peu qu'il ne se montre pas trop froid et qu'il n'aborde pas la question de l'immigration comme le lui avait conseillé Miss Metzcalli en débriefing. Rufus y répondrait, cela passerait toujours mieux. Le Ministre se retourna vers son nouvel allié, fort d'un nouveau feu. Il se tenait devant tous grand et sûr et c'était pour cela, et uniquement pour cela qu'on lui prêtait tant de confiance. | |
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InvitéInvité
Mar 6 Juil - 22:26 |
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| Amos avait suivi l'intégralité de la scène. Enfin, à peu de chose près si l'on comptait son cours voyage au toilette. Quoiqu'il en soit, la réplique de l'auror lui arracha un sourire. Le latino finit par secouer la tête. Il y avait quelque chose d'étrange sur son visage invisible. Amos semblait comme... Dégouté. Il n'arrivait pas à comprendre comment on pouvait traiter avec des gens pareils. Certains des leurs mettaient en péril la sécurité des plus petits par leur simple désir de chair ou d'étaler leur malédiction sur des jeunes enfants. Qui d'ailleurs, avaient une chance sur deux de mourir pendant la transformation. C'était quelque chose qu'Amos trouvait totalement detestable. A priori, il n'avait rien contre les lycans qui se soumettaient au régime du ministère. Mais c'était contre ces rebelles... Ces vermines. Il ne visait pas nécessaire les lycans de Wolfgang... Mais il restait persuadé que parmi eux, il y en avait... Il y en avait qui n'attendait que ça. Amos soupira avant de réapparaître doucement, sortant de son invisibilité de façon prudente, de façon à ce que personne ne remarque sa présence soudaine. Faire en sorte, qu'il était toujours là. Un tour de passe-passe qu'il exécutait toujours avec un brio particulier. Se passant une main dans les cheveux, il braqua son regard métallique une dernière fois sur la petite foule dans le hall avant de prendre l'ascenseur en direction du niveau 4 : le Département de la Coopération Magique nationale & internationale. ¤¤¤¤ A son retour au bled, il lança un bref regard à Ekaitz qui se leva de son fauteuil, délaissant une charmante créature. Ekaitz ne m'y pas longtemps à voir qu'il venait de se passer quelque chose d'important. Amos avait la gueule des mauvais jours, et ce n'était visiblement pas une bonne nouvelle. S'arrêtant quelques instants pour écrire deux, trois mots sur un papier qu'il roula en boule pour la jeter dans les flammes au centre de la pièce, il rattrapa Amos en quelques foulés. ¤¤¤¤ Lorsqu'Amos entra dans la grande pièce, au sous-sol du bâtiment, il porta directement la main dans sa poche pour en retirer une baguette sombre. Au centre de la pièce sphérique, il y avait un grand piédestal qui portait une grande sphère transparente contenant un liquide argenté. La pièce était étrange... Il n'y avait pas d'autres sources de lumière. Il y avait, bien entendu, les aérations, mais aucune lumière. Il n'y avait pas grand chose dans la pièce. Si ce n'est un petit bureau au fond de la pièce, à l'opposé de la porte. Amos se dirigea directement vers la pensine tout en faisant sortir de sa tempe, grâce à sa baguette, son souvenir sous forme d'un filament argenté, pour la plonger directement dans le liquide argenté. A ce moment-là, Ekaitz entra dans la pièce, refermant la porte derrière lui. Deux secondes après, les chefs de famille et les quatre plus grands chamans apparurent autours du piédestal. La scène qui venait d'avoir lieu à l'Atrium, se déroulait à présent devant leurs yeux... Comme si ils y étaient. ¤¤¤¤ - Et bien... ça promet. Fit l'un des chamans, dans un sourire. - Ne te montre pas aussi arrogant 'Rico... Ils sont important et nécessaire à la destruction des démons. répliqua Joaquìn Machado. - Quoiqu'il en soit, vous allez devoir y réfléchir. Moi, je retourne sur place, y chercher des informations. J'aime pas ça.Amos lança un regard froid autours de lui, tandis qu'Ekaitz demanda : - Et ton visa ?Amos ne put s'empêcher de sourire. | |
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Wolfgang S. OrlovDANGER POTENTIEL ► roi des lycanthropes.
► MESSAGES : 585 Mar 6 Juil - 22:33 |
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| « J'entends bien, cela me parait même être la parole d'un homme de bon sens. Je ne faisais que vous mettre en garde contre les dérives de notre accord, vous comprendrez que je ne puisse rien laisser aux hasards. Quoiqu'il en soit, je suis disposé à accepter vos termes à cette seule condition que la population lycane ne double pas déraisonnablement, et que vous continuiez à vous participer au recensement comme le reste de la population d'ailleurs. » « Ce nous semble à tous correcte. »Kveld eut un sourire, se retourna vers Wolfgang qui voyait en cela tout au plus une paperasse inutile, mais si cela plaisait au bon ministère anglais, il n'allait quand même pas râler. Il avait là une grande avancée pour sa race. Wolfgang hocha la tête, faisait comprendre que c'était d'accord pour lui. Kveld s'était rapproché, et s'était remis à sa place, c'est à dire derrière Wolfgang, cette montagne implacable. « J'ai prévu de m'exprimer dans la demi-heure devant les locaux de la Gazette du Sorcier. Il serait bien vu que vous preniez également la parole Wolfgang si nous sommes d'accord? » Wolfgang hocha à nouveau la tête. « Si l'on me le demande, alors je le ferais. »Tout cela semblait clair. Sans réellement savoir ce que cela signifiait, parler à la presse. *** La tribune, la foule, les odeurs, les parfums, les présences. Dehors, la nuit constante causée par le chien du mal, la belle et ténébreuse Klavdia. Wolfgang se tenait droit comme un piquet. Il était seulement accompagné de Kveld, comme il le savait le plus sage, et surtout le plus apte à le garder si jamais la situation s'envenimait. Jusqu'à maintenant, Wolfgang avait toujours connu la fureur des hommes, leur cruauté, leur xénophobie. Petit, il avait pris des pierres. Plus grand, ça avait été des jurons. Et adulte, ce fut des balles. De toute sa longue vie, il n'avait jamais compris leur indifférence, et se trouvait là, confronté à leur nombre, mais à leur regard surtout, il sentait tout le poids de son existence sur ses épaules. Kveld, lui, avait été protégé de tout cela. Dans les bras de Moëris, il avait appris la vie. Lui avait appris la vie sous les pierre des paysans du pays de Canaan. « Monsieur le Ministre, on dit que vous avez reçu Wolfgang Orlov au Ministère? Est-ce une rumeur ou est-ce bien LE Wolfgang Orlov? Celui à qui nous devons de voir l'apocalypse frapper à notre porte.» Avant même que Wolfgang ne comprenne l'intérêt de la question et ne gronde, Kveld posa sa main dans le creux de son dos, serrant sa chemise noire, sobre. Le chef Alpha détourna les yeux, un instant, et regarda ailleurs un instant, oubliant la situation, oubliant le lieu. Il était plongé quatre millénaires dans le passé. Il avait neuf ans, et il marchait dans la rue. Une brebis dans le champ du coin avait été retrouvé égorgé, mais à peine touchée. Lui, l'enfant aux yeux noirs comme les chiens, dont on savait qu'il ne faisait que passer dans le pays, on l'avait pris et pendu par les pieds, le frappant à coup de bâton en jurant sur son nom. Il n'avait pas pleuré, juste hurler sous la douleur, comme il était jeune et qu'il ne savait pas encore retenir ses cris. Moëris était intervenue, pour le sauver, et après ça... Oui. Après ça, on en avait pas reparlé. Il ne l'avait pas fait. Il n'avait rien égorgé. Il releva le nez, reprenant le fil de la conversation, et regarda Kveld au dessus de son épaule. Le « norvégien » souriait alors, plutôt content de la réponse. Si Kveld était content, alors c'était assez pour Wolfgang, qui hocha la tête. « Mais c'est le rôle d'un Ministre de la Magie que de savoir réagir dans l'urgence, soyez assuré qu'aucune décision n'a été prise qui ne soit pas dans l'intérêt de la population. »« Monsieur Orlov qu'avez vous à dire aux honnêtes gens?»« Les mois de terreur sont-ils fini Monsieur Orlov?»« Que répondrez vous à vos détracteurs?»« Comment comptez vous gagner la confiance du peuple Monsieur Orlov?»«Est-ce que vous avez vraiment un tatouage en forme de tête de mort sur l'avant bras?»«Monsieur Orlov! Monsieur Orlov une question pour le guide du lunard, le mensuel de la lycanthropie Monsieur!»Wolfgang avança d'un pas, mais son pas à lui semblait être le pas d'un géant. Kveld resta à sa place, comme un garde du corps, les bras dans le dos, alors qu'il était plus que cela, un conseiller, un homme important. Un sage parmi les sages. Le russe regarda le monde, d'un regard circulaire, et se pencha, afin d'être à niveau du micro – si seulement ça avait été possible, vu ses deux mètres passés. « J'ai été responsable d'une chose horrible, et je ne peux pas me lamenter sur cela. Il est de mon devoir d'aider à réparer cette erreur, et si je peux jurer une chose dans ma vie et la tenir, ça serait bien celle-ci : nous aiderons activement, mon peuple et moi-même, dans la lutte dans le poète. Je ne peux pas promettre une date, un temps précis, mais le plus vite sera le mieux. » Il remonta ses deux manches, sans crainte, et les montra : « Je n'ai pas de tatouage, pas plus que vous... Enfin, à moins que vous n'en ayez? » Il arqua un sourcil. Derrière, Kveld eut un petit rire, amusé. « Mes détracteurs avaient toutes les raisons de se méfier de moi, et je ne vous dirais pas non plus que j'ai changé, mais je dis simplement que j'ai compris que ce n'est pas un univers où nous pouvons vivre, et qu'il faut que tout cela cesse. Nous ne réussirons pas seuls, et vous non plus. Il est plus intelligent d'associer nos forces que de rester bornés, chacun de notre côté. Que les honnêtes gens ne me pardonnent pas, je le conçois. Pour toutes les morts que mes actes ont engendré, pour tout ceux qui ont souffert, je ne suis pas pardonnable. Mais si je peux aider ceux qui sont encore en vie, si cela peut me racheter un tant soit peu, alors je le ferais. » Il se redressa, un peu. Il n'avait pas pour habitude de s'arquer, et posa son regard sur le... Lunard? « Une question? »Wolfgang ne semblait pas à l'aise, mais il parlait comme il le pouvait, et s'il cherchait ses mots, et si sa voix sonnait de tous les accents du monde, il avait pourtant ce visage autoritaire et sévère, qui donnait l'impression d'être sincère – et il l'était. Et comme sa voix était grave et chaude, on s'attendrait presque à des miracles. | |
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InvitéInvité
Jeu 8 Juil - 14:03 |
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| Les choses suivaient le plan prévu et tout ce déroulait sans accroc. Oh bien sûr les journalistes de presses à sensation et de presses féminines s'étaient invités malgré l'avis du Minsitre mais il s'y était attendu. Wolfgang faisait une performance suffisamment convaincante pour charmer son audience et s'il y eu bien quelques soupirs de déception quand il infirma l'anecdote sur son éventuel tatouage - Rufus crut même entendre un je peux vous montrer le mien si vous voulez - le sourire confiant de la petite stagiaire en communication laissait le Ministre confiant.
La seule erreur que fit le lycan fut sans doute d'accorder une question au guide du lunard. Rufus jeta un petit regard entendu à Wolfgang comme lui signalant qu'il compatissait par avance mais le mal était fait:
« Avez vous des liens de parenté avec le célèbre animateur Julius Lelycan? Est-ce que vous allez participer à l'émission spécial de noël prochain? »
On entendit d'autres soupirs enthousiastes, la plupart des journalistes sérieux attendant leur tour pour poser des questions. Certaines faisaient remarqué que Mr Orlov avait le même sourire que Julis mais qu'il était beaucoup plus ténébreux, ce qui en soit n'était pas un mal. Derrière le Ministre, Talia Metzcalli avait un vague sourire moqueur. Elle ne voyait pas de rapport entre l'énorme tignasse rousse de LeLycan et Mr Orlov, et d'ailleurs elle doutait qu'un homme comme lui s'intéresse à ce genre d'émissions mais que voulez vous... Scylence finit par lever une main osseuse, imposant le silence. Puis il annonça que la conférence était terminée et que d'autres informations arriveraient très bientôt.
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