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 Romance oubliée et réminiscences [PV Kassy]

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PROFIL & INFORMATIONS









Anonymous

Invité
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Romance oubliée et réminiscences [PV Kassy] #Dim 20 Juin - 14:39


    Cela devait bien faire une heure que l’entraînement de l’équipe de Quidditch de Gryffondor avait pris fin. Poursuiveurs, batteurs et attrapeur s’étaient déjà rapidement séparés, suite aux habituelles dernières réprimandes sur le jeu et la tactique du grand Roman Konstantine, capitaine talentueux d’origine hongroise, très porté sur les stratégies et la qualité de ses joueurs. Le match ultime opposant leur équipe à Serdaigle approchait à grands pas et Konstantine se faisait en effet de plus en plus rigoureux. Matthew, douché, son balai à ses côtés, venait de s’offrir un jus de citrouille bien frais dans la Grande Salle. Comme à son habitude, l’entraînement s’était déroulé après le dîner, et on avait bien fait comprendre, une nouvelle fois, aux joueurs qu’ils ne devaient pas se remplir l’estomac inutilement avant le début de la séance. Il devait désormais bien être dix heures et demi du soir, et une entorse au couvre-feu sévère a été accordée aux joueurs de l’équipe, en raison de la longue occupation des trois autres équipes sur le terrain ; Gryffondor n’avait plus que les heures tardives pour s’entraîner. Bien entendu, ils avaient tout de même été escortés et surveillés par un professeur et un Auror en-dehors du château au vu des dernier évènements. « Même s’il ne faut pas oublier non plus que les protections de l’enceinte de l’école restent solides », avait rappelé l’Auror, pour achever de convaincre les joueurs qu’ils ne couraient qu’un danger minime en sortant du bâtiment mais en restant dans le parc.

    La Grande Salle, encore éclairée par des dizaines de bougies, était déserte. Les coéquipiers de Matthew avaient depuis longtemps délaissé les pièces du rez-de-chaussée pour rejoindre celles de la tour de Gryffondor et l’on ne voyait passer qu’une poignée de passants occasionnels dans le couloir adjacent à la Grande Salle : des professeurs, des Aurors, des préfets ou, de temps à autres, des fraudeurs de passage. Matthew était seul, sa cruche dorée de jus de citrouille à ses côtés et son verre d’argent dans la main. Il se sentait bien. Ce silence apaisant lui faisait oublier les tracas des BUSE et le stress engendré par l’approche de son premier affrontement face à Poufsouffle, ainsi que les malaises passagers lui traversant violemment l’esprit lorsqu’il restait trop longtemps les yeux rivés sur ce ciel démoniaque qui continuait à hanter l’atmosphère.
    Aux alentours de onze heures, une Auror à la longue chevelure brune se rendit compte de sa présence. Elle n’avait pas l’air en colère, juste surprise ; un élève aussi exposé dans la Grande Salle, en train de siroter la concoction rafraîchissante typique au monde des sorciers et un Nimbus 2003 et une robe de sorcier rouge et or à ses côtés supposaient aisément qu’il avait en sa possession une autorisation des hautes instances. Matthew sut cependant que son temps de rêverie sur les bancs de la table des Gryffondor touchait à son terme et, bien qu’ayant tendu posément le parchemin signé de Lilith Grey, l’Auror lui demanda fermement de monter immédiatement à la tour de Gryffondor.

    Le silence régnait dans les couloirs, les portraits se terraient dans le coin de leurs peintures. Ils n’étaient pas dans leur état normal, et devaient ressentir la progression du Mal au-delà du château. Ils faisaient peine à voir, les traits déformés par la crainte dans leur sommeil de personnages fictifs ou décédés. Dans la journée, ils ne peignaient jamais leur physionomie de cet air terrorisé, et avaient l’air tout à fait satisfaits. Le contraste toucha Matthew ; ils réussissaient à prendre conscience de l’état des choses dans la nuit, jusqu’à en cauchemarder. Que se passait-il donc, dehors, à cette heure-ci ? Qu’est-ce qui se tramait dans les ténèbres...?
    A chaque boulevard de couloir, Matthew apercevait au moins une demi-douzaine de sinistres fantômes transparents et somnolents. Depuis la transformation du ciel et la libération des démons horrifiant tellement les portraits, les spectres s’étaient démultipliés à Poudlard. Pourquoi ? Y avait-il autant de morts que certains se retrouvaient là, de leur gré ou contre leur gré ? Ou les fantômes de Grande-Bretagne craignaient-ils suffisamment la terreur des forces du Mal pour se réfugier dans le château ? Mystère. Une chose pouvait se confirmer, cependant : le nombre d’âmes mortes rendues spectrales avait triplé dans l’enceinte de l’école.

    Au bout d’un moment, et Matthew se situait dès lors au deuxième étage du château, la lumière de sa baguette magique commença à baisser fortement d’intensité. Bien entendu, il ne souhaitait en aucun cas se retrouver sans lumière dans les couloirs sombres de l’école plongée dans les ténèbres et il répéta ardemment la formule magique appropriée. « Lumos ! Lumos ! » Mais rien n’y fît. « Lumos ! Lumos solem ! Lumos ! » Et la petite lumière se fit de plus en plus proche de l’anéantissement. « Lumos maxima ! » s’écriait inutilement le pauvre Matthew ; sa baguette de produisait dorénavant plus la moindre parcelle de lumière.
    Il ne comprit alors pas ce qui se passait : le Lumos était un des sortilèges des plus basiques et la magie avait toujours parfaitement fonctionné dans le château. Les bêtes infernales auraient-elles...?
    Mais cette hypothèse se révéla rapidement fausse. Le couloir de deuxième étage était désert, sans surveillant, sans patrouille nocturne, sans accès. Que se passait-il ?

      « N’aie pas peur.
      - Hein !
      - N’aie pas peur. »
      Le jeune Brightside eut du mal à croire ce que lui murmurait cette voix masculine, lointaine et rêveuse. Il ignorait, dans ses ténèbres, qui la lui soufflait, et comment. Difficile de ne pas craindre la suite des évènements.
      « N’appelle personne. Personne ne viendra.
      - Eh ! Laissez-moi en paix ! Qui que vous soyez.
      - Laisse-toi porter par ma volonté. »
      Une porte claqua au fond du couloir.
      « Mais... Que se...
      - Abandonne toute résistance.
      - Qui... Comment... Aah... »


    Puis il y eut un long silence.
    Tout d’un coup, la totalité des torches du couloirs scintillèrent brusquement, comme rallumées par une déflagration invisible. Matthew était resté debout, figé par la peur et les paroles de son très étrange interlocuteur. Il sentit bientôt ses membres reprendre consistance et put faire un geste. Seulement, un détail le perturba au plus au point : ce ne fut pas lui qui dirigea son bras. Quelque chose contrôlait son corps ! Il arrivait à penser, mais son corps ne lui appartenait plus.
    QUE SE PASSAIT-IL ?
    Et, tandis qu’auparavant il avait les yeux dérangés par la lueur soudaine du couloir, son regard se dirigea vers la personne en face de lui. C’était une jeune fille de l’école, brune et assez jolie, enveloppée dans une robe de nuit. Les lèvres de Matthew furent étirées en un doux sourire.
    Et ce fut sa voix qui s’éleva dans le couloir, pour adresser ces mots à la jeune fille :

      « Enfin nous nous retrouvons, mon amour... »









Kassy Salvadore

Kassy Salvadore


► MESSAGES : 303
Romance oubliée et réminiscences [PV Kassy] #Mer 23 Juin - 12:01


    La nuit est faite pour dormir, de ce fait alors que le château était endormit et que seul les préfets étaient autorisé à déambuler encore dans l’école, Kassy aurait dût être au lit à une heure pareille. Hors son estomac en avait décidé autrement. Alors qu’elle était bien au chaud sous les couvertures, prête à sombrer dans les bras de Morphée, son ventre s’était mis à faire un bruit étrange. Ça n’avait rien à voir avec la faim mais la sensation lui faisait plus penser à des bulles de coca qui se serait mis à gazouiller en elle. Portant sa main sur son ventre, elle avait grimacé et espérait que ça passe avant de courir jusqu’au toilette les plus proches. Elle savait que ceux de la tour des Gryffondor était bouché à cause de Nick Quasi sans Tête qui n’avait pas pût s’empêcher de jouer là bas, et descendit donc les escaliers à la va vite direction le cinquième étage. Elle poussa la porte mais rien ne se passa car malheureusement elle était fermer… Résultats elle se mit à vomir dans le couloir… Blanche comme un linge, la rouge et or s’essuya les lèvres d’un revers de la main et décida de se rendre aux toilettes du deuxième étage afin de se nettoyer la bouche. Elle croisa au passage Velvet, la préfète des Serpentard qui ne lui demanda pas plus d‘explication quand elle affirma qu’elle était malade. Inutile d’être légimens pour se rendre compte qu’elle disait vrai. Faisant face aux miroirs, elle observa son reflet qui faisait peine à voir avant de faire couler l’eau pour se rafraichir. Elle bût quelque gorgée pour faire passer l’horrible goût qu’elle avait dans la gorge et sortit dans le couloir afin de rejoindre son lit pour aller se recoucher en espérant ne plus être malade le lendemain. Mais à peine avait-elle fait quelque pas qu’elle fût parcourut d’un frisson, comme si une chose glacé venant de la frôler. Elle regarda aux alentours s’il y avait une fenêtre ouverte ou quelqu’un mais elle ne vit rien. Un peu inquiète, elle porta sa main à son front pour vérifier si elle n’avait pas de la fièvre mais son front n’était pas brûlant. Elle poussa un soupir et son souffle provoqua de la buer alors que l’air n’était pas assez glacé pour provoquer cela. La rouge et or sursauta alors en entendant une voix chuchoter.

    « J’ai besoin de toooooooi » murmura la voix alors que Kassy cherchait sa provenance des yeux, se tournant de tout les côté sans l’apercevoir. « Qui est là ??? » demanda-t-elle en haussa un peu la voix pour qu’on l’entende. « C’est pas drôle ! » affirma-t-elle en croisant ses bras comme son torse en signe de mécontentement. « Aie confiance en moooooi… » A peine eut-elle entendu ses mots qu’elle se redressa qu’elle seul coup et que l’ombre blanche d’une magnifique adolescente qui devait avoir son âge pénétra dans son corps. Tout semblait différent désormais. Kassy voyait les choses comme elle ne les avait jamais vu. Elle était capable de penser et ses souvenirs était toujours là mais… pourquoi venait-elle de replacer une de ses mèches derrière son oreille ? Elle ne l’avait pas décidé ça ! Pourquoi l’avait-elle fait ?! Elle était consciente de son geste mais il n’avait pas était réalisé selon sa volonté mais selon celle de quelqu’un d’autre. Kassy avança alors, paniquant toujours intérieurement d’avancer sans qu’elle ne l’ait désirait, bien que rien sur l’expression de son visage le trahissait et fit face à un miroir accrocher dans le couloir. Elle vit alors son propre reflets qui lui souriait, mais le reflet s’était belle et bien elle alors que celle qui posséder son corps… Les miroirs sont capables de voir le reflet de l’âme à ce que l’on raconte.

    « Ait confiance en moi » « Que ce passe-t-il ? » répondit le reflet qui n’était autre que l’âme de Kassy. « Je te l’ai dit. J’ai besoin de toi. Ait confiance. » Elle lui adressa un sourire rassurant avant de se détourner du miroir alors qu’une chose attira son attention. Fière et droite, elle marcha dans le couloir avec aisance et classe avant de se retrouver face à un jeune homme que Kassy reconnu car il était dans l’équipe de son Roman. Toutefois son corps n’afficha aucune surprise…

    « Enfin nous nous retrouvons, mon amour... »
    « Mon Ange »

    Kassy étira ses lèvres en un sourire en ayant toujours cette impression bizarre que ses faits et geste n’était plus exécuter en fonction de sa volonté mais de celle d’une autre… Le fantôme qui avait prit possession d’elle semblait heureux et capable de nouveau voir celui pour qui son cœur avait battu jusqu’à son dernier souffle. Il avait beau ne plus avoir son apparence d’entant, elle le reconnaissait tout comme il s’avait que c’était elle. Elle était dénoué de ses longs cheveux brun coiffé en anglaises et tombant dans son dos. Elle n’avait plus les mêmes yeux amande de couleur marron qu’il aimait tant observer avec amour, ainsi que ce visage enfantin doux et un brin espiègle mais il s’agissait bien d’elle, Abigaël De Cour . Abigael était heureuse de le retrouver, fille de bonne famille, lorsqu’elle avait posait son regard sur lui la première fois, le jour même de ses seize ans elle avait sut qu’il serait à jamais l’homme qui la rendrait heureuse. Mais elle n’avait jamais pensée mourir aussi jeune…









Anonymous

Invité
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Romance oubliée et réminiscences [PV Kassy] #Mer 30 Juin - 22:35



    L’âme de cet intrigant voleur de corps avait quelque chose de superbe et de puissant. La douceur de son esprit dépassait l’entendement. Matthew arrivait à voir au plus profond de son cœur, de sa conscience ; en pénétrant dans son enveloppe corporelle, il lui avait ouvert toutes les portes, toutes les possibilités, tout ce qu’il était, tout ce qu’il avait été. Matthew voyait, lisait, déchiffrait, sans s’arrêter. Il ne contrôlait que peu de chose, désormais. Il était bien trop avide de savoir qui était la personnalité ayant choisi de revivre quelques instants avec sa bien-aimée dans leurs corps d’adolescents banals, dans un couloir oublié du deuxième étage du château de Poudlard. Il devait savoir vite, très vite, avant qu’il ne choisisse de partir. Il essaya, à travers divers appels psychologiques, de lui faire comprendre son désir. Mais en premier lieu, il fut impossible de communiquer.

      « Qui es-tu ? lançait mentalement Matthew, incessamment. Parle-moi. Dis-moi pourquoi.
      - ...
      - Que veux-tu ?
      - ...
      - Pourquoi... ? »


    Et, tandis qu’il s’adressait ainsi au fantôme, il trouvait de son propre chef les réponses à ses questions.
    Dans la pléiade d’informations léguées au cours de la prise de contrôle corporelle, Matthew se servait sans retenue, à toute vitesse, assoiffé de renseignement. Chaque seconde lui paraissait précieuse pour apprendre, dans les moindres détails ce qui avait eu la force de le contrôler...
    Il se nommait Edward, Edward Unintended. C’était un jeune homme de la bourgeoisie mineure britannique magique londonienne, au XVIIe siècle, ayant vécu ses seize premières années correctement mais sans plaisir véritable. Jusqu’à ce qu’une rencontre eut choisi de bouleverser sa vie. Et de l’achever pour toujours.
    C’était lors d’une livraison qu’il la rencontra, décryptait Matthew sans s’arrêter. Il devait, au compte de ses parents, délivrer un certain nombre de pommes rouges sang à une famille noble de la ville haute. Les de Cour, selon les indications de Mr. Et Mrs. Unintended.
    Une fois le manoir atteint, Edward eut la plus terrible sensation de sa vie. Il tomba amoureux. Abigael de Cour était là-haut, sur son balcon, et apparemment, -Matthew commençait à sauter les étapes de l’histoire, ignorant détails et anecdotes, trop impatient de prendre connaissance du dénouement- le coup de foudre fut réciproque. Ils commencèrent à se voir, à rire, à s’aimer, à vivre. Jusqu’à ce que –Matthew eut un haut-le-cœur imperceptible- ils finissent assassinés, tous deux, tués par deux flèches tirées sans le moindre état d’âme par un inconnu, dissimulé derrière des taillis ténébreux tandis qu’Edward et Abigael s’embrassaient...
    Et leurs âmes de sorciers disparurent dans la voie lactée sans fin des morts... Et leur pouvoir magique, leur jeunesse et leur amour encore ardent leur offrit la possibilité suprême d’adopter une forme spectrale jusqu’à ce que l’éternité les rattrape... Une proposition qu’ils ne refusèrent pas. Tous deux rêvaient de se revoir. Mais ils ne se revinrent pas.

      « Cesse.
      - Hein ! »
    Edward lui parla enfin. Sa voix n’avait plus le ton lointain, doux et romantique utilisé auparavant. Elle résonnait dans l’esprit de Matthew comme une pierre rêche jetée dans le creux fragile d’une poterie d’argile.
      « Cesse.
      - Enfin daignes-tu me dire quelque chose.
      - Tu en sais trop. Cesse. Je ne veux pas que tu voies et que je sois forcé à voir la suite.
      - Je ne faisais que de m’informer. C’est toi qui m’a ouvert l’accès... !
      - CESSE DE FOUILLER MES SOUVENIRS ! tonna-t-il soudain, sans prévenir.
      - Fermes-en l’accès, dans ce cas, répondit Matthew comme il put, intimidé.
      - Impossible. Mais tu en sais assez. Cesse.
      - Bien. Mais sache que ton âme est désormais reliée à la mienne...
      - J’ai juste choisi ton corps. Nos âmes sont dissemblables.
      - Nous devons bien avoir... des points communs ?
      - Nous ne serons jamais semblables.
      - J’en doute.
      - Bien entendu, jeta Edward de sa voix grave et acerbe, tu n’as rien vécu. Pauvre sot.
      - Pourquoi avoir choisi mon corps ?
      - Abigael avait choisi le sien. Et tu fus sur son chemin. La destinée n’offre que trop peu de possibilités.
      - Est-ce la destinée qui t’a séparé d’Abigael, ou la jalousie furieuse d’un homme ? »
    Matthew avait du mal à s’entendre lui-même. Cette conversation intérieure prenait un tournant singulier. Il n’avait jamais, au grand jamais, résonné ainsi.

      « Matthew Brightside, dit alors Edward. Sache que le destin est partout. Autant que Dieu, autant que la vie, la mort, l’amour.
      - Es-tu certain de ce que tu affirmes...
      - J’ai plus de quatre cents ans ! Quatre siècles, jeune sot !
      - Quatre siècles de folie ! Séparé de ton amour, privé de ta vie, enfermé dans ce reste de corps ! Tu t’es enfermé dans tes superstitions !
      - On ne peut nier l’évidence. Abigael m’a été volée. Cependant...
      - Tu la retrouves. Laisse-moi connaître la suite. Offre-la à ton enveloppe corporelle, Edward Unintended.

    Il y eut un court silence.

      - Matthew Brightside, tes pas t’ont guidé jusqu’à moi, jusqu’à cette damoiselle, jusqu’à Abigael. Le destin nous a offert une chance. Je refuse que tu saches ce qui a eu lieu entre ma mort et maintenant. Ma souffrance a été trop forte. Je ne souhaite pas me la remémorer. Je refuse. Mais ! j’aurais une dette envers toi. Une dette que je vais payer. Tu auras ce que ton esprit a le plus besoin, ce que ton esprit rêve en secret et ce qui m’a été aussi trop longtemps gardé. Tu aimeras. Désormais, cessons tous deux cet échange. Je veux reparler à Abigael. Je le veux depuis trop longtemps.
      - Attends ! Edward ! Qu’est-ce que tu me prom... ??

      Mais il ne put rien ajouter de plus. Il n’était plus qu’un spectateur.

      La conversation mentale avait duré un dixième de seconde.


      « Mon Ange...
      - Abigael... Oh ! Abigael, je ne sais combien de siècles ont passé. Chaque jour sans toi fut la plus terrible des souffrance. Et enfin je te retrouve... Abigael..."


    Et la main de Matthew, délestée de son gant de Quidditch depuis bien des heures, caressa très délicatement la joue de la jeune fille. Le jeune Brightside ne se sentait plus très bien à son aise...









Kassy Salvadore

Kassy Salvadore


► MESSAGES : 303
Romance oubliée et réminiscences [PV Kassy] #Jeu 1 Juil - 19:44


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Abigael De cour


    On aurait pût facilement croire que si Kassy était posséder par un fantôme, c’était parce qu’elle s’était trouvait au mauvais endroit au mauvais moment ou qu’elle n’avait tout simplement pas de chance. Mais il n’en était rien. Abigael l’avait choisit. Par le passé, depuis que le poète était libéré, elle avait essayé bien des fois de posséder une élève ou même un personnel de l’école sans y arriver. Mais avec la jeune Salvadore c’était différent et ça lui avait parut naturel. Pourquoi ? Parce que l’élève de Gryffondor et la pauvre assassiné avaient des points commun, bien plus que Kassy ne devait le savoir. Tout comme elle, Abigaël avait espéré rencontrer l’amour et ne vivre que pour lui avant de rencontrer Edward, son Edward. Les deux jeunes filles avait un cœur pur et n’existait que dans l’espoir de vivre un amour éternel bien que l’une soit plus vaniteuse de l’autre, et l’autre plus timide que l’une. Kassy tout comme Matthew, était capable de ressentir les émotions et souvenirs du fantôme, tout comme Abigael aurait pût partageait ceux de son hôte si elle l’avait souhaité. Mais elle ne le voulait pas. Elle était bien trop égoïste pour l’heure pour désiré connaitre les désirs d’une personne qui lui était seulement utile. De plus elle trouvait bien plus intéressante de lui faire partager son vécu, elle qui avait une histoire plus passionnante à raconter que celle qu’une banale élève de Poudlard…

    Son Edward lui faisait face et elle adressa un sourire tandis que son cœur – ou plutôt celui de Kassy – ne battait plus que pour lui. Elle le regarda de façon attendrie et leva son index pour lui caresser doucement la joue. Cette caresse il la connaissait. Lorsqu’ils étaient humains et qu’il avait l’air triste, Aby lui caressait la joue comme cela et Edward allait toujours mieux grâce à cela.

    « Tu m’a tant manquer.. »


    Une certaine tristesse se lisait dans ses yeux. Elle avait l’impression que s’était hier qu’elle s’effondrait au sol, basculant en arrière alors qu’elle touchait les lèvres de son âme sœur. Edward s’était affolé et l’avait retenu dans ses bras sans se rendre compte que sa propre vie le quitter également… Ils avaient était toucher par deux flèches, mais alors que la sienne l’avait touché à plein cœur, celle de son ange l’avait raté mais ça ne lui avait pas épargné la mort pour autant… Abigael s’était plus inquiétait du sang coulant au sol et provenant du dos de son amant alors que lui n’avait d’yeux que pour elle tandis qu’elle rendait son dernier souffle…

    La vie l’avait alors quitté et s’était à Edward qu’elle avait dût renoncer, car il avait beau être son âme sœur à ses yeux, leurs âmes ne purent rester lier… Mais elle n’avait pas perdu espoir, espérons de toute ses forces qu’un jour elle pourrait lui parlait de nouveau pour lui avouer son secret… Car elle en était certaine, si le paradis ou l’enfer ne l’avait pas emporté c’est qu’elle avait encore une chose à accomplir sur terre, une œuvre inachevé et qu’elle ne trouverait de repos que lorsque ça serait fait… Alors elle avait attendu patiemment de pouvoir le revoir jusqu'à ce jour.

    Abigaël – « Tout ça c’est entièrement de ma faute… Si j’avais… Si… Oh Edward… » . Ses mots était comme une plainte et refléter sa détresse. « Si tu savais… »

    Mais elle n’osait point lui dire. Elle était certaine qu’il la haïrait quand il saurait…









Anonymous

Invité
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Romance oubliée et réminiscences [PV Kassy] #Ven 22 Oct - 18:41


[Encore toutes mes excuses Kassy, et un grand merci pour ta patience ;] ]

      « Tu m’a tant manquée... »


    Abigaël, la tendre amie d’Edward, avait convié la main de la jeune élève de Gryffondor à caresser la joue de Matthew, d’un geste si doux, si aimant, qu’une extraordinaire euphorie intérieure secoua l’âme de l’héritier défunt de la fortuite lignée des Unintended. Cette joie, immense, si forte et apaisante, eu un effet étonnant sur l’esprit du spectre, qui ébranla même celui de son enveloppe corporelle.
    Il avait tant attendu ce moment.
    Et c’est dans le corps si simple, si commun, celui de Matthew Brightside, en cinquième année à l’école de Poudlard, qu’il avait eu l’opportunité de revoir son aimée...
    Et cette promesse étrange... « Tu aimeras. » Que cachait une phrase sibylline pareille ? N’était-ce plutôt qu’un vague appât pour l’amadouer et le faire taire dans les intenses retrouvailles ?

    Matthew comprenait les sentiments d’Edward. Quatre siècles de souffrance à ressasser un passé de bonheur court et troublé par la douleur de la mort, quatre siècle à errer dans un château écossais surpeuplé d’enfants et d’adolescent de son âge, partageant orgueilleusement une allégresse dont le Destin, implacable entité lui ayant volé sa vie et son amour, leur offrait généreusement.
    Quelle âme aurait pu survivre à un tel supplice ? Quel esprit aurait eu la force de tenir bon ? Qui ne serait pas annihilé par la frustration, emprisonné dans le pâle reflet d’un corps transparent ?
    Mais Edward y est parvenu.
    Cela fait tant d’années, tant de siècle, qu’il errait à travers le château, parcourant chaque couloir, chacune salle, chacune pièce, chacune tour de ce haut lieu de l’éducation magique. Il avait vu de ses yeux fatigués des choses que seuls les fantômes avaient le pouvoir de voir, comme l’un ou l’autre couple partageant leur premier baiser ou première nuit d’amour. Chaque étape de sa recherche du spectre d’Abigaël, qu’il savait présent, toujours, était une épreuve, douloureuse, lancinante...
    Et tous ces gosses euphoriques baisant comme de vieux frustrés lui avaient inspiré une intense lassitude. « Ils ne sont pas nombreux à faire l’amour dans l’enceinte de Poudlard, et ils osent se croire romantiques. Quelle pitié ! Que savent-ils de l’Amour, ces stéréotypes de couples ? Ces adolescents pervers avides de chair ? », songeait Edward Unintended, l’âme errante, en les observant d’un œil sombre, son rire jaune, empli de souffrance, résonnant dans le néant de ce qui lui restait de vie...
    « Ils ne savourent rien. Et si, tout d’un coup, un type débarquait, une arbalète à la main, deux carreaux dans la seconde ? Ou un flingue ? Une baguette dégageant l’aura meurtrière de l’Avada Kedavra... ? »


    Les siècles passant, inlassables, Edward connut Poudlard comme sa propre demeure. Tant de jours, de semaines, passés dans cette fabuleuse bâtisse plus vieille que lui... Lui, il ne survivait pour son unique objectif... Unintended ne comptait plus rien, perdait le cours du temps, vivait dans les ténèbres, emprisonné, retenu, frustré, mais assagi, calme, serein. Lucide mais endolori.

    Et, comme un déclic, un miracle accordé par la Providence, Abigaël de Cour lui apparut.
    Sans raison, sans avertissement, sans rien. Ils surent, simplement, et le néant s’évanouit.

    Abigaël ressentit aussi la présence de son aimé. Mais tout se fit dans le calme. Il n’y eut pas la moindre excitation ; une simple joie qui, bien qu’euphorique et miraculeusement apparue, ne leur fit pas perdre le contrôle d’eux-mêmes...
    Ils n’avaient pas envie de vendre le spectre de l’ours avant de l’avoir tué.

    Ces longues années d’exil leur avait forgé une profonde sagesse... Mais la frustration, encore présente, leur empêchait de se contenir plus longtemps. Ils avaient beaucoup trop patienté pour cela.

    Il y eut beaucoup d’essais, souvent précipités, mais tous échouèrent. Ils n’avaient qu’un seul désir, se revoir à travers de véritables corps, vivant, respirant. Ils voulaient sentir la chaleur corporelle de leur partenaire... Cette chaleur qu’ils avaient tant quémandé à la Sainte Destinée. Malheureusement, que ce fusse à cause des organismes réceptacles, inadaptés, ou de la précipitation, les dix premiers corps ne correspondirent pas. Les fantômes étaient continuellement rejetés par l’âme des adolescents dont ils tentaient de prendre le contrôle.
    Cependant, ils n’abandonnèrent pas... Un espoir nouveau, intensément présent, les motivait. Cette précieuse motivation perdue au cours des siècles, retrouvée du jour au lendemain...
    Le Destin avait eu pitié.
    Mais continuait cruellement à les restreindre.

    Jusqu’à cette nuit.
    Ces deux autres réceptacles, en pleine promenade nocturne, convenaient à la perfection.
    Leur force subconsciente n’avait opposé aucune résistance. Eussent-ils été leurs équivalents moderne ? Peu importait ; ils étaient des Elus. Ils allaient être les témoins directs des retrouvailles, de cette heure bénie, la faveur de destinée...


    La bouche de l’adolescente se rouvrit. Un regard triste rayonnait dans ses prunelles. La tristesse d’Abigaël de Cour.

      « Tout ça, c’est entièrement de ma faute… Si j’avais… Si… Oh ! Edward…
      - Abigaël, que t’arrive-t-il ? » implora Edward.

    Ses paroles reflétaient une intense douleur. Edward ne s’y trompa pas.

      « Si tu savais…
      - Rien, rien, Abigaël, rien ! Je ne veux rien savoir. Oublie tout ça. C’est uniquement la faute de ma prétention, de mon amour fou, de ma propre folie. Et cet homme... c’était lui, la victime. Je lui avais volé tout espoir. Il t’aimait... Mais moi aussi, Abigaël... Abigaël, je t’aime tant... Sers-toi contre moi... Prends ma main... Oublie ta souffrance... »


    Et Matthew Brightside enlaça Kassy Salvadore.
    Et Edward Unintended enlaça Abigaël de Cour.
    Une caresse, un regard. Matthew vit refléter le marron superbe des iris de la jeune fille dans les siens.
    Il n’y eut pas besoin de mots.

    Matthew écarquilla les yeux. En repensant à ce qui se passait, en repensant qu’il ne connaissait ni Abigaël, ni la jeune Gryffondor qu’il serrait dans ses bras.

    Il l’embrassa.









Kassy Salvadore

Kassy Salvadore


► MESSAGES : 303
Romance oubliée et réminiscences [PV Kassy] #Sam 23 Oct - 12:41


    Ils avaient déjà essayer par le passé. Lorsqu'un couple semblaient s'aimer autant qu'Abigael De Cour aimer Edward Unintended, ils essayaient de prendre possesion de leurs corps. Ils n'étaient capable de ce prodige que seulement depuis le réveil du poéte mais leurs essais n'avaient pas était glorieux et a peine après quelque minute ils étaient épulsé par leurs hôtes sans qu'ils n'aient pût s'adresser l'un à l'autre... Revenez alors la pénible tache de choisir pour l'un comme pour l'autre quelqu'un à même de leurs convenir. A chaque fois, ils choississaient une fille et un garçon unit par l'amour mais c'était dans le corps de deux élèves qui ne se connaissaient ni d'Eve ni d'Adam qu'ils avaient finalement élu domicile et où ils se sentaient le mieux. Abigael savait que Kassy appréciait l'instant autant qu'elle, partageant ses émotions. La rouge et or était aussi ému que la belle noble qui avait rendu son souffle bien trop tôt en gardant pour elle toute la culpabilité de se qui s'était passé. Si on ne l'avait pas aimer, on n'aurait pas jalouser Edward et désirait mettre fin à ses jours. Il était mort par sa faute et si elle restait encore sur terre ce n'était pas seulement pour pouvoir le toucher de nouveau mais aussi pour obtenir son pardon... Elle était si honteuse. Osant à peine le regarder, elle essaya de lui expliquer ce qu'elle avait sur le coeur alors que le palpitant qui battait dans sa poitrine à un rythme éffréné n'était pas vraiment le sien, mais partager ses émotions.

    « Rien, rien, Abigaël, rien ! Je ne veux rien savoir. Oublie tout ça. C’est uniquement la faute de ma prétention, de mon amour fou, de ma propre folie. Et cet homme... c’était lui, la victime. Je lui avais volé tout espoir. Il t’aimait... Mais moi aussi, Abigaël... Abigaël, je t’aime tant... Sers-toi contre moi... Prends ma main... Oublie ta souffrance... »

    Elle lui adressa un sourire, rassuré par ses mots alors que des larmes silencieuses de bonheur coulait sur ses joues. Tant de jour elle avait espéré entendre ses mots et qu'enfin il soulage sa peine et lui apporte le salut. Imaginer qu'il la détestait pour ce qu'elle avait oser faire, le pousser préméturément à rendre son dernier souffle, était pire que la mort elle même. Elle se sentait déjà mieux, comme apaisé et plongea son regard dans celui d'Edward. Malgrés son enveloppe corporel elle ne voyait que lui, son merveilleux visage qu'elle gardait encore en mémoire et qui lui avait permis de ne pas perdre espoir d'un jour le retrouvait de nouveau. Son ange l'enlaça alors et elle ferma ses yeux s'avourant cette instant alors que Kassy aurait exactement fait la même chose. Ce n'était pas seulement Abigael qui était heureuse à cet instant, elle l'était aussi étrangement. Elle ne connaissait pas Matthew mais l'amour des deux fantômes étaient comme... contagieux et Kassy le ressentait comme si c'était elle même qui avait était à cet instant amoureuse de la personne qui la serrait contre elle. Jamais elle n'avait éprouvait quelque chose d'aussi fort. Elle avait toujours cru lorsqu'elle craqué pour un garçon que c'était de l'amour mais à côté de se qu'elle ressentait à l'instant, ses coup de coeur lui semblait tellement dérisoire. C'était tellement fort. Indéfinisable. Abigael sentit alors les lèvres de son Edward sur ses lèvres et alors que les deux amants ne faisaient plus qu'un leurs âmes se détachèrent des corps des deux élèves pour s'envoler vers un monde meilleurs. Ils n'avaient plus rien à faire sur terre, ils avaient accomplis leurs oeuvre inachever, gouter une dernières fois aux lèvres de celui ou celle qu'ils ne cesseraient jamais d'aimer et ainsi rejoindre le paradis ensemble. A présent que les fantomes étaient partit ce n'était donc plus Edward qui embrassait Abigael mais... Matthew qui embrassait Kassy. Mais cesserait-il pour autant ? Peut-être était-ce dût au fait que la rouge et or ne s'était pas encore rendu compte qu'elle avait récupéré son corps et sa capacité d'agir, mais elle ne quitta pas ses lèvres...









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Romance oubliée et réminiscences [PV Kassy] #Dim 24 Oct - 16:19



      « Mais ! j’aurai une dette envers toi. Une dette que je vais payer. Tu auras ce que ton esprit a le plus besoin, ce que ton esprit rêve en secret et ce qui m’a aussi été trop longtemps gardé. Tu aimeras...
      Désormais, cessons tous deux cet échange. Je veux reparler à Abigael. Je le veux depuis trop longtemps...
      »


      " Et cette promesse étrange... « Tu aimeras. » Que cachait une phrase sibylline pareille ? N’était-ce plutôt qu’un vague appât pour l’amadouer et le faire taire dans les intenses retrouvailles... ? "

      « Tu aimeras. »


    Cette sensation...
    Il ne l’avait jamais ressentie. C’était comme une sorte d’exaltation. Comme si toute la frustration du monde n’avait jamais été. Comme si la beauté de la vie lui apparaissait enfin... Qu’est-ce que cela signifiait ?
    Cette fille...
    Elle était si jolie. Il aimait les belles femmes et, surtout, celles qu’il considérait comme les plus intelligentes mais, comme si ce baiser n’était qu’un mécanisme déverrouillé, il regardait l’enveloppe corporelle qu’avait endossée Abigaël et qu’Edward avait acceptée d’enlacer d’un œil nouveau, plus ouvert, plus profond.
    Elle était plus belle que toutes les autres. Derrière son apparente simplicité se dégageait une sorte d’éclat timide reflétant une douce modestie, qui ne s’encombrait d’aucun surplus, d’aucun artifice. Une franchise physique réelle, éclatante, unique ; elle en devenait suave, magnifique, aux yeux de Matthew. Elle avait la même taille que lui. Rien ne semblait indiquer qu’elle avait un an de plus de lui.
    Ce baiser...
    Il était la clef de la porte s’ouvrant vers la liberté du couple ancestral. On leur avait tout volé, la vie, la paix, l’amour. Puis, quatre siècles plus tard, ils avaient tout récupéré... à travers ces retrouvailles dans ce couloir oublié, si commun, au deuxième étage du château de Poudlard. Ils étaient libres.
    La romance oubliée avait trouvé sa raison d’être. Les réminiscences s’étaient converties en une superbe réalité, intense, paradisiaque. Ils étaient libres.
    Ensemble, leurs âmes, si belles, s’échappèrent vers un autre monde... Ils n’étaient plus de vulgaires spectres réduits à subir la malédiction d’une frustre décision d’un improbable et injuste dieu, d’un improbable et injuste Destin.

    Ils étaient libres.

    Matthew et Kassy s’embrassaient encore, enlacés comme l’un de ces jeunes couples ignorant les troubles de la vie.
    Et, même si le départ d’Edward et d’Abigaël vers l’au-delà n’apparaissait pas comme un « trouble de la vie », il ne s’arrêtèrent pas, les paupières closes, s’imaginant encore sous le contrôle d’un quelconque couple amoureux revenu d’un siècle lointain. Ils ne cessèrent pas leur baiser avant une poignée de minutes. (de leur gré ou en toute ignorance ?)

    Puis, brutalement, il y eut un choc, un imperceptible signal.
    Ils ouvrirent brutalement les yeux.
    Ils ne connaissaient même pas leurs propres noms...
    Leurs lèvres se quittèrent.

    ...
    Il y eut de longues secondes, interminables, où ils restèrent là, penauds, sans rien dire ni rien faire. Si quelque spectateur il y avait dans le couloir, il n’aurait rien compris.
    Au départ, la scène avait l’apparence d’un rendez-vous nocturne secret d’un couple tout à fait banal... Alors pourquoi tant de gêne après un baiser similaire ?
    C’était très simple, pourtant !
    Ils ne se connaissaient même pas.
    Tout avait été l’œuvre de deux âmes fantômes...

      « Hem... »

    Matthew s’était décidé à prendre la parole. Il laissa son regard dériver autour de lui, timide et furtif. A l’entrée du couloir isolé, son Nimbus et sa robe de Quidditch écarlate gisaient bêtement. Il avait traversé l’exacte moitié du couloir en les abandonnant par terre, sous le contrôle d’Edward. La lumière des torches n’avait plus l’ampleur lumineuse extraordinaire qu’elles dégageaient lors des retrouvailles du couple et avaient retrouvé leur luminosité habituelle, celle du petit feu commun, calme et modérée. Il jeta un coup d’œil au tapis, sobre et légèrement décoloré, avant de porter un dernier regard à la porte au fond du couloir, clairement refermée. Puis, il observa la jeune fille de Gryffondor. Son impression relative à sa beauté bien spécifique n’avait changé en rien, bien qu’il fût désormais bien moins apte à la détailler du regard. Il n’était plus Edward Unintended, elle n’était plus Abigaël de Cour. Il était redevenu le garçon banal, le timide, le prétentieux Matthew Brightside, ayant pu s’imaginer dans les bras d’une jolie demoiselle de sixième année. Ayant pu s’imaginer capable d’être aimé par la première inconnu venue. Quel orgueil !

      « Je... je suis désolé... »

    Silence. Sa voix hésitante, rauque, était pitoyable.

      « Si ça s’est passé comme je le pense, heu... J’espère que tu ne m’en veux pas trop... »

    Elle devait avoir pitié. Elle était immensément supérieure à lui. Elle devait avoir ses propres rêves, ses propres espoirs. Elle était jolie. Elle devait déjà avoir un copain, ou une conquête. Elle devait encore le considérer comme un vulgaire fantôme. Elle...

      « Je m’appelle Matthew... Matthew Brightside. »

    Il se sentait rougir. Un peu.

      « Edward l’aimait beaucoup... Et je pense que c’était réciproque pour Abigaël... Mais je ne suis pas Edward... Enfin... Heu... »









Kassy Salvadore

Kassy Salvadore


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Romance oubliée et réminiscences [PV Kassy] #Lun 25 Oct - 12:42


    Kassy s'avoura ce baiser, elle qui n'avait jamais embrasser personne, persuadé que c'était Abigael qui embrassait Edward et non seulement elle qui embrassait ce jeune homme. Elle eut envie de relever son bras pour passer sa main dans ses cheveux mais elle savait bien que son corps ne réagirait pas à sa demande étant donné qu'elle était sous l'emprise d'un fantôme. Pourtant elle bougea le plus naturellement du monde. Elle réalisa alors qu'elle n'était plus qu'elle même et ouvrit grand les yeux de surprise avant de se détacher précipitamment de ses lèvres. Elle ne le connaissait pas, ne se souvenait même pas l'avoir croisé dans les couloirs et ignorait même son propre noms et pourtant elle l'avait embrassé... La honte ! Ce qui était peut-être le plus honteux pour elle s'était qu'elle était quasiment certaine d'avoir aimer ça. Probablement car c'était une chose toute nouvelle pour elle. Kassy n'avait jamais eut de petit ami. Elle était bien trop timide pour faire le premier pas et les garçons avaient tendance à la trouvé bizarre. Il faut dire qu'elle avait tendance à s'amouracher de tout ce qui bouge et ce n'était certainement pas à les regardant avec la bave aux lèvres qu'elle allait arrivait à séduire qui que ce soit. Mais là sans avoir voulu lui plaire et même s'être intéressé à lui, ils s'étaient embrassé... C'était extrêmement gênant et elle ne savait pas quoi dire. Silencieuse elle se contenta d'observer ses lèvres, se demandant si on ressentait la même chose à chaque baiser où si c'était tout le temps différent, quand l'autre élève rompis le silence.

    « Si ça s’est passé comme je le pense, heu... J’espère que tu ne m’en veux pas trop... »

    «  Non pas du tout... tu n'y est pour rien... »
    « Je... je suis désolé... »
    «  Non c'est moi je...Désolé aussi.  »

    Je... suis une idiote !!! C'est excatement ce qu'elle pensa. Elle avait était idiote de rester accrocher à ses lèvres et de ne pas se rendre compte que le fantôme n'était plus là. Mais ça avait était plus fort qu'elle, il lui avait fallut quelque seonde avant que l'évidence s'impose à elle et que son cerveau lui fasse comprendre qu'elle était elle même. Résultat elle avait embrasser un inconnu, chose qui ne se faisait pas ! Elle ne savait même pas son nom !

    « Je m’appelle Matthew... Matthew Brightside. »
    «  Kassy. Kassy Salvadore. »

    Matthew... Matthew Brightside. Jolie nom. Matthew comme le grand frère de Karly McGregor sa meilleure amie. Mais le jeune homme qui lui faisait face n'avait rien à voir avec l'ainé McGregor. Déjà il était plus jeune. Ensuite il semblait moins sur de lui et affirmé. Pour finir il n'avait pas son regard, celui du Matthew qui lui faisait face était plus beau. Beaucoup plus beau. Il avait cette façon étrange de la regarder qui lui donner presque envie de lui demander si elle avait quelque chose entre les dents tant elle se sentait observé.

    « Edward l’aimait beaucoup... Et je pense que c’était réciproque pour Abigaël... Mais je ne suis pas Edward... Enfin... Heu... »
    «  Oh c'est pas grave » Puis réalisant qu'il pouvait alors penser que c'était lui qu'il voulait embrasser elle se reprit très vite, un brin paniqué. «  Enfin j'veux pas dire que... J'ai pas envie te t'embrasser rassure toi. Enfin c'est pas qu'tu es un garçon qu'on a pas envie d'embrasser, au contraire tu es très charmant mais... Enfin tu vois c'qu'j'veux dire ? »

    Elle lui adressa un sourire gêner et plein d'excuse alors qu'elle devait sûrement ressembler à une pivoine tant le rouge lui était monter au joue. Elle espérait que Matthew avait compris ses propos – bien que c'était vraiment dur de la suivre – parce qu'elle ne savait plus quoi dire. Si seulement il y avait eut un trou de Doxy pour qu'elle puisse s'y glisser...









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Romance oubliée et réminiscences [PV Kassy] #Lun 25 Oct - 17:57


      « Oh ! c'est pas grave. »

    La première phrase que lui répondit Kassy, après s’être platement excusée et avoir pris le soin de se présenter suite aux bégaiements stupides de Matthew, fut comme un baume, une accalmie, un pansement sur ses doutes et ses craintes.
    Elle semblait avoir eu la même gêne, la même expression que lui sur son charmant visage. Une expression d’incompréhension, une grande tension qui la faisait vibrer. En effet, elle avait dû être dégoûtée... Qui souhaiterait embrasser le petit Matthew Brightside, le jeune Poursuiveur colérique, étrange et asocial ? Qui voudrait le serrer dans ses bras amoureusement, le cajoler, lui souffler des mots doux à l’oreille ? Qui ne mourrait pas d’envie de lui abattre une bonne gifle après s’être vue forcée à l’embrasser ? Qui ne résisterait pas à la tentation de lui lancer un regard empli d’orgueil et de dégoût après le coup de chance indescriptible qu’un fantôme philanthrope amoureux venait de lui offrir ?
    Qui ne lui lancerait pas après un petit gentil et poli « c’est pas grave » :

      « Enfin j'veux pas dire que... J'ai pas envie te t'embrasser, rassure-toi. »

    Matthew crut entendre une vitre se briser, quelque part dans le château.

    Bien évidemment. Qui aurait envie de l’embrasser ? Quelle jeune fille se satisferait du si maigre Brightside, du « petit Poursuiveur paumé », s’esseulant de son plein gré ? Lui, le cinquième année abandonné dans la foule...

      « Enfin, c'est pas qu'tu es un garçon qu'on a pas envie d'embrasser, au contraire tu es très charmant mais... Enfin tu vois c'qu'j'veux dire ? balbutia-t-elle.

      - ...Bien sûr, bien sûr ! »


    Puis, brusquement, Matthew releva la tête, ses deux iris turquoises brillants rivés dans ceux, fuyants, de Kassy Salvadore. Son regard rasséréné, reflétant la faible lueur des torches du couloir, la fixait avec un courage nouveau. Elle lui avait adressé un sourire. Un sourire gêné, s’excusant de sa gêne. Un sourire si précieux...
    Peu de gens lui souriaient, si ce n’est ses précieux amis, qu’il n’avait pas besoin de choisir.
    Et elle rougissait avec tant de pudeur et de franchise... Cette franchise douce et suave qui avait eu le pouvoir de charmer le craintif rouge et or.

      « Plutôt gênant, hein ! Dire qu'on ne se connaissait pas avant cette nuit... »

    Allez, allez, c’est bien ! Encore, continue sur cette voie, Matthew !

      « Heu... On va pas rester là, comme deux idiots, tu crois pas ? Imagine si un préfet nous chope ! Ça va être notre fête. »

    Parfait ! Tu en as assez dit. ...Non, stop, c’est bon, arrête ! ...Tais-toi, crétin !

      « Tu connais le chemin ? »

    ...ça y est. Tu en as trop dit.









Kassy Salvadore

Kassy Salvadore


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Romance oubliée et réminiscences [PV Kassy] #Lun 25 Oct - 22:47


    « ...Bien sûr, bien sûr ! »

    Il était gentil. Elle n’était certaine qu’il avait compris ce qu’elle voulait dire, elle ne se comprenait pas elle-même donc… Pourtant il faisait comme si, certainement pour qu’elle ne soit pas mal à l’aise et elle trouvait cela sympa. D’autant plus qu’il n’avait aucune raison d’être aussi cool avec elle et la gentillesse gratuite avait toujours tendance à l’étonner un peu bien qu’à lui faire plaisir. Quoi qu’il en soit ils étaient face à face sans trop savoir quoi dire. Kassy regardait un peu ses pieds alors qu’elle avait l’impression que son cœur allait exploser dans sa poitrine.

    « Plutôt gênant, hein ! Dire qu'on ne se connaissait pas avant cette nuit... »

    « Oh oui carrément »

    Elle poussa un soupir, soulager de pouvoir dire en toute honnêteté ce qu’elle pensait et de voir que lui aussi n’avait pas honte de parler de leurs hontes justement.

    « Heu... On va pas rester là, comme deux idiots, tu crois pas ? Imagine si un préfet nous chope ! Ça va être notre fête. »

    « Euh… c’est pas faux. »

    C’était vrai mais en même temps elle n’avait pas envie de partir. Elle ne le connaissait pas et n’avait donc aucune obligation de rester. Elle aurait pût balancer un banal « bon bin salut » et détournait les talons. Mais elle n’en avait pas envie. Il avait l’air sympa et s’était la première qu’elle arrivait à parler à un garçon sans avoir l’impression de ressembler à un bisounours qui distribue des cœurs à tout va alors elle avait tout sauf envie de partir. Le problème c’est que si elle s’éternisait trop il allait finir par la trouvé bizarre ou ce dire qu’elle était intéressé et elle ne serait plus où se mettre. Fort heureusement, Matthew dit alors exactement ce qu’il fallait et un sourire s’afficha sur le visage de la rouge et or.

    « Tu connais le chemin ? »
    « J’vais te montrait. »

    Il devait être en cinquième année à en juger par son apparence physique. En 5ème on sait déjà depuis un moment se repéré dans le château de Poudlard. N’importe qui aurait vu comme le nez au milieu de la figure que ce n’est qu’une excuse pour rester d’avantage avec elle. Mais pas Kassy. La jeune fille était bien trop naïve pour s’en rendre compte. Elle était pourtant d’ordinaire du genre à imaginer que le moindre détail représenter une déclaration d’amour. Par exemple un garçon oublier un livre et de suite elle pensait que c’était un signe, qu’il était fou amoureux et qu’il l’avait exprès pour qu’elle lui ramène. Mais à chaque fois ce n’était pas que les élucubrations de son cerveau. Alors que là Matthew s’intéressait réellement un peu à elle et l’ironie du sort voulait qu’elle ne s’en rendait même pas compte, ou que du moins elle n’en faisait pas tout un roman comme d’habitude. Elle ne s’enflammait pas pour un rien et se contentait d’être juste là avec lui. Il était rouge et or comme elle et ils se rendaient donc à la salle commune des Gryffondors. Par chance la tour se trouvait au septième étage et ils étaient seulement au deuxième. Tout en marchant, elle tournait parfois la tête vers Matthew, le regardait et se mettait simplement à sourire sans vraiment qu’il y ait de raison. Elle devait sûrement avoir l’air idiote...









Anonymous

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Romance oubliée et réminiscences [PV Kassy] #Mer 27 Oct - 11:36


      « Tu connais le chemin ?
      - J’vais te montrer. »


    Une réponse si évidente que Matthew s’en mordait les doigts.
    Ou s’en félicitait.
    En posant sa banale question, quelque peu inadaptée au vu de leur statut partagé d’élèves de la maison Gryffondor, il avait inconsciemment ouvert une porte à Kassy, une possibilité de lui répondre quelque chose sans qu’elle ne se sente trop gênée. Il était parvenu à faire passer, aussi simplement qu’involontairement, sa proposition maladroite de l’accompagner jusqu’aux dortoirs en un vœu machinal d’aide pour l’orienter dans le sombre dédale nocturne des couloirs, escaliers et autre passages multiples d’un Poudlard plongé dans l’obscurité.

      « Attends deux minutes... Je vais chercher mes affaires. »

    D’un pas rapide, il se dirigea vers ses affaires de Quidditch, qui l’attendaient patiemment. Il saisit sa robe rougeoyante (dont il était habituellement si fier, avec son inscription dorée, au dos : le superbe « 3 – BRIGHTSIDE » ; mais cette fois, il la dissimula presque, pour ne pas attirer l’attention de Kassy), ramassa ses gants qu’il fourra dans chacune des poches de sa robe de sorcier et, enfin, s’empara soigneusement de son Nimbus 2003, vieux mais encore lisse et brillant. Il le mit sur son épaule, rattrapa sa camarade de Gryffondor, et poussa la lourde porte du couloir, avant de lui lancer, un sourire franc sur le visage :

      « Après toi, Kassy. »


    Au début, leur traversée du deuxième étage se fit dans la plus grande discrétion.
    La crainte de croiser un préfet, ou pire, un professeur ou un Auror était toujours présente. Le couvre-feu si sévère de Poudlard, fixé à 18h30, était actif depuis presque six heures. S’ils se faisaient attraper maintenant, ils risquaient bien plus qu’une simple retenue... Matthew frissonnait en pensant aux conséquences qui les menaçaient, lui, et Kassy.
    Il imaginait bien : « Alors, on se croit malin à se donner rendez-vous au beau milieu du château ? NON MAIS VOUS VOUS FOUTEZ DE LA GUEULE DE QUI ? VOUS CROYIEZ VOUS EN SORTIR AUSSI FACILEMENT ? VOUS CROYIEZ QUOI ? QUE LE COUVRE-FEU N’ETAIT QU’UNE BLAGUE POUR RESTREINDRE LES PLUS NAÏFS ? VOUS VOUS PRENEZ POUR QUI, HEIN ? Filez immédiatement dans votre dortoir, et vous viendrez demain, à l’aube, dans mon bureau, pour qu’on décide de la juste sanction qui vous sera donnée. Bonne nuit. »
    ...
    Non. Mieux valait ne pas y penser.

    Mais, lentement, à mesure qu’ils progressaient dans les étages, ils baissèrent peu à peu leur garde, en reprenant progressivement confiance. Kassy tournait quelquefois la tête vers Matthew, le regardait, et souriait joyeusement. (d’autres auraient qualifié ces sourires de stupides, mais Matthew, bien qu’il ne tournât jamais la tête vers sa jolie camarade – foutue timidité ! -, savait qu’elle le regardait avec gentillesse. Une certitude qui le secouait comme un raz-de-marée. Jamais, au grand jamais, une fille – pleine de charme de surcroît - ne l’avait observé ainsi...)

    En y repensant, le risque de se faire attraper était minime ; le château, si vaste, et les patrouilleurs, si peu nombreux, faisaient en sorte qu’assurer la surveillance de chacun des étages, de chacune des pièces, de chacune des tours, toute la nuit, de façon continuelle, apparaissait comme un objectif inatteignable. Le danger était vraiment limité...
    Et, comme pour illustrer cette indéniable évidence, le couloir était désert.
    Du moins, c’est ce qu’ils croyaient avant que ne retentit le bruit de pas décidé d’un grand vigile qui passait par là.

    Tout se passa très vite.
    Paniqués, Matthew et Kassy se mirent furieusement à tâtonner les murs, espérant futilement tomber sur un petit passage escamoté. Le patrouilleur, bien qu’il ne puisse encore pas les voir, approchait bien trop vite pour que les deux amis aient la possibilité de fuir sans que la vigile ne se rende compte de leur présence et avertisse tous ses petits copains.
    Il leur fallait un miracle ; un boyau secret !
    C’était leur seule chance.
    Soudain, Matthew poussa un juron qu’il ne put étouffer complètement. Il avait marché sur une dalle abîmée qui, en un craquement sinistre de porcelaine brisée, s’enfonça dans le sol avec un son mécanique intrigant. Le bruit engendré par ce détestable incident avait inévitablement attiré l’attention de l’Auror. Cette fois, plus le temps de compter sur un passage secret improbable ; ils devaient opter pour la fuite, au risque de se faire rattraper ou d’attirer l’attention de tous les autres patrouilleurs de l’étage...
    Cependant, au moment exact où Matthew s’apprêtait à avertir Kassy, la dalle craquelée se remit en place avec un petit cliquetis métallique. Elle redevint totalement lisse, entièrement similaire à toutes les autres. Un enchantement automatique de réparation !
    Mais les surprises de cet étrange carrelage ne s’arrêtaient pas là.
    Les deux Gryffondor écarquillèrent les yeux.
    A l’opposé de la grande fenêtre du couloir, ils virent, à la pâle lueur de la lune, un mur de pierre qui semblait auparavant tout à fait semblable à tous les autres, glisser tranquillement sur le côté et laisser apparaître un boyau obscur abandonné.

    Le miracle.
    Matthew n’attendit pas une seconde de plus, raffermissant sa prise sur sa robe et son balai de course.

      « VITE ! »

    Et, sans plus attendre, ils s’engouffrèrent dans le passage secret.

    ...
    Le pan de mur se remit en place à une vitesse déconcertante. Il y eut un choc sourd et, en un quart de seconde, il s’était refermé, redevenant le fronton de pierre commun à tous les autres.
    Matthew et Kassy, seuls dans les ténèbres, haletaient bruyamment, encore sous le choc.

    Le jeune Brightside sentait son cœur battre à tout rompre. Il s’assit dans la poussière, au risque de salir ses affaires de Quiddidch, et, brusquement, éclata d'un rire d'une étonnante franchise.
    Quelle prodigieuse frayeur ! Ils avaient bien failli finir entre les griffes de la sentinelle.

      « Wow ! Comme j'ai eu peur ! »



    De l’autre côté du mur, l’Auror, déconcerté, tentait en vain de retrouver la source de tout ce boucan. Mais, au bout de quelques minutes, après avoir maintes fois essayé de découvrir le mécanisme du passage secret, il finit par s’éloigner d’un pas bienveillant, un sourire calme peint sur le visage ; le sourire de celui reconnaissait sa défaite.
    Ils étaient parvenu à lui échapper.


[Voilà, Kassy ! Tu peux décider ce qui se passera dans le passage secret et où il nous mènera Wink]









Kassy Salvadore

Kassy Salvadore


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Romance oubliée et réminiscences [PV Kassy] #Jeu 28 Oct - 14:03


    La nuit avait était agité entre son estomac qui faisait des siennes et l’histoire des deux fantômes amoureux, sans oublier sa rencontre avec Matthew. Kassy avait eut sa dose d’évènement et pensait que ce n’était qu’une question de minute afin que sa soirée s’achève et qu’elle rejoigne son lit mais ce ne fût pas aussi simple. Ils leurs étaient interdit d’être dans les couloirs à une heure pareille et bien que précédemment la rouge et or avait eut l’excuse d’être malade son ton de peau légèrement rougit à cause de la présence de Matthew ne l’aurait plus rendu plausible à l’heure actuelle. Aussi quand ils entendirent les pas d’une personne qui devait sûrement être un des préfets de Poudlard, la peur monta chez la rouge et or qui regarda son camarade avec une certaine angoisse alors que le jeune homme tâtonner le mur comme à la recherche d’un passage secret. Elle se mit vite à l’imiter tout en tournant un peu la tête en arrière pour surveiller, stressé à l’idée que quelqu’un apparaisse quand Matthew marcha sur une dalle qui fit un étrange bruit. Cette fois c’était sûr et certain ils allaient finir chez la directrice !!! Kassy imaginait déjà l’horrible Melle Gray lui passait la corde au cou ou l’emmener jusqu'à la guillotine, ou elle ferait peut-être même pire. Elle ferait d’elle son esclave et elle la forcerait à nettoyait nuit et jours sans lui laisser de répit. Elle deviendrait « Personne » et n’aurait plus de but dans la vie si n’est servir cette horrible sorcière. A force de travailler elle finirait par avoir les mains rêches et sèches et plus jamais elle ne trouverait son prince charmant. Elle deviendrait moche et souillé et personne ne voudrait d’elle… Enfin quoi que. Peut-être serait-elle la nouvelle Cendrillon. Mais alors que la rouge et or faisait marchait son imagination comme toujours, le mur se poussa et Kassy ouvrit la bouche de surprise. Il les avait sauvés ! Si elle en avait eut le temps elle aurait sauté au cou de Matthew pour le remercier mais ce n’était pas le cas...

    « VITE ! »


    Sans plus attendre ils s’engouffrèrent dans le passage secret et la porte se referma derrière eux. Se fût si brusque que cela fit sursauter Kassy qui avait toujours le cœur qui battait la chamade dans sa poitrine à l’idée qu’ils soient attrapés par un préfet. Mais ils ne craignaient plus rien ici et Matthew l’avait vite compris puisque il s’était assis au sol. Il se mit alors à rire et la jeune fille le regarda sans comprendre. Qu’y avait-il de drôle ? Ils avaient tout de même manqué mourir !!! Mais le rire de Matthew était communicatif et bientôt elle se mit à sourire, amuser à son tour et recommençant à se détendre.

    « Wow ! Comme j'ai eu peur ! »

    « Et moi donc ! Tu imagine si on était allé dans le bureau de Grey ? Il parait qu’elle attache les élèves par les pieds et qu’elle leur donne à manger de la mort aux rats ! »

    Elle semblait très sérieuse en disant ça. C’est Brittany Emerson qui le lui avait dit et la naïve Kassy y croyait dur comme fer. Ce qui expliqué qu’elle avait tant eut peur de se retrouver dans le bureau de la directrice. Mais Matthew avait était là… Elle le regarda avec une certaine lueur dans le regard, reconnaissante et admirative avant de sortir sa baguette.

    Kassy – « Lumos »


    La pièce s’éclaira et les deux élèves pût alors se rendre compte qu’ils n’étaient pas dans un conduit comme une sorte d’égout comme Kassy l’avait supposé, mais dans une pièce carré et plutôt grande. L’endroit ressemblait à la chambre d’une princesse. Certes les toiles d’araignée avaient recouvert les lieux mais autrefois cet endroit devrait être sublime. Un lit en baldaquin au drap de soie rouge trôné au centre. Des lustres de diamants se trouvé aux plafonds, du parquet au sol. Une coiffeuse avec un grand miroir en or se trouvait contre le mur juste à côté d’une armoire et Kassy se précipita vers celle-ci. Elle ouvrit les yeux de surprise tandis que son regard tombait sur les magnifiques robes de princesse qui se trouvait là. Elle en sortit une et la mit devant elle, tourna légèrement pour s’admirer alors que sur son visage trahissait l’expression que quelqu’un qui se serait trouvait au paradis.

    « Tu la trouve jolie ? »
    demanda-t-elle timidement avec un sourire à Matthew alors qu’elle rêvait déjà de l’enfiler.









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Romance oubliée et réminiscences [PV Kassy] #Sam 13 Nov - 20:09



      « Lumos ! »

    Lorsque Kassy invoqua doucement la lueur magique, Matthew se rendit compte à quel point sa baguette était proche de son beau visage innocent aux traits doux de jeune fille. Eclairée par le sortilège étincelant, le regard de Kassy brillait d’un éclat nouveau, plus clair, plus lumineux. Matthew, au prix d’un grand effort de volonté agrémenté d’une curiosité aisément justifiable, fit dériver son regard sur le lieu qu’ils avaient découvert. Il apparut, au doux éclairage de Kassy, que l’ouverture débouchait sur une pièce secrète, défiant toutes les lois communes se rapportant aux passages secrets banals du château de Poudlard, que Matthew lui-même, explorateur solitaire, n’avait pas la prétention de bien connaître. Cette chambre spacieuse, inspirée par les contes fabuleux dans lesquels des princesses aux robes de soie rose avaient vécu, venait d’accueillir les jeunes élèves en son sein comme une grand-mère généreuse et attendrie. Vieille et poussiéreuse, la fascinante pièce moyenâgeuse contenait un gigantesque lit à baldaquin défait, aux draps pourtant propres et purs comme la neige de janvier, que même l’impudique poussière n’avait pas eu l’outrage de souiller. Une armoire de bois et d’argent ouvragée, tapissée de poussière grise, une surprenante coiffeuse au grand miroir d’or, une tapisserie représentant une jeune femme à la beauté déconcertante dans un champ de coquelicots contemplaient les adolescents avec bienséance, semblables à d’anciens hôtes fripés, fatigués mais encore chaleureux et accueillants. Prêts à rouvrir leur porte et leurs secrets.

      « Lumos ! » lança Matthew à son tour.

    Il ne suivait plus Kassy du regard, troublé par la splendeur ancestrale de la chambre. Une superbe antiquité, dissimulée par de banals murs de pierre, et dont l’accès s’ouvrait par un mécanisme aussi simple qu’efficace. Discret à la perfection. Une cachette, un secret gardé par les siècles et le talent de ses fondateurs. Une dalle cachée au milieu d’un immense carrelage. Matthew sourit.
    Rares, sans aucun doute, furent ceux capables de retrouver cet improbable endroit. Leur découverte n’était que le fruit du hasard ou, comme l’aurait dit Edward, du Destin, impassible entité.
    Mais était-ce le destin ? N’avaient-ils pas eux-mêmes provoqué l’apparition de l’ouverture vers cette pièce, poussés par la volonté de se tirer des griffes du patrouilleur ? N’était-ce plutôt la force d’y croire, ou l’espoir désespéré de ne pas finir chez une directrice à l’obscure renommée ?

    Tandis que le jeune Gryffondor reporta son attention sur sa camarade, il prit conscience de son état d’esprit véritable face à la découverte.
    Un émerveillement.
    Intense. Pur. Surprenant de franchise.
    Elle était entré dans un rêve.

    La surprise, tout d’abord, puis la précipitation de la découverte et, sans un seul mot, une effervescence de joie. L’euphorie du regard, des yeux pétillants de bonheur.
    Fébrile, elle s’était emparée d’une superbe robe, provenant sans aucun doute de l’armoire ouvragée. La tenue princière, parfaitement conservée dans le meuble au proie des araignées et des poussières, était magnifique, fascinante. Un trésor sans prix aux yeux lumineux de Kassy. Des yeux magnifiques. Etonnants de simplicité. Reflets charmants de son âme d’enfant, innocents et plus doux que le plumage de l’inoffensive mésange. Quelque chose d’unique. Malgré leur apparente et troublante banalité. Matthew, utopique, eut rêvé de l’admirer dans cette robe des temps immémoriaux. Elle lui irait si bien !

      « Tu la trouves jolie ?
      - Tu... Elle est superbe. Euh ! oui, très jolie, très jolie robe.

    Silence. Elle admira encore sa belle robe, tournant sur elle-même pour s’observer sous tous les angles.
    Dans un élan de courage, Matthew désigna un panneau coulissant, calé entre le mur et l’armoire poussiéreuse.

      « Si tu veux, euh... Tu peux l’essayer... »

    Amicale proposition ou fantasme inespéré ? Sans doute un mélange des deux.
    Il était évident qu’elle irait à Kassy, cette robe...
    Sa baguette serrée dans sa main droite, il tira le panneau coulissant de la gauche et l’extirpa de son handicapant emplacement initial. Il fit un geste de la baguette, et la poussière, envahissante, s’évapora rapidement. Un sortilège de débutant qui eu au moins l’effet de rendre les meubles plus présentables et le panneau masquant dépliable. Matthew le mit en place devant Kassy et prit grannd soin de ne pas trop s'éloigner.

      « Tiens... Là, voilà, tu peux l’utiliser. »

    Evident ? Le mot était faible. Il était certain que cette robe lui irait.









Kassy Salvadore

Kassy Salvadore


► MESSAGES : 303
Romance oubliée et réminiscences [PV Kassy] #Jeu 18 Nov - 19:55


    [un graaaand désolé pour le retard]

    « Tu... Elle est superbe. Euh ! oui, très jolie, très jolie robe. »

    Kassy est eut un sourire, amusait par son hésitation, bien qu’elle n’arrivait pas vraiment à être certaine de ce qu’elle avait entendu. Avait-elle rêvait où avait-il vraiment failli la complimentait elle et non la robe ? Non elle devait certainement avoir rêvé. C’était beaucoup plus plausible. Matthew n’avait aucune raison de la trouvait elle superbe. Elle était banale. Pas superbe. En tout cas la robe qu’elle tenait dans ses mains était des plus magnifique et les yeux plein de joie et d’admiration, elle ne cessait de la regardait. Oh qu’elle aurait aimé être une princesse, vivre aux temps des bals, des réceptions et où le romantisme était une chose aussi courante que dire bonjours. Vivre à l’époque où les hommes étaient des gentlemans et où aucune femmes ne finissaient célibataire et seule. Ça devait tellement être plus simple pour les jeunes filles de son âge à cette époque…

    « Si tu veux, euh... Tu peux l’essayer... »

    « Tu crois ? » demanda-t-elle un peu surprise et enchanter par cette idée alors que s’il n’avait rien dit elle se serait peut-être contenter de rêver la mettre sans oser l’enfiler. C’est vrai qu’après tout il n’avait pas tord, pourquoi pas l’essayer. Mis à part eux, la chambre était déserte et ce n’était certainement pas un meuble ou un chandelier qui allait se mettre à parler comme dans la belle et la bête et les réprimander pour avoir toucher aux robes. Mais il restait un autre problème mis à part le fait que la robe n’était pas à elle. Pour l’enfiler il fallait qu’elle se déshabille… Et devant Matthew il en était hors de question ! C’était à peine si Kassy osait se mettre en maillot l’été quand il avait un garçon dans les parages alors en sous vêtements… ce n’était même pas la peine d’y penser ! Mais il fallait croire que la petite mine gêné de la Salvadore laissait deviner ses pensée car Matthew tira jusqu'à elle un paravent qu’il prit même la peine de dépoussiéré à l’aide de sa baguette.

    « Tiens... Là, voilà, tu peux l’utiliser. »

    Elle lui adressa un léger sourire un brin timide avant de laisser échapper un simple « merci. » Kassy se glissa derrière le paravent. La pièce était éclairée par la baguette de Matthew. Elle lui faisait dos, concentrait sur les boutons de sa chemise pour pouvoir l’enlever. Le paravent était couleur écru et sans aucun éclairage on pouvait penser à tord qu’il cachait à merveille ce qui devait l’être. Pourtant il n’en était rien… A la lumière le tissu laissait deviner les formes du corps de la jeune fille. On ne voyait pas aussi clair que si elle s’était simplement tenu nu devant lui mais suffisamment pour laisser deviner se qu’on ne pouvait pas clairement voir. Kassy ne se doutait pas une seule seconde de tout ça et doucement elle enleva sa chemise qu’elle mit sur le dessus du paravent pour ne pas la salir avant qu’ôter sa jupe et faire de même. Elle était en sous vêtement, simple sans dentelle ou fantaisie, reflétant ainsi à merveille la personne qui les portaient.

    « J’essaye de faire au plus vite » dit-elle en espérant que Matthew ne s’ennuierait pas trop pendant son essayage. Il avait l’air d’être un garçon plutôt sympa et la dernière chose qu’elle souhaitait c’était lui causait du tord. La robe qu’elle voulait mettre avait de nombreux volant et un corset qui se fermait avec une ficelle. Elle avait déjà dégrafé son soutien-gorge, consciente qu’il se serrait vu à travers les lacets du corset. Elle avait d’ailleurs un peu honte d’être sein nu et elle ne cesser de se répéter dans sa tête pour se tranquilliser, « Calme toi il ne te voit pas. Calme toi il ne te voit pas. » Elle remonta la robe sur sa poitrine et malheureusement elle se rendit vite compte qu’elle ne pouvait l’attacher toute seule. Elle avait beau se tortiller, s’était impossible puisqu’il fallait qu’elle soit lassée dans le dos. Il ne lui restait donc qu’une seule solution… demandait de l’aide au jeune homme ! Croisant ses mains sur sa poitrine pour bien tenir sa robe qui ne tenait pas beaucoup sans que le serrage du corset, elle sortit de derrière le paravent et regarda Matthew un peu confuse.

    « Est-ce que tu peux… ? S’il te plait… ». Elle eut un léger sourire plein d’excuse sur le visage comme pour s’excuser d’avoir était sotte au point de ne pas se rendre compte qu’elle ne pourrait pas la fermer seule avant de se retourner. Kassy était dos nu et des plus anxieuses. Ce n’était que son dos mais c’était déjà une partie de son corps qu’elle n’avait pas l’habitude de montrait à un garçon. Son cœur palpité dans sa poitrine pendant qu’elle attendait patiemment mais avec appréhension qu’il l’aide à fermer la robe…










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Romance oubliée et réminiscences [PV Kassy] #Lun 20 Déc - 16:57


    Les choses se firent à une vitesse déroutante.
    Au début, Matthew n’eut pas de surprise. Encore perturbé par son incurable trouble débordant de gêne, bien malgré son grand élan de courage, les conséquences de ses efforts avaient sournoisement décidé de le hanter encore quelque temps. Il s’y attendait, de toute façon, à cette effet de recul. Un dépassement de soi n’en était pas un sans une once de sacrifice et un assaut risqué face à l’hésitation. Cependant, il eut – ô joie ! – la chance de constater que sa vaillante proposition avait provoqué l’effet recherché : celui de satisfaire l’intense désir de la douce Gryffondor... Ainsi celle-ci eut enfin l’occasion rêvée d’enfiler la robe fabuleuse, sous le conseil embarrassé de son compagnon aux teintes pourpres.

    De fait, il prit tout d’abord grand soin de tourner le dos au paravent dépoussiéré où Kassy commençait doucement à se changer. Il contempla vaguement, hésitant, l’ancienne fresque de la chambre, à l’exact opposé de l’endroit où il avait installé les larges tôles de bois verni. L’œil vitreux et irrémédiablement fixé sur la toile envahie par les araignées, Matthew ne parvenait pas à se retourner, torturé par la pression d’exaspérer Kassy et cette timidité pitoyable qui ne cessait de l’oppresser comme un étau de métal ouvragé chauffé à blanc.
    La jeune fille de la tapisserie avait les joues rosées, comme celles, douces et pures, de Kassy. Sur la peinture, elle portait la même robe, et ses yeux caressaient du regard la pelouse aux couleurs écaillées, comme si elle attendait quelqu’un, quelque chose. Ses iris aux couleurs indéfinissables dégageaient tant de mélancolie et de tristesse qu’on l’eût crue abandonnée par un monde dont elle avait oublié les plaisirs. Sa chevelure, soulevée par quelque fictive brise, rappelait à Matthew celle, un peu bouclée, brillante et soyeuse, de Kassy.
    Kassy.
    Encore Kassy.
    Kassy. Qui revenait comme une obsession.
    Kassy qu’il avait embrassé contre son gré, Kassy qu’il avait emporté dans cette chambre.

    Etait-ce donc Abigael de Cour, sur la fresque ? La douce Abigael qui attendait tristement l’arrivée d’Edward, avant de mourir avec lui et de rester liés par l’infâme malédiction qu’on leur avait imposé pendant des siècles ? Matthew n’en savait rien. A la lumière calme de sa baguette, les couleurs de la toile, anciennes et abîmées par les siècles, avaient perdu leurs teintes initiales, sans doute douces, belles et dorées lorsqu’on les avait peintes. Mais elles n’étaient plus qu’un reflet mélancolique d’autrefois, que les ans avaient outrageusement détruites.
    En entrant dans la pièce, il les avaient crues dignes de la Renaissance, belles, étincelantes.
    Mais, soumises au Lumos révélateur, elles étaient grises, tristes, larmoyantes.
    Matthew réprima un soupir et cessa de toiser la tapisserie.

    Il vit alors le paravent, et il vit l’ombre.
    Dès lors, il se sentit rouge, brûlant. Et il oublia la tapisserie mélancolique.

    Un jeu d’ombre chinoise sournois prenait place. La pudique façade ne se composait de bois uniquement pour les rebords ouvragés. La plus large composition du paravent, la véritable matière dissimulant son utilisatrice, n’était qu’un fourbe tissu d’un jaune délavé, étiré à l’extrême, étonnamment fin. Exposé à la lumière, même à la plus modeste, on pouvait voir l’ombre gracieuse de celle qui se changeait derrière... et Matthew n’avait pas le Lumos délicat. Il éclairait toute la pièce.

    « J’essaye de faire au plus vite... »

    Il ne prit même pas la peine de répondre.
    Il avait écarquillé les yeux, plongé dans le trouble. Paralysé, muet, sourd. Seul son regard fonctionnait. Et il fonctionnait à plein régime. Les oreilles pourpres, les pommettes embrasées, il ne parvenait pas à détacher son regard de ce spectacle extraordinaire.
    Ce paravent n’était qu’une invention ironique. Un voile trompeur. Un rideau déloyal... mais Matthew serait bien incapable de le blâmer pour cela.
    Silencieux, il contemplait la grâce des formes de Kassy Salvadore, la douceur de son corps et, sans parvenir à déceler la pureté de sa peau - qu’il savait inégalable - il la voyait, nue, ses gestes calmes et un peu tremblants délaçant son dernier vêtement... (que Matthew suivit des yeux quelques secondes encore, béat) Puis, saisissant sa robe, elle l’enfila avec cette grâce ingénue qui avait tant plongé dans la confusion son condisciple. Sa grâce était... était... il ne parvenait même pas à trouver le qualificatif idéal.
    Sixième année. Seule et rêveuse. Même taille. Jolie. Très jolie. Non, non ; immensément belle.

    Et, un geste le ramena à la réalité. Le rêve continuait de s’écouler dans son esprit, source pure d’idylles utopiques, mais son regard avait soudainement pris une autre direction. Kassy avait fini de se changer. Mais, ce fut la main placée sous la poitrine afin de soutenir le corsage détaché qu’elle s’adressa à Matthew, incertaine et timide. Ce que Matthew ne vit pas immédiatement, ses yeux profondément plongés dans l’intense contemplation de la si jolie couette rose framboise du lit à baldaquin. Tiens oui, il n’avait pas remarqué ce détail de couture et...
    Il reporta son regard sur sa jolie personne, sachant prestement qu’elle le regardait.
    Un choc. Encore.
    La robe était magnifique...
    Quand c’était elle qui la portait...
    Il n’eut pas le temps de l’admirer à nouveau ; la confusion le rattrapait. Kassy le regardait...

    « Est-ce que tu peux… ? S’il te plaît… »
    - Oh ! euh, oui, oui... Qu’est-ce qu’il... ?

    Un sourire gêné, et elle se retourna.... Dos nu : les lacets censés resserrer son corsage étaient ouverts et même un peu emmêlés. Elle n’était pas parvenue à les nouer d’elle-même ; ce devait être là une tâche bien compliquée. Matthew, d’une esquisse de sourire, l’excusa en silence et comprit vite... elle souhaitait que ce fût lui qui les fermât !
    Le pas hésitant, il s’approcha d’elle, doucement. Plongé dans le désarroi.
    Puis, les mains moites, il vit l’enchevêtrement confus de ces lacets pourpres et noueux. Au travail ! il n’était pas question de déraper maintenant.
    Il saisit donc, tremblant, l’une des ficelles et l’enfila lentement dans l'œillet opposé, puis dans le suivant, et ainsi de suite, jusqu’à ce qu’il ne reste qu’un bout suffisant pour faire un nœud. C’était un peu brouillon, mais régulier et, tout de même, raisonnablement efficace.
    En passant au lien suivant, il réitéra soigneusement sa technique et effleura malencontreusement la peau douce de Kassy. Il eut un frisson. Cette peau blanche et pure n’admettait aucun défaut... Il vit un grain de beauté, une tache de naissance minuscule. Son dos superbe le fascinait... mais il ne cessa en aucun cas l’ouvrage. Il s’interdit toute faiblesse, ou le moindre recul. Œillet après œillet, lacet après lacet, il resserra sans la moindre violence le corset de la robe, mais craignait, à chaque fois, que Kassy ne se fasse mal. Il essayait de percevoir la plus infime de ses réactions à chaque geste un peu brusque... Mais il ne percevait rien.

    Jusqu’à ce qu’il eût enfin terminé, d’un geste leste, resserrant le dernier nœud.

    Machinalement, il mit la main dans ses cheveux, les pupilles indécises et les jambes vacillantes, comme s’il venait d’affronter la plus terrible des équipes de Quidditch du monde. Oh ! de toutes manières, la plus terrible de l’univers n’égalerait pas le corsage de Kassy...

    Il la regarda.
    Elle..

    Elle...

    « Euh... ça va ? Je m’en suis sorti ? »

    Esquisse douteuse de sourire.
    Regard affamé, âme brûlante.
    Un désir indescriptible...

    Etait-ce donc cela, l’amour ?...










Kassy Salvadore

Kassy Salvadore


► MESSAGES : 303
Romance oubliée et réminiscences [PV Kassy] #Mer 22 Déc - 14:15


    Elle n’était pas très à l’aise. Peut-être parce qu’elle était dos nu près d’un garçon, elle qui n’avait pas vraiment l’habitude d’en cotoyer ou peut-être parce qu’il s’agissait de lui. On ne pouvait pas franchement dire que Matthew avait une place particulière dans l’univers de Kassy. Elle le connaissait à peine. Leurs rencontre dataient que quelque heure seulement et partant elle ne le trouvait pas commun à tout les autres. Peut-être parce qu’ils s’étaient embrassé.. Jamais encore elle n’avait embrassé qui se soit. Enfin si elle avait une fois par inadvertance posé ses lèvres sur son cousin Sébastien mais ça ne voulait rien dire et ce n’était pas un vrai baiser. Alors que là… Est-ce que c’était toujours aussi bien ? Toujours aussi intense ? Ou était-ce parce que c’était son premier et qu’ils étaient posséder par des fantômes ? Jamais elle n’avait imaginé que c’était ce qu’on ressentait lorsqu’on est embrassé et pourtant cette scène elle l’avait imaginé mainte et mainte fois avec à chaque fois pratiquement jamais le même garçon. Enfin à part Roman qui revenait souvent dans ses rêveries mais pour l’heure ses pensée était bien loin de s’orienter vers le captaine de Quidditch des Gryffondor.

    Droite et légèrement tremblante, elle eut un frisson quand l’un des doigts de Matthew effleura sa peau sûrement par erreur et elle déglutit avec difficulté alors que le rouge devait certainement lui monter aux joues. Il avait posé un doigt sur elle… Etrangement si ça avait une autre situation ou quelqu’un d’autre elle serait mise aussitôt à penser « ooooooooooooh c’est trop chou Romance oubliée et réminiscences [PV Kassy] 772465 » . Au lieu de ça elle se sentait comme paralysait et son estomac faisait tellement des siennes qu’elle se demandait si elle n’allait pas vomir d’une minute à l’autre. Ses mains était moite et son cœur battait la chamade. Etait-elle malade ? Jamais elle ne s’était sentit ainsi et elle ne savait pas comment réagir. Il l’avait toucher depuis plusieurs minute mais elle avait toujours l’impression de sentir ses doigt sur sa peau. Quel curieuse et agréable sensation. Un demi sourire trônait sur ses lèvres. Elle essayait bien de le faire disparaître mais c’était plus fort qu’elle. Elle sentait la robe se resserrait autour de son corp et chaque fois qu’il tirait une ficèle ses seins se comprinait et ressortait d’avantage du corsage pour la rendre d’avantage désirable. Tant et si bien que lorsque Matthew eut finit Kassy baissa les yeux sur son décolleté et fût presque choqué de se rendre compte de la grosse poitrine que cela lui faisait. Ce détail ne l’aida pas à être plus à l’aise mais elle se décida tout de même à faire face à Matthew qui lui même semblait un peu timide. Au final elle se sentait un peu ridicule dans un tel accoutrement qui ne lui ressemblait pas et était trop sophistiqué pour elle. Elle avait l’impression d’être une gamine de cinq ans qui aurait mis le rouge à lèvres de sa mère.

    « Euh... ça va ? Je m’en suis sorti ? »
    « Oui très bien rassure toi. Mais… elle ne me va pas n’est-ce pas ? » demanda-t-elle déçu bien qu’elle se doutait déjà de la réponse. « Abigail devait tellement être plus jolie que moi dedans. Edward devait être fier de dansé avec elle ou même d’être à ses côtés. »

    A cet instant, elle aurait presque aimé être Abigael… Certes le fantôme qui l’avait posséder était morte mais elle avait au moins eut la chance de connaître dans sa vie la joie que l’on ressent quand on se sent aimer…









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Romance oubliée et réminiscences [PV Kassy] #Ven 31 Déc - 23:48


    Les yeux pétillants d’émotion, il l’admirait, la contemplait, intensément perdu dans les méandres insondables de sa beauté. Il n’avait plus le courage de la décrire, béat, envoûté, soûl. Il ne sentait plus son âme. Il ne sentait plus rien. Avant, il avait la force de l’ignorer, quelques secondes, parvenir, un instant, à nouer son corset, tremblant. Désormais, il avait oublié la fresque, le paravent, le lit, le drap, les œillets, les lacets, le corsage, la robe. Il ne tremblait plus. Il n’avait plus qu’une chose dans le regard : Kassy. Si jolie. Enfant ingénue, perdue entre sa douceur et son appréhension, sa modestie, sa peur, sa pureté et sa magnificence… Kassy, seize ans de réclusion aux vices et aux haines, qui lui apparaissait plus scintillante que quiconque, plus magnifique que les princesses, et il ne la connaissait pas, ou si peu… Mais les évènements l’avaient transformé, sinueux, ils l’avaient muté en une proie aux sentiments, la romance oubliée était devenue la sienne. Une migraine le tourmentait, des maux de ventre l’agrippaient, une conjonctivite le brûlait, un mutisme le troublait, une surdité le gênait, une maladie le torturait. Une maladie sans nom, à la souffrance insondable, incomprise, inhérente.
    Une maladie, une phobie, une contamination, une épidémie, une infection, un virus ; sans baume, sans remède, sans raison, sans réponse, sans rien… La plus affolante, la plus terrifiante, la plus destructrice des maladies. Celle qui ne tue pas, celle qui ne fait pas tousser, ni éternuer, ni quoi que ce soit de ce genre… Celle qui nous prend, nous perd, nous quitte, nous piège, nous capture, nous torture, nous obsède, nous change… L'infamant sentiment…

    « Oui, très bien, rassure-toi. Mais… elle ne me va pas, n’est-ce pas ? Abigail devait tellement être plus jolie que moi dedans. Edward devait être fier de danser avec elle ou même d’être à ses côtés. »

    Brutalement, Matthew eut envie de hurler, de se révolter, de lui faire comprendre à quel point elle, elle et personne d’autre, Kassy Salvadore, ses yeux, son corps, son visage, étaient bien plus magnifiques, bien plus admirables que tous les attraits d’Abigail ou de n’importe qui, que n’importe quoi qui ait jamais existé… Plus grande, plus belle, et rien de plus... Elle, simplicité brûlante, douceur enivrante, ingénuité envoûtante, ange innocent, modeste, indescriptible… Edward, pouvait, lui, en effet, être fier de danser avec quelqu’un de comparable à Kassy… et se vanter d’une telle beauté à ses côtés, la beauté réelle, la seule qui parvient à réveiller les sens… la seule…

    « Kassy, tu… tu sais, tu es belle… »

    Il s’était approché, il ne pensait plus à lui et à sa triste banalité physique, il ne rougissait plus depuis longtemps, il ne parvenait plus à rester si loin d’elle… et sa robe, sa robe, la mettait plus en valeur et affolait Matthew, à un point inimaginable… il ne s’obsédait pas de sa poitrine, relevée, embaumée de cette magnificence troublante des derniers siècles apportée par les corsages : il ne regardait que ses yeux, la lueur sans nom qui y brillait, la terrifiante innocence qui s’en dégageait, et ses lèvres, ses lèvres, framboises, friandises au goût virtuose, inaccessibles, son front, pur, ses joues, rougies sans excès, ses cils, doux, son regard, sa bouche… son… sa…
    Silence inviolable.
    Tout était immobile…
    Il… ne la quittait pas des yeux… Il… avait peur… Il…

    …trop près, il était trop près.










Kassy Salvadore

Kassy Salvadore


► MESSAGES : 303
Romance oubliée et réminiscences [PV Kassy] #Dim 2 Jan - 13:59


    La façon dont il l’avait dit semblait tellement réaliste, tellement sincère qu’elle ne pût qu’avoir un geste de recul et le regarder un peu perplexe. « Quoi ? ». Ce fut le seul mot qui sortit de sa bouche. Si encore il lui avait dit banalement comme on le fait pour dire bonjours elle aurait certainement rougit et baisser la tête, se trouvant honteuse et croyant qu’il ne pensait pas ce qu’il disait. Pourtant là, elle qui avait si peu confiance en elle était certaine qu’il n’avait fait que dire la vérité ou du moins celle que lui pensait l’être. A sa façon de mâcher les mots elle avait deviné sa timidité similaire à la sienne et elle ne pouvait que s’en sentir honoré. Son cœur menacé d’explosé d’une minute à l’autre. Elle était belle… Avait-elle bien entendu où était-ce son désirs le plus profond d’entendre ses mots dans la bouche de Matthew qui lui avait laissé croire qu’elle avait entendu ce qu’il n’avait jamais prononcé ? Son « Quoi » résonnait plus comme un « répète » qu’autre chose et malgré sa surprise elle était tout sauf horrifier par ce qu’elle venait d’entendre, même s’il est vrai que sa réaction pouvait porter à confusion. Elle ouvrit la bouche pour dire autre chose mais les mots restèrent coincés dans sa gorge. Les mots de Matthew résonnait encore de sa tête et elle ne le quittait plus des yeux, le regardant comme jamais encore elle n’avait regardé quiconque. Même Roman, c’est pour dire ! Lui-même posait sur elle un regard qui lui faisait se sentir belle, elle qui avait toujours l’impression d’être banale quelconque et parfois même inutile. Mais là face à Matthew elle se sentait presque exceptionnelle et c’était une impression plus qu’agréable. Elle aurait aimé que le temps s’arrête. Sans y réfléchir ils se rapprochèrent doucement l’un de l’autre, face à face se trouvant près, de plus en plus près… Kassy ferma alors les yeux attendant silencieusement et secrètement qu’il se passe quelque chose qu’elle désirait tant, mais elle n’était pas assez courageuse pour faire le premier pas…










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