Pseudo; encore le truc roux. MOUHAHAHA. Âge; vous savez. Comment as-tu connu le forum? vous savez. enfin vous savez pas en fait mais bon j'y suis depuis... le big bang! Des commentaires/suggestions? j'aime toujours pas résumer une histoire en synopsis, donc, j'vais encore vous embêter Le mot de la fin? j'ai droit à la salsepareille?
Si c'est un élève, maison envisagé? je sais pas. Gryffondor, Serdaigle?
Invité
Invité
Jeu 17 Juin - 17:33
« i took my lucky break and I broke it in two, put on my worried shoes, my worried shoes. »
Ô Muse conte-moi l'aventure de la nymphe Daphné aux beaux cheveux rouges comme le feu et aux yeux immensément vides comme la mer. Mais il n'y a pas d'aventure pour Daphné la rousse, Daphné la pauvre fille qui donne de la misère à tous ceux qu'elles croisent. Les Dieux ne se sont peut-être qu'à moitié penchés sur son berceau, il lui ont fait des dons, mais ont oublié de dire à ses parents, ceux qui s'occuperaient d'elle, ce qu'ils signifieraient. Ainsi est l'histoire de Daphné, fille de Ciarán et Danaé O'Hara, enfant de la nature, bâtarde ou déshonneur du monde. L'histoire de Daphné commence mais elle n'est pas finie, ce n'est pas même une histoire, c'est un enchaînement de choses qui ne se suivent pas et se ressemblent toutes. Cette histoire est triste quand on y pense, mais Daphné la rousse a oublié d'être triste. Ça ne lui sert à rien d'être triste.
« took me so many miles and they never wore out, my worried shoes, my worried shoes. »
Le monde a voulu que les O'Hara s'enferment dans l'étroitesse d'une grande demeure et dans l'étroitesse de la petite demeure où vivaient leurs pensées, à peine plus petites qu'une église. Ne sachant pas se révolter de cette société irlandaise conservatrice et enfermée jour et nuit entre les vitraux et les lumière de Dieu, ils ne s'imaginèrent jamais que la vie puisse-t'être autre. Mais la vie et les Dieux qui la commandent en ont décidé autrement, ne voulant pas laisser ces jeunes gens trop sereins et trop certains de s'enfermer dans une vie facile où l'on ne se pose pas de question sur ce qui se passe de l'autre coté des vitraux. Tout commençait bien pourtant, trois filles pour commencer. Trois belles filles, aux cheveux roux comme toute l'Irlande, insulte à Dieu partout sauf ici. Trois belles filles aux noms d'héroïnes de la Grèce antique, pour lesquelles la mer se passionnait, et qu'elle revoyait à sa façon, bien moins osée que ce que se permettaient les auteurs antiques. Il y avait Cassiopée, Andromède et Diane. Les trois Grâces, les trois Moires. Puis il y a eu Daphné, mais Daphné n'était pas la même que ces trois filles qui se ressemblaient.
« i made a mistake that I never forgot, tied knots in the laces of my worried shoes. »
Quand Daphné arriva dans son berceau, Ciarán et Danaé O'Hara ses parents comprirent tout de suite qu'il y avait quelque chose de différent avec elle. Elle était arrivée après les Trois Grâces que personnes ne pourraient jamais dépasser. Elle était arrivée avec quelque chose de sauvage dans le regard, quelque chose comme une liane folle ou un rosier montant sur la façade de cette famille si parfaite. Mais les parents ont essayé d'y croire quelques années, que Dieu n'avait pu laisser tomber dans leur famille un tel enfant, si différent de ce qu'ils avaient voulu. Mais il durent se rendre à l'évidence que l'enfant à la chevelure rousse plus folle que ses sœurs, ne savait pas se plier à ce qu'ils demandaient. A toutes ses incessantes questions sur le monde et les choses qui tournent et tournent, ses parents répondaient un inlassable « C'est Dieu qui l'a voulu » qui jamais ne l'empêcha de continuer à poser des questions aux contraires de ses sœurs les parfaites. Le monde est ainsi fait pour Daphné, contre Daphné. Alors elle prit l'habitude de s'allonger dans l'herbe et de regarder tourner ce monde étrange, qui se comprit dans ses yeux. Tous les secrets du monde se cachaient dans la nature, qui lentement pris entre ses bras feuillus et doux la petite enfant rejetée par les hommes. La nature et les Dieux en elles se désolaient de voir souffrir la nymphe Daphné aux beaux cheveux.
« every step that I take is another mistake, i march further and further away in my worried shoes. »
Les vagues continuèrent de rouler et le monde des hommes et de Dieux de tourner au dessus des têtes de la maison O'Hara. Les trois sœurs et Daphné furent bientôt rejointes par un petit frère, en qui les parents placèrent tous leurs espoirs pour redresser l'honneur de la famille que l'enfant que la nature n'aurait pas dû leur donner leur faisait perdre. Ulysse était un garçon splendide, disait tout le monde, et l'on se persuadait qu'il serait la fierté de la famille bientôt, par son esprit et sa beauté, défiant celle des Trois Grâces assurément. La beauté, Daphné n'y comprenait rien, car toute la famille disait qu'elle était laide d'âme et donc de corps, mais il semblait dans le regard de ceux qui ne connaissaient pas la cave étroite dans laquelle ces esprits s'étaient enfermés, qu'elle n'était pas si laide que ça. Mais Daphné préféra ne pas chercher à comprendre. Elle a abandonné le jour où un hibou est venu se poser doucement sur son épaule, faisant sursauter et crier sa mère, si bien qu'il eut à peine le temps de lui donner délicatement une lettre qu'il tenait dans son bec et de s'envoler avant que sa mère ne l'attrape et ne le déplume. C'est ainsi que le ciel venait donner un nouveau mal à la famille O'Hara, qui n'avait pas demandé qu'on lui en donne tant, à cause de cet enfant. On avait bien assez d'enfants pour ne pas se laisser embêter par celle là qui définitivement n'avait pas sa place ici. On fut bien heureux de la voir partir chaque année vers un endroit peut-être affreux où elle trouverait peut-être la mort, où on en serait débarrassés. Mais alors qu'Ulysse le grand héros de la famille atteignait le même âge, il reçut la même lettre. Il sembla pourtant aux yeux des parents qu'elle fut écrite dans une autre langue que celle qu'avait reçue Daphné, et qu'elle ne vienne pas cette fois d'un affreux crapaud. On commença un peu à demander à Daphné la nymphe, l'affreuse sorcière ce qui se passait dans cet endroit sans l'écouter. On la chargea de veiller sur la prunelle de la famille, sans lui proposer de contrepartie, ni même de, par cette action, lui racheter ses fautes.
« my shoes took me down a crooked path, away from all welcome mats, my worried shoes. »
Daphné qui s'étendait si souvent sur les feuilles, s'étendit alors souvent sur les lits, puis elle n'y fut plus seule. Elle vivait étendue, ne contemplant rien sinon le ciel, les étoiles, les nuages, la lune ou le soleil, et les magnifiques branches qui en obstruait la vue. Heureusement que sa famille ne sait pas tout ce qu'elle a fait ainsi étendue, tout ce qui lui ait arrivé. Ils ne préfèrent pas savoir de toute façon, mais ils se doutent un peu, par les rapports qu'en fait Ulysse, bon petit soldat. Daphné la putain du diable, qu'ils disent. Mais elle ne pense rien faire de mal, elle regarde c'est tout. Ce sont des corps pleins de corps que l'ont peu regarder, qu'il faut cesser de se l'interdire. Ce sont des corps, beaux ou laids, forts ou faibles, jeunes ou vieux qui l'aiment un instant, et ceux qui ne l'aiment pas non pas droit de l'en priver. C'est un peu d'amour, tout ce qu'elle peut trouver dans son ciel dégagé de toute chose, étouffant de soleil, étouffant de nuit. Cela peut être magnifique. Elle se sent presque bien, si ce n'est la larme qui attend depuis dix-sept de se déverser dans l'infini océan bleu. Oublions cette larme. Il n'y a plus que les longs jours et les longues heures, à attendre, à vivre une vie dont on ne veut pas, à vivre une vie dont personne ne veut. Non Daphné n'est pas si triste, ça ne sert à rien d'être triste dans une vie qui n'est pas une aventure, dans une vie qui n'est pas aidée par les Dieux.
« i looked all around and saw the sun shining down, took off my worried shoes, my worried shoes. »
Indiana Mindy Dashwood
SORCIERE. ► créatrice de mode.
► MESSAGES : 183 Jeu 17 Juin - 17:34
Bienvenuuuuuue !!! =)
Yon Winchester
SORCIER. membre du staff. ► jounaliste & gérant de bar.
► MESSAGES : 179 Jeu 17 Juin - 19:51
Bienvenue à toi
Erin Warren
► MESSAGES : 215 Jeu 17 Juin - 19:55
Bienvenuuuuuuuue !
Invité
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Jeu 17 Juin - 20:15
Ben, z'êtes cons ou quoi? On sait même plus souhaiter la bienvenue comme il se doit à son écureuil préféré?
allez on copie 100 lignes! *SBAFF*
edit : ah puis merci quand même
Invité
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Jeu 17 Juin - 20:23
Non XXXD comment j'ai pu me faire bananer . Tssss je regarde tj les pseudos en plus. Espèce de sale bête va
Invité
Invité
Jeu 17 Juin - 20:25
MOUHAHAHAH! C'était une ruuuuuse! Les écureuils domineront le mooooooonde!