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| Tu sais, tu dois... ( PV. Donnie ) | |
| PROFIL & INFORMATIONS |
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Candice JohnsonSORCIERE. ► créatrice de mode.
► MESSAGES : 534 Sam 8 Mai - 1:50 |
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| Candice lisait ses énormes bouquins sans comprendre quoique ce soit à ce qu’il pouvait bien raconter. Elle eut un geste délicat envers son ventre qui avait une petite chose qui grandissait de jour en jour tout doucement. La vie poussait à travers ses entrailles. Je fais ça pour toi, pensa-t-elle avec un léger sourire sur les lèvres, même si elle souriait dans le vide à la bibliothèque. Elle faisait tout cela pour cette chose qu’elle aimait plus que tout au monde. Elle ne connaissait pas cette petite chose, mais elle avait l’impression qu’elle lui appartenait avant même d’avoir senti sa présence. Candice n’avait pas commencé à être malade. Non, elle n’était pas encore malade. Parfois, le matin, elle avait l’impression qu’elle allait vomir ce qu’elle avait mangé dans la soirée. C’était un matin, comme un autre, lorsqu’elle a su qu’elle était enceinte. Candice s’y était faite. Elle était prête pour devenir mère. Elle était certaine à présent, même si elle avait des doutes à propos d’elle-même. Elle n’était pas le genre de personne très responsable qui réussissait à ne pas faire des grosses bêtises qui la mettent dans des positions parfois délicates. Elle ne voulait pas que sa fille est une mère qui ait de la misère à s’occuper d’elle-même. Comment pouvait-elle être présente d’esprit et capable de s’occuper d’un petit ayant besoin de beaucoup d’attention ? Candice était comme une enfant. Elle avait besoin de beaucoup d’attention pour se sentir bien. Comment avoir autant d’attention que celui qu’elle attendait dans son ventre ? Elle n’avait pas de petit-copain… elle ne pouvait pas toujours espérer ses amis auprès d’elle lui donnant autant d’attention qu’elle demandait. C’était égoïste de toute manière. Elle devait grandir. Elle devait devenir une jeune adulte pour son enfant qu’elle aimait déjà à quelques semaines de vie dans son ventre. Elle devait prouver à tout le monde qu’elle était capable, mais avant tout, c’était pour se montrer à quel point qu’elle était capable… C’était pour cela que Candice avait ouvert ses bouquins dans la salle commune des poufsouffles dans son dortoir assise sur son lit pour apprendre ce qu’elle avait raté pendant ses années d’étude précédentes. Elle devait faire des efforts que pour ça que pour devenir une vraie femme. Après quelques heures, elle soupira. Elle venait de passer tout son samedi matin dans ses livres pour réussir à comprendre toute la matière qu’elle n’avait pas écouté. Elle se détestait. Pourquoi devait-elle avoir agi ainsi ? Pourquoi avait-elle eu l’idée d’en faire qu’à sa tête pendant six ans de temps ? Candice se détestait. Elle gardait sa rage contre elle-même. Elle ne rejetait pas la faute sur les autres, car il n’y avait qu’elle qui était fautive dans toute cette histoire. Elle laissa tomber le dernier livre dans son lit. Elle remit les cinq livres qu’elle avait empruntés à la bibliothèque. Elle devait les rendre pour avoir le plus d’information possible. Elle devait rattraper son retard pour rester à Poudlard, même si le directeur lui avait promis une place. Elle devait s’améliorer. Elle devait tout faire pour être bien vue par le directeur de poudlard, car ce dernier lui avait laissé une chance. Pourtant, elle avait peur du professeur Lilith Grey qui pouvait peut-être changer cette décision par rapport à ses mauvais agissements habituellement. Elle devait suivre le bon chemin à présent. Elle devait montrer à tout le monde qu’elle était capable. Candice se leva et se regarda dans le miroir pour voir à quoi elle pouvait bien ressembler. Ouf, heureusement, qu’elle sortait rarement lorsqu’elle ressemblait à ça. La poufsouffle replaça une mèche de cheveux derrière ses oreilles. La jeune passa une main sur son ventre en souriant. Elle était heureuse de toucher son ventre. Elle était complètement heureuse. Candice prit son lourd sac et sortit en titubant de son dortoir. Elle croisa bien des gens, mais les ignora. Elle n’avait pas envie d’entendre le commentaire parfois déplacé sur sa situation. Qui leurs avait appris cette nouvelle ? Candice se sentait trahi par une personne dont elle ne connaissait pas. Comment pouvait-on répandre de telles rumeurs en sachant que tout le monde s’amusera à faire du mal à cette personne qu’on pointait du doigt ? Comment pouvait-on être heureux lorsqu’on se faisait insulter à chaque fois qu’on croisait les gens ? Il était rare qu’on avait la force de tout ignorer. Candice sentait une boule dans sa gorge. Elle sentait son cœur craquer. Elle sentait bien des choses. Elle était triste à chaque mot blessant qu’on lui disait qui se répercutait sans cesse en écho dans sa tête. Ses mots frappaient sa boîte crânienne et se répétait jusqu’à la voix s’éteigne finalement après avoir subi ses dommages. Ses mots étaient blessants. Ses mots étaient injustes. Ses mots lui faisaient terrible du mal. La poufsouffle ne disait rien, surtout pas à William. Elle ne voulait pas que les gens s’y mettent plus sur son dos. Elle ne voulait pas qu’il soit dans la merde. Elle n’avait pas envie de voir le père de son enfant se battre à cause d’elle. À cause qu’elle était trop faible. La jeune femme continuait son chemin sans rien dire et sans baisser la tête devant eux. Elle gardait la tête haute à chaque trainée ou encore à chaque salope. Elle était forte. Elle devait l’être. Elle avança plus vite en sortant de la salle commune des poufsouffles. Elle montait les marches quatre à quatre. Elle courait dans les couloirs tandis que les élèves se retournaient sur son passage. Elle ralentit le pas lorsqu’elle arriva à l’étage où était la bibliothèque. La poufsouffle replaça ses cheveux en regardant son sac. Elle continua à marcher pour finalement se placer dans le cadre de porte et regarda à l’intérieur de la bibliothèque. Elle était pratiquement vide à cette heure. Elle mit un pied à l’intérieur. Elle regarda tout autour. Elle repéra la bibliothécaire à son bureau. Elle s’approcha avec un sourire en coin. La poufsouffle s’approcha et rendit les cinq livres. La bibliothécaire sourit à Candice qui pour la première fois ne faisait aucun mal à ses beaux livres ou dérangeaient la tranquillité des lieux. Finalement, elle commença à marcher vers les rayons pour trouver les livres de botaniques. Elle aperçut à une table à travers les rayons Donnie. Candice s’approcha du Serdaigle avec son sac vide. « Donnie ? » dit-elle tout doucement en faisant les derniers pas qui le séparaient de la table où il était assis. Elle mit ses mains sur le haut de la chaise qui lui faisait face. « Je peux m’asseoir avec toi… ? » Elle attendit quelques instants avant d’y prendre place. « Tu sais où sont les meilleurs livres de botanique ? Je dois reprendre mes cours depuis la première année. Je crois que tu sais où ils sont puisque tu passes beaucoup de temps ici… Tu n’as pas d’ami ou des gens pour t’accompagner ? Désolée, c’est impoli de dire ce genre de chose. Je ne sais pas pourquoi je te dis ça, mais tu es pratiquement le seul à ne pas me dire des méchancetés, donc je parle beaucoup pour défaire ma solitude. Tu veux être mon ami ? Tu sais, je suis pas bien méchante. Je t’aime déjà bien. Même si tu ne parles pas beaucoup. On a l’impression que je suis seule quand je parle… En plus, je te trouve plutôt joli comme garçon… Tu sais, tu as un certain charme. Tu dois le montrer ce charme. Tu dois aussi l’utiliser. Tu dois tout faire. Je te dis. » | |
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