William se redressa d’un seul coup. Il venait de faire un mauvais rêve. Ce n’était pas la première fois qu’il en faisait mais il n’avait pas non plus pour habitude de voir ses nuits secoué de mauvais songe. Le vert et argent était un garçon plutôt joyeux et souriant qui semblait n’avoir aucun problème apparent. Certes il était nouveau à l’école, pour l’instant ses amis pouvait se comptait sur le bout des doigts, et il n’avait pas les meilleures note qui soit. Toutefois il n’avait pas non plus à se plaindre et ce n’était pas se genre de détail sans importance qui pouvait laisser sous-entendre qu’il avait des problèmes et des préoccupations. Et pourtant…. Cela faisait un bon mois à présent qu’il avait quitté son Amérique natal et il n’avait toujours reçu aucune nouvelle de lui. A quoi c’était-il attendu d’un certain côté ? Il n’avait jamais prêté attention à sa présence et ce n’était certainement pas maintenant qu’il se trouvait a des kilomètres, résident a Poudlard que cela allait changer. C’est ce genre de phrase qu’il n’avait cessé de se répéter dans sa tête comme pour se convaincre lui-même que ça n’avait aucune importance, que c’était la vie et qu’il fallait l’acceptait. Mais malgré ça une part de lui-même, peut-être son petit côté naïf et enfantin, n’avait cessé d’espérait lui manquer. Etait ce trop demander que de recevoir une lettre ? Une simple et délicate petite lettre ? Juste quelque mots couché sur un parchemin pour prendre de ses nouvelles ? Apparemment….

Les préoccupations de William allait bon train dans son esprit à longueur de temps mais il arrivait pleinement à le dissimuler en journée et cela même aux yeux de Roman ou Elladora. Mais en pleine nuit c’était totalement différent. Sans compter le fait qu’il lui fallait de bonne minute pour s’endormir, son esprit bien trop préoccupé pour laisser ses cellules nerveuse se détendre, à présent il devait faire face à des mauvais rêve. Torse nu malgré les nuits qui commençait à se rafraichir en ce début de mois d’octobre, William était tout transpirant à cause l’adrénaline provoqué par son cauchemars. Son cœur cogner furieusement dans sa poitrine et il se demandait comment il arrivait encore a respiré tant sa respiration était courte. Son esprit était embrouillé et seul quelque morceau de son songe lui revenait en mémoire. La chambre de son dortoir était grande et pourtant il se sentait étouffait dans cette pièce qui lui paraissait tout à coup minuscule. Il avait l’impression de manquer d’air et il avait comme un besoin pressent et immédiat de liberté. En proie à une crise d’angoisse à venir, il poussa alors les couvertures de son lit avec empressement et posa ses pieds nus à terre.

Les autres élèves de son dortoirs dormaient à point fermer. Sans un bruit il attrapa sa baguette posait sur la table de chevets et se dirigea vers un mur face a son lit. Il murmura alors un sort et une pierre sortit de l’alignement. Il se rapprocha et enleva la dalle qu’il avait descellée. Un trou était présent à la place de la pierre mais beaucoup plus profond qu’on aurait pût le supposer. La dalle que tenait William dans sa main était sans doute la porte d’une cachette qu’il s’était lui-même construite à l’insu des Professeur et des préfets de l’école. Il avait mis à l’intérieur des objets cher à son cœur et d’autre interdit dans l’enceinte magique. Un sourire malicieux se dessina sur ses lèvres quand il tendit la main à l’intérieur de sa caverne aux merveilles pour en saisir le paquet de cigarette qu’il y avait mis. Chez les Slayers on lui avait vite fait perdre cette habitude et bien qu’en Amérique c’était surtout une façon pour lui de provoquer son père, il est vrai que la nicotine lui faisait toujours du bien en cas de stress intense. Pas la peine d’aller bien loin. Il était certain qu’il serait beaucoup plus repérable a la fenêtre de son dortoir que sur la plate forme qui n’était pas si loin que ça de tout façon Il se dirigea vers la porte et c’est seulement lorsqu’il mit le premier pied dans le couloir qu’il se fit la réflexion qu’il aurait peut-être dût s’habiller. Il est vrai que ce promener torse nu et en bas de pyjama gris ça le faisait moyen mais il n’avait plus le courage de faire marche arrière. Ce collant contre les murs comme un agent secret et prenant bien soin de ne pas rentré dans le collimateur des préfets, il finit par rejoindre son but. L’air frais lui était agréable bien que la froideur de la nuit contrastée a merveille avec sa peau brulante et les gouttes de sueurs perlant sur sa peau. Son torse musclé en aurait fait flancher plus d’une sans aucun doute mais William n’était pas sortit dans le but d’essayer de se rendre dans le dortoir des filles rejoindre une hypothétique conquête mais dans celui de s’en fumer une. Il porta alors sa main a sa poche et en sortit son paquet de cigarette tandis que son regard s’attardait sur le vue magnifique qui s’étendait devant lui. Alors qu’il porta la clope à sa bouche, il réalisa alors quelque chose.

William – « Oh putain non… ! »

Candice - « Non, je ne fume pas… Je n’aime pas l’odeur qui s’y dégage. »
William – « Oui j’me doute bien mais tu n’as quand même pas peur d’une pauvre petite cigarette. Allez soit sympa prend une. »

Tentation du diable. Il était bien curieux de savoir si elle se laisserait faire et se laisserait prendre au jeu. Il voulait également savoir si une fille était capable de faire n’importe quoi juste pour ses beaux yeux. En Amérique il savait que c’était le cas. Mais ici….

Candice – « Je préfère me relaxer en mangeant du chocolat. C’est sur que ça prend dans les fesses, mais bon… »
William – « … elles sont jolies » dit-il comme pour terminer la phrase de la jeune fille avec un sourire.

A vrai dire il n’avait pas vraiment regardé les fesses de Candice mais il se faisait tellement discret avec les filles depuis qu’il était à Poudlard qu’il se demandait presque s’il était encore capable de séduire. Certes ce n’était pas le genre de chose qu’on oublie mais avant s’était tellement quotidien pour lui que ça lui manquait presque. Puis il se faisait tard et il n’avait rien de mieux à faire.

Candice - « Alors, monsieur-le-nouveau, tu t’es fait des amis ? J’espère pour toi, parce que vivre seul à Poudlard, ce n’est pas plaisant, quand on est bien entouré c’est plaisant. Moi je connais pratiquement tout le monde, mais bon je traîne toujours avec le même groupe de personne. Je passe mon temps avec Elladora, c’est ma meilleure amie. J’espère pour toi que tu vas la connaître, parce que c’est une personne merveilleuse. »

De nouveau il trouva qu’elle parlait trop et fût tenté de n’écouter qu’un mot sur une dizaine de prononcé mais elle attira son attention en parlant d’Elladora.

William – « C’est ta meilleure amie ? » demanda-t-il surpris. « Elle m’a jamais parlé de toi… »

La jeune Konstantine était pratiquement la seule personne hormis Roman et Willara que William côtoyer dans le château. Lui qui était très sociable avant n’était ici pas vraiment une modèle de popularité. Mais c’était son choix et ça ne lui faisait pas de mal de ne pas être sous le feu des projecteurs pour une fois.

Candice - « Tu dois te demander, pourquoi une préfète se promène si peu habiller ?
William – « A vrai dire non. J’pensait que c’était l’uniforme de patrouille réglementaire » dit-il avec ironie et un sourire espiègle.
Candice – « Bah en fait, je ne savais pas que je tomberais sur quelqu’un. La nudité ne me dérange pas… C’est comme si je promènerais en ce moment avec un robe courte »
William – « J’suis tout à fait d’accord. Puis… ce n’est pas désagréable à regarder. »
Candice - « je ne t’ai pas demandé si je te dérangeais… Je te dérange ? » Elle arqua un sourcil en attendant sa réponse. « Sinon, je peux m’en aller… si tu veux »
William – « Non reste » fit-il en haussant les épaules comme si ça lui était égal. « Par contre j’vais allumer ça » affirma-t-il en désignant sa clope.

Il ferma alors les yeux et murmura « incendio » et le petit papier pris feu. Pratique les informulé et les sort qu’il inventait quand on était tête en l’air comme lui. Bien sûr c’était un secret et la formule avait tellement était dite a mis mots qu’elle n’avait pût l’entendre. Avec une certaine fierté, il porta sa cigarette a sa bouche et en tira une bouffé. Il entendit alors du bruit et sursauta alors qu’il ne s’agissait que d’un chat. Seulement dans sa panique il avait lâché sa clope qui était tombé sur la nuisette de Candice prête à l’enflammer….