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Katarina J. Mckenzie
► MESSAGES : 116 Mar 9 Nov - 2:54 |
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| Elle devait atteindre absolument Pré-au-lard. Oh oui ! Elle avait une mission très importante. Katarina pouvait le durer. Elle avait perdu le chasseur Horus. Il était parti, elle ne savait où. Sa femme lui avait dit qu’il allait toujours bien, mais il devait faire son travail. Elle avait donc marché totalement perdu. Le cadeau qu’elle avait reçu du ministère l’aidait grandement ayant toute sa tête, même si elle entendait les cries horribles de Mathilda et Rufus qui voulaient s’amuser. Elle ne voulait pas s’amuser avec eux. Elle les haïssait depuis toujours. Elle les haïssait bien plus qu’elle pouvait haïr les histoires des gens qui étaient morts venant raconter leur histoire, pourtant elle écoutait quelques fantômes qui lui semblaient différent des autres et qui ne voulaient pas nécessairement le mal de l’être à qui il voulait faire un message. Elle était parfois touchée par ceux-ci finissant par se faire une mission de tenter tout ce qui lui était possible de faire pour retrouver cette dite personne. C’était bien difficile lorsqu’on ne possédait rien du tout. Elle n’avait pas un sous. Elle avait un petit sac qu’elle avait toujours trainé en compagnie de Horus pendant qu’il cherchait à chasser les démons de la terre. C’était un sac qui contenait quelques vêtements qu’elle lavait avec un peu de savon pour les vêtements dans l’eau des rivières. Elle n’aimait pas toujours cette vie, mais elle avait été abandonné, il y avait au moins cinq ans. Elle avait hérité d’un calvaire dès sa naissance. Certains soufflaient qu’ils auraient bien aimé avoir ce don que possédait la jeune femme. C’était l’enfer. Elle n’avait plus aucune vie, sauf depuis que le ministère lui avait offert ce cadeau qui empêchait les fantômes de prendre son corps. Ce qu’il était bon de vivre sans avoir peur que dans les prochaines secondes, elle ne serait plus là au contrôle de son propre corps. Elle était la seule à comprendre à quel point que sa vie était gagnée. Elle était la seule à se battre chaque jour mentalement avec des êtres de l’au-delà. Elle n’avait perdu personne à part elle-même parfois dans des luttes si difficiles. Elle n’avait pas la chance de tout le monde. Elle n’avait jamais connu la magie, même si elle avait démontré des capacités magiques. Ah oui, elle était une sorcière, mais elle était trop dangereuse aux yeux du ministère pour pouvoir utiliser une baguette. Elle n’était pas conne, elle savait qu’elle pouvait se servir des fantômes pour apprendre. Elle était aussi capable de voler une baguette, mais elle ne le faisait pas. Elle devait atteindre pré-au-lard au plus vite. Ce n’était pas pour rien qu’elle avait dormi loin de la population, puisqu’elle avait peur des gens qui seraient susceptibles de lui faire du mal. Elle avait toujours peur qu’on lui fasse du mal, car elle avait entendu tant d’histoire horrible. Elle ne partageait pas toujours les horreurs qu’elle pouvait entendre, parfois elle voyait les scènes. C’était tellement réaliste, cela faisait si peur. Elle était terrifiée à l’idée de devoir un jour affronter aussi pire. Elle avait marché passant par des villages moldus, demandant parfois à de gens ayant un moyen de se déplacer plus rapidement de l’emmener le plus loin qu’il pouvait avant de prendre la poudre d’escampette, lorsqu’elle n’aimait pas l’atmosphère. Ce fut au moment où elle devait trouver le petit village sorcier qui fut bien plus difficile puisqu’elle ne connaissait aucun chemin par où les moldus pouvaient prendre pour se rendre à ce village qui ne donnait pas les accès à « l’autre monde ». La jeune femme avait donc marché dans la forêt en se faisant guider par la voix d’une femme qui lui avait aidé grandement. Elle avait faim n’ayant pas mangé depuis quelques jours. Elle avait soif ayant eu l’audace de voler de l’eau. Elle se sentait mal d’Avoir agi ainsi, mais elle devait survivre. Elle était seule au monde. Katarina manquait de chance. Elle faisait du mieux qu’elle le pouvait lorsqu’on avait dix-huit ans et on n’avait aucun argent. Elle ne voulait pas faire le même métier que Mathilda… Elle ne voulait pas faire l’un des plus vieux métiers au monde. Elle voulait éviter cette humiliation de plus. Elle réussit à se sortir d’une forêt ayant les jambes mortes et le corps en entier gelé. Elle avança en tremblant dans le petit village. Elle évitait le regard des autres qui la dévisageaient. Elle était sale, c’était vrai. Elle avança un peu plus vite pour atteindre un hôtel. Elle devait voir un homme pour lui livrer un dernier message avant que sa femme quitte ce monde qu’elle avait erré depuis bien des années. Elle suivait ses indications. Elle rentra dans l’hôtel passant dans le hall presqu’en courant pour ne pas être vu par la direction qui allait surement la faire sortir dehors sans ménagement. Elle réussit à monter à l’étage que lui indiquait la femme sans que personne ne sache qu’elle entendait des gens parlés dans sa tête. Elle se retrouva devant la porte d’une chambre. Elle regarda tout autour d’elle. Elle sortit un couteau, des objets petits et solides cherchant à ouvrir la porte qui était verrouillée. Elle avait vérifié avant de sortir ses trucs. Elle tenta de surveiller les alentours tout en essayant d’ouvrir cette satanée porte. Pourtant, elle tourna la tête et tomba nez à nez avec un homme qui la regardait avec d’énorme. La femme parla dans sa tête en disant : c’est lui. Katarina fit un sourire à l’homme et répondit à l’intention de la femme « Je vois. » Elle se releva ayant le couteau dans une main et ses autres outils dans l’autre. Elle vira au rouge. Elle était gênée de s’être fait prendre ainsi sur le fait. « Je suis désolée, mais j’ai un message à vous livrer. » Elle était extrêmement polie ayant de bonne manière généralement lorsqu’elle était elle. « Je… on peut entrer… c’est un sujet assez délicat, monsieur… euuuh… » Elle ne savait pas trop ce que sa femme lui disait, mais elle comprenait qu’il changeait régulièrement d’identité. « Votre femme me mélange en me nommant plusieurs identités… je ne sais pas laquelle vous appelez…» elle avait peur. Au fond, elle se sentait un peu en danger, comme d’habitude, mais ce sentiment n’était que grandissant. Elle était mal en point lorsqu’on la regardait. Elle était sale. Elle trempée jusqu’aux os. Elle avait faim et soif, mais elle se sentait terriblement en danger face à cet homme. Elle avait vaguement l’impression qu’elle devra arrêter de penser pour mieux entendre et écouter la femme qui lui parlait dans sa pauvre tête. Elle eut la précaution de mettre le couteau et ses « outils » dans son vieux sac. Elle avait l’air d’un sans-abris. | |
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Ezio AuditoreSORCIER.► en cavale.
► MESSAGES : 147 Mar 9 Nov - 15:52 |
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| Ezio flânait comme à son habitude dans les rues de Londres, il écoutait les moldus parler entre-eux en tendant l'oreille, assis à la terrasse d'un bar sirotant une bière et lisant pour la énième fois son guide "Comment bien parler anglais". Qui pouvait penser qu'Ezio était un criminel ? Personnes, et c'était ce qu'il l'arrangeait dans ce pays, personnes ne le connaissait mise à part le ministère bien sûr. L'italien avait finalement décidé de rentrer plus tôt que prévu pour mettre ses plans à exécution. Il transplana jusqu'au pré-au-lard et se dirigea vers son hôtel puisqu'il ne pouvait décemment pas acheter d'appartement pour le moment, juste histoire de se cacher un peu et de faire couler l'affaire du meurtre de César Borgia qui fessait tant de bruit dans la presse autant moldu que sorcière.
Ezio parlait souvent seul, en regardant son alliance qu'il n'avais jamais ôté depuis la mort d'Angela son épouse. « Tu vois mon amour je ne t'oublie pas, j'espère que tu es bien avec Giovanni prends soin de notre fils. » un frisson le parcouru comme un présentement, il se hâta alors vers son hôtel bousculant quelques passants sorciers au passage. Lorsqu'il pénétra dans l'hôtel son présentement se fit de plus en plus intense, il demanda les clés de sa chambre au groom -il ne voulait point les garder sur lui- et se dirigea vers l'ascenseur appuyant sur le bouton conduisant jusqu'au troisième et dernier étage, l'étage le plus luxueux de l'hôtel. A cet étage l'odeur de jasmin était très forte et le brouhaha des gens qui dinaient au restaurent de l'étage se fessait entendre depuis le première étage de l'hôtel. La porte de l'ascenseur s'ouvrit et Ezio tourna directement les talons vers la gauche, puis vers la droite c'est là qu'il découvrit une jeune femme en piteuse état devant la porte de sa chambre tentant d'ouvrir la porte.
D'abord vint la rage, Ezio s'énervait vite depuis la mort d'Angela, il cacha le collier en forme d'ange qu'il avait pris à sa femme après sa mort à l'intérieur de sa chemise puis s'avança sans bruit, Ezio fut d'ailleurs très étonner que la jeune femme se retourne et lui adressa un sourire, Ezio était prêt à brandir sa baguette lorsque la jeune femme pris la parole. « Je suis désolée, mais j’ai un message à vous livrer. » il la regarda, ahurit puis elle repris « Je… on peut entrer… c’est un sujet assez délicat, monsieur… euuuh… » silence, ezio était excédé que pouvait-elle lui vouloir ? C'était visiblement une pauvresse, peut-être voulait-elle de l'argent ezio mis la main dans sa poche afin de sortir son portefeuille jusqu'à ce que la demoiselle repris à nouveau la parole « Votre femme me mélange en me nommant plusieurs identités… je ne sais pas laquelle vous appelez… » coup de théâtre, cette bonne femme connaissait Angela ? Ezio la regarda longtemps hagard puis s'énerva, leva sa baguette en direction de la demoiselle et lui lança dans un anglais approximatif « Que me dis-tu ! Tu oses me parler de ma défunt épouse ? Qu'est ce que tu caches porca troia !! »
C'est nul désolée :p porca troia: putain de merde | |
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Katarina J. Mckenzie
► MESSAGES : 116 Mer 10 Nov - 2:01 |
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| Elle avait peur. Elle avait faim. Elle avait soif. Elle était épuisée. Elle n’était pas une super héroïne. Elle était une humaine, une sorcière sans pourtant avoir le pouvoir de le prouver, puisqu’elle n’avait pas le droit de toucher avec le bout de ses doigts le bois d’une baguette. Elle avait eu le malheur d’avoir ce qu’on appelle un don, mais qui finissait par devenir un poids si lourd sur son dos. C’était tout un fardeau. Elle n’aimait pas être cette fille qu’elle était. Elle voulait être une finissante de poudlard ou d’une grande école sorcière connue. Elle voulait aller à l’université magique. Elle ne le pourra jamais. Elle était même une enfant qui avait été abandonnée, car elle était un fardeau. Le plus grand fardeau qu’on ne pouvait avoir sur les épaules. Katarina était une femme malheureuse, mais heureuse de pouvoir enfin vivre sa vie. Pas comme elle le rêvait, mais elle pouvait voir le monde par ses yeux à elle sans avoir l’impression d’être en train de regarder un film qui était filmé par une personne. Elle voyait par elle-même. Elle respirait, elle mangeait… Elle sentait. Elle était bien présente avec ce collier, mais sans ce bijou… elle perdait tout ce qu’elle pouvait faire. Elle ne vivait pas une vie totalement normale. Elle avait dix-huit ans et elle voyageait à pied sans que personne ne l’arrête vraiment. Elle était dans cet hôtel sans qu’on ne la remarque vraiment. Elle était crottée des pieds à la tête. Elle semblait tentée d’ouvrir la porte pour voler le propriétaire. C’était faux. Elle devrait livrer un message pour ce dit monsieur qui la prit sur le fait. Elle n’eut que le réflexe de sourire. Elle ne voyait aucun mal, malgré la gêne qu’il lui avait fait monter le rouge sur son visage. Elle venait de se faire prendre sur le fait en voulant faire une bonne action. Elle serra le couteau et le reste des choses dans son sac qu’elle traînait depuis qu’elle était abandonnée au ministère où l’avait placé à st-mangouste un moment. Elle regardait Ezio. Elle connaissait son prénom et sa fonction. Angela lui disait tout. Elle l’aimait bien, Katarina, Angela. Elle avait bien peur qu’Angela l’ait mise dans un sale pétrin. Elle devait pourtant agir vite avant que quelques choses arrivent. Elle ne voulait pas mourir si jeune. Elle ne voulait pas encore mourir plutôt. Ce fut une baguette qu’elle rencontra rapidement. Elle ne quittait pas la baguette des yeux. Elle tenta de tasser le bout de la baguette avec sa main. « Que me dis-tu ! Tu oses me parler de ma défunt épouse ? Qu'est ce que tu caches porca troia !! » Elle ne comprenait pas totalement la phrase, mais elle avait compris le plus important. Elle comprenait qu’elle devait agir vite avant que quelques choses de graves lui arrivent. Elle gardait son regard sur lui tentant de repousser le bout de la baguette de sa direction. « Je ne cache rien, monsieur Ezio. Angela me dit tout. Elle m’a même dit que vous avez perdu votre enfant et elle… en même temps. Il se serait nommé Giovanni. » Elle le regardait avec tant de sérieux. On ne pouvait pratiquement ne pas la croire. « Je m’appelle Katarina. Je peux entendre les gens morts parlés. Je sais pour votre femme et votre fils. Je sais… c’est un sujet délicat et je ne suis pas là pour vous faire du mal, mais pour vous livrer ce qu’elle veut vous dire. Je ne suis pas une menace, je n’ai pas de baguette magique. Je n’ai pas le droit d’en avoir une. Je suis classée dans danger potentiel au ministère, mais… bon, on s’en fout. J’aimerais vous dire ses choses en privé. Je vais répondre à toutes vos questions, mais je vous en supplie j’aimerais que vous baissez votre baguette. Je ne vous veux aucun mal. » Elle le regardait sérieusement. « Puis… ne toucher pas à ça, c'est vraiment important. » elle lui montra son collier. « Ça m’empêche d’être dangereuse. Je vais vous expliquer si vous voulez »
( c'est vraiment beurk. Désolée =/ ) | |
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Ezio AuditoreSORCIER.► en cavale.
► MESSAGES : 147 Ven 12 Nov - 11:45 |
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| Il était rare qu'Ezio perde son sang froid sans qu'on ne se prenne plus malin que lui, mais lorsqu'il s'agissait de son épouse Ezio voyait tout de suite rouge. Il avait perdu la raison depuis sa mort, il tuait quiconque osait dire du mal sur lui et sa défunte famille pire il torturait sans raisons apparentes. Mais, cette jeune femme... Il y avait quelque chose d'étrange en elle, quelque chose qui poussa Ezio a se calmer. Il avança en direction de la jeune femme la baguette toujours bandit sur elle, il avait l'air menaçant mais au moment d'arrivé à quelque centimètre de son corps il la contourna face à la porte et lui lança ironiquement « Si vous vouliez me voler vous ne vous êtes pas prise de la bonne manière » il ricana puis incanta une formule courte en direction de la serrure. « Voyez, elle ne s'ouvre qu'ainsi, je protège mes arrières Angela a du vous dire pourquoi sans doute. » lorsque la porte s'ouvrit silencieusement, il pénétra dans la chambre c'était une luxueuse et immense chambre, la plus cher de tout l'hôtel. Il se retourna vers la jeune femme, lui sourit puis l'invita à rentrer.
Ezio n'avait pas réagis au propos qu'avait lancer la jeune femme un peu plus tôt, Ezio étant lui même étrange et doter d'un don incroyable il la croyait, bien qu'ayant encore quelques doutes la jeune demoiselle ne lui semblait pas dangereuse. Enfin arriver dans le salon il invita son hôte à s'assoir sur le grand canapé et se dirigea sans un mot vers la penderie puis revient avec une serviette et un gel douche « Vous me semblez bien sale, la douche est par là prenez en une nous discuterons après » il lui donna la serviette et le gel dans les mains tout en lui indiquant la direction de la salle de bain. Lorsqu'il entendis le bruit de l'eau couler il se rua vers le téléphone tout en parlant vite dans sa langue natale.
Quelques minutes après son appel quelqu'un toqua à la porte, c'était un groom qui apportait de quoi se ravitailler ainsi qu'un étrange sac en plastique Ezio remercia le groom et prépara la table afin que la jeune femme puisse reprendre des forces après sa douche, visiblement affamée. Une fois fait il déposa le sac contre la porte de la salle de bain, toquant à la porte pour se faire entendre il bafouilla « J'ai déposer quelque chose pour vous contre la porte, regardez une fois que vous aurez finie » c'était un sac de vêtements de grande marque, un magasin était présent au rez-de chaussée de l'hôtel et Ezio avait ordonner qu'on lui emmène quelques vêtement de la nouvelle collection, espérant que cela plaise à la jeune femme mais surtout que les habits lui aille.
c'est super court j'en ai eu marre que le net coupe et supprime tout à chaque fois, désolée bichette | |
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Katarina J. Mckenzie
► MESSAGES : 116 Sam 13 Nov - 23:25 |
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| Katarina se sentait menacer. Elle n’avait pas la chance des autres gens de son âge pour se défendre avec une baguette. Elle ne pouvait pas toucher à une baguette, elle était considérée comme une criminelle si jamais elle touchait à une baguette. Elle voulait avoir la petite liberté qu’elle avait en étant considéré comme dangereuse, mais libre de se promener où qu’elle le désirait. Elle avait acquis un collier qui l’aidait grandement à garder le contrôle de soi-même. Elle adorait ce collier qui l’aidait beaucoup à vivre correctement en société sans avoir peur de blesser quiconque. Elle n’était pas une mauvaise personne, mais elle avait attaqué plusieurs personnes par la faute de Rufus et Mathilda. Elle n’a jamais voulu faire du mal à quiconque par elle-même. Ce n’était qu’une adolescente qui voulait une vie normale. Rien de plus. Elle n’aimait pas son don qui était devenu un fardeau plus qu’autres choses. Comment pouvait-elle apprécier d’un tel don lorsque ce don la punissait d’une certaine manière ? Elle avait perdu ses parents, parce qu’elle avait tenté de les tuer sous l’emprise de Rufus. Elle les aimait, mais elle se retrouvait ans personne sur qui compter. Elle errait cherchant désespérément de la nourriture ou un endroit pour dormir calmement. C’était si difficile de tenter de se débrouiller seule. Elle ne voulait pas aller s’enfermer dans le ministère dans le département des mystères ou encore à St-mangouste. Elle refusait d’être prisonnière. Elle préférait souffrir le martyr à l’extérieur. Elle avait une certaine liberté qu’elle appréciait malgré tout. Elle préférait mourir de fin que ne pouvoir vivre sa vie. Elle voulait regarder le monde par ses yeux et non par les yeux de quelqu’un d’autres, comme elle avait eu l’impression de faire pendant près de dix-huit ans de sa vie. Elle ne pouvait supporter d’être prise à nouveau dans un monde qu’elle ne voulait pas. Elle ne voulait pas être dans une cage où elle subirait des analyses pour découvrir des choses s’il y avait un jour une autre personne comme elle, comment la guérir. C’était peut-être égoïste. Mais, n’avait-elle pas le droit de vivre un peu sa vie ? Au fond, elle se donnait ce droit plus que quiconque. Elle voulait vivre quelques années bien à elle avant d’aider à faire une étude où elle serait un animal de foire à la merci de tous. Elle était prête à devoir endurer bien des choses après une petite vie courte de plaisir. Elle ne vivait simplement pas une vie qu’une adolescente normale devrait vivre. Elle était plantée devant un homme qui la menaçait avec un bout de bois magique. Elle savait qu’il était dangereux. Angela lui avait dit que son mari était puissant, mais il avait aussi tué. Elle le savait, mais ne disait toujours rien. Il s’était approché d’elle de plus en plus. Elle était paniquée. Ce n’était pas drôle du tout de devoir vivre cela. Elle avait l’air d’un petit animal sauvage qu’on venait de lui annoncer que sa mort était proche. Elle ne voulait pas déjà devenir comme ceux avec qui elle discutait par moment. Elle n’avait pas envie. Katarina voulait vivre. Elle n’avait jamais vécu. Elle voulait courir. Elle voulait sauter. Elle voulait rire. Elle voulait connaître l’amour. Elle voulait tout connaître, mais finissait toujours par retrouver sa prison. Elle prisonnière de son propre esprit possédé. Il décida de déverrouiller sa porte. « Si vous vouliez me voler vous ne vous êtes pas prise de la bonne manière » Elle leva les yeux vers son visage. « Je vous ai dit que je ne suis pas venue vous volez. » elle était terriblement sérieusement. Elle n’avait jamais eu l’idée de le voler. « Voyez, elle ne s'ouvre qu'ainsi, je protège mes arrières Angela a du vous dire pourquoi sans doute. » Elle le regardait toujours. « Je sais, mais elle a dit de tenter. Je n’ai pas de baguette, je ne peux donc… ouvrir les portes, comme vous veniez de le faire. » elle était terriblement sérieuse. Elle n’avait jamais été aussi sérieuse de sa vie, même si sa vie devait être contrôlée. Elle entra dans la chambre. Elle s’assit sur un grand fauteuil. Elle avait l’impression qu’elle allait tomber endormi directement sur le sofa. Elle était si épuisée. Elle était rendue à destination et on lui offrait un endroit confortable à l’abris des intempéries des gens méchants qui risquaient de lui faire du mal. Ses yeux commencèrent presque à se fermer. Elle ressentait l’épuisement des derniers jours qu’elle avait combattu. Elle ouvrit les yeux lorsqu’elle l’entendit revenir vers elle avec une serviette et du shampoing pour prendre une douche. Katarina rougit un peu. Elle était vraiment crottée… Elle devait aussi sentir mauvais. « Vous me semblez bien sale, la douche est par là prenez en une nous discuterons après . » Elle prit le tout et se dirigea vers l’endroit indiqué. Elle ferma la porte derrière elle et la verrouilla. Elle se déshabilla en gardant le collier à son coup. Elle ouvrit l’eau et se leva. Elle sentit la fatigue disparaître à nouveau. Elle savait que ce n’était que pour un laps de temps. Elle se savonna au maximum. Elle se lavait. Ça lui faisait tellement du bien. Elle sentait l’eau coulé sur elle. Ce que cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas pris une douche bien chaude. Elle entendit en sortant de la douche Ezio frappé à la porte. Elle écouta ce qu’il avait à dire en gardant le silence. « J'ai déposer quelque chose pour vous contre la porte, regardez une fois que vous aurez finie » Elle ouvrit tout doucement la porte lorsqu’il fut un peu éloigné et prit le sac rapidement avant de refermer la porte derrière elle. Elle choisit des vêtements plutôt simple, puisqu’elle sentait que lorsque la fatigue allait la prendre. Elle s’habilla de façon classe, mais elle n’était pas trop chic malgré les vêtements qui lui avaient donné. Elle traîna le sac avec elle. Elle se dirigea vers son vieux sac et fourra le tout dans ce dernier. Elle prenait des choses, comme ça. Elle en avait besoin de toute manière. « Je peux les garder ? » demanda-t-elle sachant très bien que cela ne voulait pas dire qu’il lui donnait le tout. Elle n’était pas une voleuse. Elle s’assit sur le sofa en tenant son vieux sac contre elle. « Vous voulez savoir quoi ? » dit-elle tout simplement en serrant son sac contre elle. | |
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Ezio AuditoreSORCIER.► en cavale.
► MESSAGES : 147 Mer 17 Nov - 19:53 |
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| Tous ces moldus qui rêvaient devant les films de criminels, tous ces moldus bavant devant la mafia italienne me faisait atrocement rire. S'il voulait du sang il fallait me voir à l'œuvre, s'ils voulaient des batailles de gangs avec parrains il fallait voir mon armée dévastée l'Italie sorcière, les commander d'une main de fer. Tout n'était qu'apparence dans ce monde, la paix n'était pas possible et ma rage ne s'estompera jamais. Si je veux tuer je tue, et tout ce que je veux je l'ai. Sauf peut-être... Non, rien, j'ai tout ce que je désire aujourd'hui... Doute et peur ne m'appartienne plus.
Si Ezio avait accordé une chance à la jeune femme c'était parce qu'elle avait visée juste, Ezio a toujours voulu dire au revoir à son épouse, il s'en voulait atrocement de ne pas avoir pu prévoir son meurtre... Mais il la vengea, oh oui il la vengea. S'il l'avait accueillie dans sa chambre d'hôtel ce n'était pas pour une mauvais intention, mais parce qu'il avait bon cœur même si... Il lui offrait foyer, blanchissage et nourriture. En l'attendant pendant qu'elle prenais sa douche il alluma quelque bougies et déposa la photo de son mariage sur la table du salon. Il s'évada dans ses pensées repensant à son passé avec Angela jusqu'à ce qu'il ouï la voix de la jeune femme « Je peux les garder ? » il souris et répondit d'une voix douce « Bien sûr, si j'ai demander à vous les apporter ce n'est pas pour vous les reprendre » la jeune femme sortie de la salle de bain, elle dégageant un agréable parfum, comme celui d'Angela ; l'orchidée. Elle s'installa sur le sofa et Ezio frissonna, il sentait la présence d'Angela même s'il ne pouvait la voir. La jeune femme reprit la parole « Vous voulez savoir quoi ? » Hésitant un peu il lui souris et lui répondis « Votre prénom pour commencer » il chopa un plat au hasard et le proposa à la jeune femme accompagné d'un verre de vin rosée. La jeune femme était visiblement mal à l'aise pour s'accrocher ainsi à son sac, essayant de la rassurée Ezio lui souris à nouveau accompagné d'un regard bienveillant. | |
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Katarina J. Mckenzie
► MESSAGES : 116 Ven 26 Nov - 23:53 |
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| Elle avait senti la fatigue montée après le stresse de la baguette magique pointée sur elle. Elle n’avait aucun moyen de se défendre face à la magie. Elle avait un don qui ne servait pas grand-chose face à la puissance magique de ce fameux bout de bois. Pourtant en rentrant dans cette bouche, elle avait senti l’eau chaude lui couler dessus. Ses muscles et son stresse intensif s’étaient calmés. Elle était calme. Katarina avait retrouvé le calme total. Elle profitait de ce repos bien mérité pour quelques minutes. Sa douche fut quand même longue, puisqu’elle se reposait sous l’eau chaude. Elle n’avait pas pris de douche depuis si longtemps. Oui, elle s’était lavée avec un savon dans des lacs sales ultras froids à son avis. Elle était heureuse de retrouver une douche, mais elle était prise au piège peut-être dans une impasse. Si l’homme lui voulait toujours de mal, malgré ce qu’Angela lui disait. La jeune femme savait pertinemment qu’elle avait peut-être gagné la première bataille, mais il restait toujours une lutte féroce pour ne pas le rendre agressif. Il était toujours difficile d’entendre une femme venue d’on ne sait où parler de sa femme décédée. Katarina comprenait les réactions, mais elle avait peur tout de même qu’il lui remet sa vilaine baguette sous le nez. Elle n’aimait pas le fait d’être prise ainsi, mais elle savait que c’était une réaction tout à fait normale des personnes à qui elle parlait des gens proches qu’ils connaissaient décéder. C’était compréhensible leur réaction. Elle comprenait très bien, mais elle avait peur aussi pour sa peau. Elle réussissait à vivre enfin sa vie. Une vie peut-être minable, mais si belle à ses yeux. Elle avait eu le cœur brisé à plusieurs reprises, mais elle s’en foutait. Elle se forgeait le caractère dans tous ses aventures. Elle ne voulait pas qu’Ezio se fâche et lui fasse du mal. Pourtant, il avait l’air de s’être calmé. Heureusement pour elle, d’ailleurs. Elle sortit de la salle de bain en emmenant le sac de vêtement qu’il lui avait laissé devant la porte. Elle s’était habillée avec des vêtements neufs à la mode. Cela lui faisait réellement bizarre n’ayant pas l’habitude. Elle n’avait pas eu de beaux vêtements depuis trop longtemps. Elle n’avait rien eu pour elle, même si Horus avait été tout un cadeau dans sa vie aussi. Elle prit le sac et vint le mettre dans le sac ayant eu le droit de garder le restant des vêtements, elle les mit dans le sac en souriant. Elle était contente. Elle s’assit sur un fauteuil tout à fait confortable ayant toujours aussi faim. Son ventre gronda, mais elle ne pouvait pas lui demander de la nourriture. Elle regardait toujours Ezio en tenant son sac contre elle. Elle n’était toujours pas à l’aise. « Votre prénom pour commencer » Elle le regarda et se détendit à peine sur le coup, mais déjà plus qu’avant. « Je m’appele Katarina J. Mckenzie. » Katarina lui sourit tout doucement. « J’ai 18 ans, bientôt 19 ans. Je n’ai pas de famille. Je suis seule, j’ai marché pour vous voir. Je suis partie de Londres à pied, j’ai fait de l’auto-stop. J’ai eu peur. Très peur. Il y avait des hommes qui me terrifiaient. J’ai décidé de me sauver quand ils avaient le dos tourné. C’était effrayant. J’ai aussi du voler de la nourriture, je me sens tellement mal, monsieur Ezio. Vous croyez que j’ai mal fait de voler ? Si j’avais eu l’argent je les aurai payés. J’ai du courir rapidement quand un commerçant m’a vu. Il me suivait avec un couteau. J’ai été le plus vite que je pouvais. » elle baissa les yeux se sentant complètement coupable. | |
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Ezio AuditoreSORCIER.► en cavale.
► MESSAGES : 147 Lun 7 Fév - 23:54 |
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| Je te répond enfin ma choupette un peu d'inspiration mais simplement pour terminer ce topic j'espère que ça te déranges pas dans tous les cas j'ouvre un new topic rp plus "récent" on dira que celui-ci était dans donc dans le passé hein ? J'te filerais le topic du nouveau rp en mp
Il était vrais qu'Ezio avait peur depuis bien longtemps, peur du futur, peur du présent, peur du passé -surtout du passé- c'était quelque chose qui l'effrayait bien plus que de croiser un épouventard et de mourir face à son regard. Mais la chose qu'Ezio craignait le plus c'était s'attacher à quelqu'un et cette gamine était en train de lui faire peur, peur de s'attacher ? Mais ce n'était qu'une adolescente perdue et affamée il la nourrirais et la logerais quelque temps, le temps qu'elle s'en aille d'elle même, le temps qu'elle se rende compte quel homme il était.
Mais, mais s'il n'y avait plus le temps pour ça ? Si elle voulait rester avec lui qu'est ce qu'il ferais ? Est ce qu'Ezio pouvait éprouver encore des sentiments autre que la haine et la vengeance ? Cette jeune femme se tenait là assise sur le sofa de son hôtel elle voulait lui parler de sa défunte épouse, de son passé. Mais Ezio ne voulait pas, il ne voulait plus rien entendre de cette histoire. Si bien qu'il chassa l'idée de vouloir demander pardon à sa famille décédée. La jeune femme semblait traumatisée par son passé, et bien trop fragile pour rester seul. Ezio se servi un verre de wisky tout en écoutant ce qu'elle avait à dire.
« Je m’appele Katarina J. Mckenzie. » Katarina c'était un prénom plutôt jolie, pourquoi était elle donc abandonnée à son triste sort ? Tant de questions sur elle chamboula l'esprit du sorcier il se demanda même s'il pouvait avoir une prémonition la concernant. Il continua de l'écouter tout en sirotant son verre, il lui servit tout de même un doigt pour être poli, même s'il pensait sincèrement qu'une telle jeune femme ne boirait pas d'alcool.
« J’ai 18 ans, bientôt 19 ans. Je n’ai pas de famille. Je suis seule, j’ai marché pour vous voir. Je suis partie de Londres à pied, j’ai fait de l’auto-stop. J’ai eu peur. Très peur. Il y avait des hommes qui me terrifiaient. J’ai décidé de me sauver quand ils avaient le dos tourné. C’était effrayant. J’ai aussi du voler de la nourriture, je me sens tellement mal, monsieur Ezio. Vous croyez que j’ai mal fait de voler ? Si j’avais eu l’argent je les aurai payés. J’ai du courir rapidement quand un commerçant m’a vu. Il me suivait avec un couteau. J’ai été le plus vite que je pouvais. »
Lorsqu'elle eu fini il tressaillit, son histoire le touchait il ne pouvais le nier et sa conscience lui sifflait de la jeter dehors. Assez assez tu va t'attacher tu ne dois pas la prendre en pitié, tu ne la connais que depuis trois heures après tout ! Mais rien n'y faisait il devait l'aider, au moins pour racheter ce qu'il avait commis. peut-être y aurai il une petite place au paradis ainsi. Ezio lui proposa un diner poliment puis lui raconta à son tour un petit bout de son passé. Comment il avait rencontré Angela, comment sa famille l'avait trahit, et comment il avait pris le pouvoir en Italie en tant son père. Ce n'était définitivement pas un homme de cœur, mais il s'en fichait après tout ils étaient tous les deux abandonnés, en quelques sortes.
La soirée passa à une vitesse folle si bien qu'il sonna deux heure du matin lorsque Ezio finit son récit, décidant de ne pas abandonnée la jeune femme et lui souri poliment et pris la parole d'une façon moins tragique que durant ces trois heures à discuter. « Katarina ce n'est pas que votre compagnie m'ennuie mais j'ai des rendez-vous importants demain matin il va falloir que j'aille me coucher, je ne vous jetterais pas à la porte alors si vous voulez rester la chambre est par là » il désigna la pièce sur la gauche du salon. « Je ne vous oblige pas à rester, mais faites comme chez vous mon hôtel sera le vôtre, il y a un double des clefs de la chambre accroché à l'entrée et je vous laisserais une de mes cartes de crédit pour vous nourrir et vous acheter des vêtements qui vous conviendrait » il marqua une pause puis reprit le ton doucereux « Je ne suis pas un homme de coeur, mais je peux vous promettre une protection permanente si vous restez avec moi vous n'aurez plus à survivre. Je me coucherais sur le sofa je vous souhaite une bonne nuit, Katarina. »
Ezio, ne savait pas ce soir là qu'il avait retrouver un semblant d'humanité, un semblant d'espoir... Qu'il allait tomber, tomber amoureux.
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