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 entretiens avec un... lycan. (finish)

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The Changelin'

The Changelin'
PR. AZAEL VAN HELLSING
► Histoire de la Magie

► MESSAGES : 1431
entretiens avec un... lycan. (finish) #Dim 13 Déc - 21:02



    Asphodèle avait annoncé ce qu'il avait été convenu par Wolfgang lui même en regardant son père droit dans les yeux, sans ciller, et cela même en voyant venir le revers ganté de chevalières qui ne pardonnerait pas. Son visage se laissa emporté sur la droite. Un petit filet de sang à la commissure des lèvres elle ne disait toujours rien. Vlad Nospheratov releva le menton de sa fille d'une main glacée et osseuse. Elle se laissa faire sans trembler tandis qu'un sourire naissait sur la figure sévère du Seigneur noir des vampires. La petite coupure à la lèvre se refermait à vue d'oeil. Pas encore assez vite mais tout de même... cela effaçait presque sa colère. Elle avait échoué lamentablement.

    Nospheratov - Cela dit, m'apporter la nouvelle d'une entrevue avec Wolfgang... je devrais faire éloge de ta grande diplomatie ma fille.', elle inclina poliment la tête toujours sans discuter,' quant à toi Catharsis, j'aurais encore besoin de tes services mais pour l'heure tu peux retourner à ton père. Tu m'as bien servi.
    Catharsis - Je n'ai fait qu'obéir aux ordres monseigneur.

    Il se retira dans une courbette, son regard glissant sur les courbes de la fille de l'Ainé puis il ferma les yeux douloureusement et disparut tout à fait. Asphodèle détourna enfin le regard comme pour trucider le sbire de Dante mais il n'était déjà plus là. Elle devrait rester à la forteresse du pendu, une des plus anciennes forteresses de la famille, en attendant la visite de Wolfgang Orlov qui s'y déroulerait, comme son père en avait convenu avec l'intéressé.
    Il fallut donc prétexter quelque chose pour Poudlard. Elle choisis la mort d'un très proche ami, feignant à merveille un deuil difficile. Le temps lui parût long, d'autant qu'elle savait que l'issue de la discussion déterminerait peut-être le succès ou l'échec de sa mission en écosse et de fait son avenir tout entier. Elle ne pouvait pas se permettre d'échouer.

    [...]

    Nospheratov était au petit salon. Son oeil bleu cyanide balayait la plaine glacée par la fenêtre tandis qu'il attendait son hôte de marque. Il y avait de nombreuses années qu'ils ne s'étaient retrouvé face à face et pour une première fois, ce n'était pas sur toile de fond de la guerre qu'ils semblaient tous deux prendre plaisir à se mener depuis... fort longtemps. On en aurait rien dit et pourtant le vieux directeur de Durmstrang aurait l'avantage de la jeunesse, ou le désavantage mais ne gageons de rien.
    Semblait-il, Wolfgang et lui étaient donc à la même occupation. Pour une fois.
    Pour sa part, Vlad avait eu vent de l'existence du poète il n'y avait qu'une dizaine d'année et, ayant toute l'éternité devant lui, il avait grandement préféré réunir toutes les informations possibles jusqu'à l'emplacement exacte de son tombeau et l'étendue exacte de ce don le poète serait capable une fois son précieux pendule volé. Nospheratov était quelqu'un de très méticuleux et il n'entendait pas laisser son vieil ennemi de toujours mettre à l'eau tant de travail. Il faudrait donc rusé autant que possible. Il avait donné ses instructions à sa fille, son héritière. Malgré son cuisant échec à Azkaban, puisque le détenu UE932, monsieur Epson qui leur aurait été d'une bien grande aide. Enfin, il devrait s'en passer désormais. Il avait déjà réservé à sa fille la tâche de distraire le fils de Wolfgang qui serait aussi là. Ce n'était pas qu'il cherchait à punir sa fille de son manque de prévision mais, il ne tenait pas à ce que quelqu'un d'autre soit présent. Il n'y aurait que lui et Wolfgang, un très restreint tête à tête donc. On annonça l'arrivée des Orlov. C'est Asphodèle qui descendit les accueillir:

    Asphodèle - Mes seigneurs si vous voulez bien me suivre.', fit-elle avec une courtoisie toute noble, avez vous fait bon voyage?












Anonymous

Invité
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entretiens avec un... lycan. (finish) #Jeu 17 Déc - 10:40



    La calèche était tout à fait inutile, mais quelque part, cela rappelait à Wolfgang les plaisirs du vieux temps, à l'époque où les lycanthropes courraient avec liberté et plaisir les vieilles forêts roumaines, et où la nuit s'engageait des guerres terribles entre nyctalopes. C'était d'un hilarant étrange. Wolfgang regardait par la fenêtre, les quelques troncs, jeunes et fins, qui s'élevaient en un bois sombre. Si les troncs étaient encore fins, l'épais feuillage cachait en conséquence tous les rayons lunaires. Ce domaine était devenu celui des vampires. On leur avait laissé, aux lycans, la Belle Sibérie. Chacun son domaine. Leur guerre était devenue une fausse guerre, où la paix était improbable, mais où la guerre était aussi impossible aux yeux du monde moldu. Wolfgang eut un sourire. C'était une sorte de guerre froide, pour eux. On s'attaquait rarement, ou alors au détour d'une ruelle. Au mauvais endroit au mauvais moment. Une victime alors, mais jamais vengée. Le sang coutait trop cher. À ses côtés, Vitaly se tenait droit et imperturbable. Son regard n'exprimait rien d'autre qu'un profond ennuie. Cela faisait déjà deux bonnes heures que le cocher frappait avec une violence rare les flancs des six chevaux qui tiraient la charriote de bois noir. Vitaly soupira. Wolfgang arqua un sourcil.

    « Pourquoi suis-je venu? » Wolfgang eut un sourire amusé.
    « Pour apprendre. »
    « La diplomatie? »
    « Non. Pour comprendre les vampires, mon fils. » Wolfgang reposa son regard sur la vitre et le décor aux alentours. « Les vampires sont des êtres très étranges, Icare. Ils vivent la nuit, vivent sous la lune, vivent la nuit... ceux sont des démons de l'obscurité. Ils nous ressemblent tellement par certains côtés, que je me demande parfois si nous ne sommes pas davantage lier. » Vitaly pinça les lèvres. Wolfgang soupira. « Je sais. Kveld dit que nous sommes frères, mais je ne pense pas. Nous ne sommes que deux branches de l'évolution. D'un côté, il y a ces longues canines qui se nourissent de sang. Des corps morts. Et de l'autre côté, il y a nous. Les chevaliers de la lune, bel et bien vivant. Nous sommes le dernier stade de l'évolution humaine. C'est la nature qui nous a crée. »Wolfgang eut un sourire alors que la diligence s'arrêtait dans la cours de la forteresse, il en descendit. Vitaly à sa suite. Il balaye du regard la forteresse. « Et la nature tue. »

    Il posa finalement son regard sur un domestique, une sorte de mollusque qui se tordait pour leur montrait le chemin. Un corps aussi souple devrait être tordu. Vitaly suivit les pas de son père, le suivant aussi bien que son ombre l'aurait fait, son regard parcourant tout autour d'eux, jusqu'à qu'une jeune femme sorte, et que Vitaly la reconnaisse. Il eut un sourire et fixa finalement son regard sur elle, oubliant pratiquement qu'ils étaient en territoire ennemi. Wolfgang savait pour autant que Vlad ne porterait pas la main sur un des deux. Ce à quoi Wolfgang répondrait pas une guerre ouverte et automatique. Ce n'était ni bon pour l'un, ni bon pour l'autre.

    « Mes seigneurs si vous voulez bien me suivre. » Wolfgang acquiesça en silence, et Vitaly suivit la jeune femme, qui était alors la tête de cortège. « avez vous fait bon voyage? »
    « Assez long en réalité. » La voix de Wolfgang était grave et chaude, portante aussi elle résonna dans le couloir. « Mais qu'importe. Ce n'est pas quelques heures qui me tueront. » C'était ironique. Vitaly eut un sourire amusé alors que Wolfgang posa un regard sur la jeune femme : « Suis-je à l'heure au moins? »

    La question était assez ridicule. Un roi était toujours à l'heure.
    Vitaly eut à nouveau un sourire amusé, posant alors sa main sur le pommeau de son épée. Épée de circonstance. Il n'avait aucun doute sur le fait qu'il ne s'en servirait pas, mais c'était... un peu un uniforme. Tout comme Wolfgang portait l'épaisse armure noire sombre à tête de loup qui était celle des héritiers les plus anciens, et à sa ceinture la plus large et la plus longue épée qu'on eut croisé, Vitaly portait un uniforme plus étriqué, semblable à celui des princes autrichiens, d'un noir ciré, de cuir presque, avec une casquette visée sur la tête, et une rapière pour toute arme. Il attendait, derrière eux, calme et serein. Wolfgang posa son regard sur la jeune femme, lui signifiant qu'il voulait, si possible (et quoi que l'on aurait pas pu le lui refusé) voir son père. Vlad Nospheratov. Caïus Lupus demandait audience.











The Changelin'

The Changelin'
PR. AZAEL VAN HELLSING
► Histoire de la Magie

► MESSAGES : 1431
entretiens avec un... lycan. (finish) #Lun 21 Déc - 15:52



    En entendant l'équipage arriver dans la cours elle descend, enveloppée d'un épais manteau blanc de neige. Sa peau métisse de mortelle ressort si bien contre l'épaisseur blanche qui fixe aussi le blanc manteau de l'hiver autour d'eux que ses cheveux blancs, trop blancs pour être décolorés par le temps. Ses yeux améthystes se posèrent presque d'instinct sur le fils de leur invité qu'elle salua également mais pas de la même façon que son père. Elle se rappelait qu'il l'avait escortée avec courtoisie hors d'Azkaban et elle n'était pas du genre ingrate qu'importe le sang et l'inimitié qui ne faisait pour elle que figure de convenance. Elle n'avait rien de particulier contre les lycans contrairement à Catharsis par exemple. Sans doute parce qu'elle était mortelle et qu'elle n'avait jamais connu l'horreur de la guerre.
    Il n'y avait plus vraiment de guerre désormais. Comme on vient de le voir cela se bornait à quelques convenances et habitudes de se détester qu'elle trouvait autant ridicules que hors de temps. Mais elle n'avait pas son mot à dire là dessus.
    Pour sa part elle avait plaisir à voir venir des invités de marque à la vieille forteresse du pendu. Elle leur aurait même serré la main comme on pouvait le faire ailleurs, mais elle garda sa main gantée de blanc pour elle parce que ce n'était pas adapté à la situation.

    Wolfgang - « Assez long en réalité. Mais qu'importe. Ce n'est pas quelques heures qui me tueront. »', elle eut un sourire amusé à ce trait d'humour. Nospheratov lui ne faisait jamais d'humour, Asphodèle semblait apprécié un peu de chaleur... humaine,« Suis-je à l'heure au moins? »
    Asphodèle - Vous êtes même d'une rare ponctualité.

    Avenante, elle marchait entre les deux hommes comme il n'aurait pas vraiment convenu qu'une femme passe devant. Nospheratov le lui aurait largement permit cela dit car il l'avait toujours élevée comme l'égale des grands de leur monde, hommes comme femmes. C'était sans doute un des aspects avant-gardiste de ce sombre personnage. Un trait qu'elle appréciait chez son père mais pour l'heure, elle se rangeait à une norme qui serait sûre de ne pas offenser qui que ce soit. Elle les conduisit jusqu'au petit salon où elle ouvrit la porte pour Wolfgang Orlov:

    Nospheratov - Wolfgang, entre donc.

    Il lui présenta l'unique siège qui faisait face au sien dans le petit salon confortable, cela semblait assez explicite. Le seigneur des Vampires ne voulait pas de Vitaly entre leurs pattes pour ainsi dire. Il ne jugeait pas avoir à s'embarrasser de la présence d'enfants, qu'importe leur âge aussi fit-il signe à sa fille qui, après un regard à Vitaly Orlov, referma la porte sur les deux hommes. Nospheratov eut un hochement de tête entendu avant de proposer le thé à Wolfgang.

    Nospheratov - J'ai cru comprendre que ton voyage avait été assez long. Ton fils a bien grandit Wolfgang, assez semble-t-il pour escorter ma fille Asphodèle poliment hors d'Azkaban sans toucher un cheveu de sa tête?,' ', le ton était un peu grinçant mais il reprit visiblement adouci et attentif,' tu ne m'en voudras pas de les avoir écarté. Je n'entends pas partager nos politiques avant que nous ne soyons tombés d'accord sur quoique ce soit.

    (...)

    Asphodèle - J'espère que vous ne le prendrez pas mal. Mon père est quelqu'un de très... secret.', expliqua-t-elle à Vitaly.

    Et elle ne mentait pas, il la mettait elle même dehors en lui assignant la tâche ridicule de faire visiter les lieux au prince Orlov. Comme si elle n'avait été qu'un laquet ou un haut serviteur. Enfin elle ne s'en offusquait pas bien au contraire.

    Asphodèle - Pour ne rien vous cacher je suis contente que nous soyons tous deux congédiés. Je trouve ces conversations affreusement ennuyeuses.

    Elle ne les aurait pas trouvé si ennuyeuses si la parole n'avait pas été exclusivement réservée aux anciens dans ce genre de rencontre. Elle avait déjà fait l'expérience quelques fois et avait trouvé cela diablement frustrant d'écouter les anciens débattre de leurs langues sclérosées et leur vision du monde complètement désuette. Ils parlaient d'un monde qui n'existait plus ou presque. Et ils ne voulaient pas entendre d'opinion qui aurait pu les écarter de l'erreur et pourtant elle savait comme ils étaient sages et instruits. Son étrange regard améthyste interrogea le fils de Wolfgang:

    Asphodèle - Peut-être prendrez vous quelque chose de chaud avant que nous ne sortions. J'aimerai vous le domaine, c'est une promenade agréable l'hiver.

    Ca? L'héritier du terrible Nospheratov? Une jeune femme fluette et gracile qui parlait de promenade et de collations chaudes... mais ne dit-on jamais qu'il faut se garder des apparences?











Wolfgang S. Orlov

Wolfgang S. Orlov
DANGER POTENTIEL
roi des lycanthropes.

► MESSAGES : 585
entretiens avec un... lycan. (finish) #Sam 26 Déc - 7:55





    « Suis-je à l'heure au moins? »
    « Vous êtes même d'une rare ponctualité. »

    Wolfgang eut un petit rire qui dévoila deux longues canines, non pas fines comme celles des vampires, mais épaisses comme celles des plus grands prédateurs, des crocs plutôt que des canines. Vitaly reste silencieux, en retrait, avec un sourire sur les lèvres. Son père n'est pas quelqu'un de profondément mauvais, il le sait. Il a prit le mauvais virage, mais qu'importe, puisqu'il y a son fils avec lui. Il y aura toujours son fils aîné avec lui. Enfin, arrivé aux portes du petit salon, le fils disparaît, et il pose un instant son regard sur les deux portes. Bien. Pas invité. Il a un temps d'hésitation, mais finalement il suit la jeune femme dans les couloirs, avec ce même calme olympien qui le caractérique. Il ne va pas en faire un flan. Son père est assez grand pour se défendre... et puis, Nospheratov n'est pas assez fou. Non?

    « J'espère que vous ne le prendrez pas mal. Mon père est quelqu'un de très... secret. »
    « Je comprends. »

    Vitaly avait depuis longtemps l'habitude des rituels d'initiation, ou même de politesse. Apporter un cadeau en temps de guerre, apporter la tête d'un chef ennemi à son ennemi pour pactiser avec lui... tant de chose ridicule et inutile à leur siècle qu'il savait pourtant, tout comme il savait combien les vampires étaient d'un compliqué monstrueux. Quand eux n'avait qu'un seul chef – en l'occurence Wolfgant – les vampires avaient un conseil, avec plusieurs personnes. Comment un tel gouvernement pouvait marché si nul n'était d'accord avec les autres? Sur ce point, les lycanthropes avaient une longueur d'avance : il n'y avait pas trente mille choix, puisque c'est Wolfgang qui décidait. Une certaine dictature qui annonçait cependant une stabilité et une sécurité rassurantes.

    « Pour ne rien vous cacher je suis contente que nous soyons tous deux congédiés. Je trouve ces conversations affreusement ennuyeuses. » Il la regarde et eut un petit rire, haussant doucement les épaules.
    « Je dois avouer qu'en vu de ma place, ces conversations affreusement ennuyeuses sont mon avenir, alors je m'y suis habitué depuis longtemps déjà. » Il a un sourire amusé en la suivant entre ces murs sinistres et austères, si différents de chez eux. « Mais il va de soit que je prefère votre compagnie qui me paraît légère à une autre plus triste et sérieuse. »

    Les discutions ennuyeuses n'avaient jamais vraiment déplû à Vitaly. Il était né ainsi ; avec une couronne sur la tête. Quand Wolfgang en aurait assez, il léguerait le pouvoir et passerait Anciens, au même titre que Kveld et les autres, un titre d'une grande valeur. C'était la marque glorifique du roi qui sait passer son pouvoir de son vivant, sans avoir besoin de se faire détrôner, car les loups eux même n'étaient pas à l'abris de la soif de pouvoir, loin de là. Ils étaient identiques aux hommes, jusque dans les sentiments. Quoi que chez eux, la plus part de ses sentiments étaient décuplés, que ce soit l'amour, la jalousie, la haine. Jusqu'à la gourmandise et l'avarice. Vitaly avait un calme extraordinaire. C'était ça, son « sentiment exarcerbé » que l'on reconnaissait en lui, à l'inverse de Lycaon qui était impulsif. Avec l'âge, il en avait gagné, réfléchissait un peu plus, mais encore aujourd'hui, Vitaly lui reprochait de se laisser mener de trop par ses sentiments. Les sentiments d'un lycanthrope étaient son seul ennemi, aux yeux de Vitaly. Il sentit le regard de la jeune fille sur lui, et le lui rendit, arquant un sourcil.

    « Peut-être prendrez vous quelque chose de chaud avant que nous ne sortions. J'aimerai vous le domaine, c'est une promenade agréable l'hiver. »
    « Soit. Mais je vous préviens, je ne suis pas très hémoglobine froide après souper... »

    Il eut un sourire. Vitaly et son humour, tout en douceur...


    ~*~

    « Wolfgang, entre donc. »

    Le regard du lycanthrope aussitôt remarqua qu'il n'y avait qu'un seul fauteuil. Le vieux rusé, ce Nospheratov... Wolfgang eut un sourire amusé et leva la main, ordonnant à son fils de rester à la porte, et y pénétra. On ferma les portes derrière eux, mais ça ne le surprit même pas. Il n'y avait que dans les films que les gens se laissaient surprendre. Il s'approcha doucement du fauteuil, avec un sourire calme, s'y posa avec une noblesse qui appartenait aux plus vieux de leur espèce. Il le fixa et hocha la tête pour le thé. Mais ça n'était pas vraiment une tasse qui l'intéressait. Et Nospheratov savait.

    « J'ai cru comprendre que ton voyage avait été assez long. Ton fils a bien grandit Wolfgang, assez semble-t-il pour escorter ma fille Asphodèle poliment hors d'Azkaban sans toucher un cheveu de sa tête? » Wolfgang a un sourire amusé sur les lèvres et hausse doucement les lèvres.
    « Il aurait été grandement dommage de perdre à nouveau une fille, n'est-ce pas? Et puis, il n'était pas dans mon intérêt de la perdre. » Wolfgang est franc. Avec les vampires, ça ne sert à rien de mentir. Une fois. Pas deux.
    « Tu ne m'en voudras pas de les avoir écarté. Je n'entends pas partager nos politiques avant que nous ne soyons tombés d'accord sur quoique ce soit. »
    « Cela me va parfaitement. » Il dévoila ses crocs, dans un sourire singulier. « Encore faut il se mettre d'accord, non? »

    Il touche juste. En des siècles de vie, aucun des deux n'avait jamais courbé l'échine, permettant à l'autre de gagner du terrain. Ils avaient toujours vécu l'un à côté de l'autre, mais jamais l'un chez l'autre. Il y avait certes une forteresse nospheratov en Russie, mais Wolfgang n'avait jamais pris la peine de la raser, tout simplement car il n'en voyait pas l'utilité. La guerre était bonne pour les plus jeunes, pour qu'ils se détruisent entre eux sans avoir besoin des plus vieux. Un prétexte minable pour quelques bains de sang, rares mais violents, dans l'année. Un peu de distraction ne faisait jamais de mal. Les vieux ne se battaient pas. Ils n'avaient plus l'âge à cela. Ou rarement. Et proprement. Le regard de Wolfgang, gris métallique, se fixe sur Nospheratov. Il faut attaquer le fer tant qu'il est encore chaud.

    « Je ne me battrais pas pour savoir qui va avoir le pendule. Le pendule en lui même ne m'intéresse pas. Je veux le Poète. Le libérer. Pour sa mémoire. »

    C'est clair et net, précis. Au moins, ça ne mérite pas plus d'explication. Question sous entendue : que veux-tu, toi?











The Changelin'

The Changelin'
PR. AZAEL VAN HELLSING
► Histoire de la Magie

► MESSAGES : 1431
entretiens avec un... lycan. (finish) #Ven 1 Jan - 20:41


Wolfgang - « Encore faut il se mettre d'accord, non? »


Vlad a un petit signe poli de la tête tandis qu'un fin sourire ourle ses lèvres amincies par le temps. La lenteur calculée de ses gestes révèle qu'il est parfaitement à l'aise face à son aîné et à les bien regarder, on aurait juré que Wolfgang Orlov, avec son visage tout aussi posé d'homme mur mais encore jeune, était le cadet des deux. Pourtant, devant lui cette face grise et parcheminée n'est en fait qu'un jeunot. Du moins si l'on s'en tient uniquement aux nombres des années. Les deux hommes se savent sur un pied d'égalité, un rapport qui garantissait depuis quelques siècles déjà une paix timide, fragile, entre vampires et lycans. Imaginez ce qu'aurez pu donner l'alliance de ces deux vieux ennemis. C'était ce à quoi le prince des vampires pensait à l'instant.

Wolfgang« Je ne me battrais pas pour savoir qui va avoir le pendule. Le pendule en lui même ne m'intéresse pas. Je veux le Poète. Le libérer. Pour sa mémoire. »
Vlad - Tu as toujours été un grand sentimental,' répondit-il avec un sourire presque narquois. Il eut un geste élégant de la main comme il allait de même dévoiler ses intentions,' Pour sa mémoire donc. Je n'avais aucunement l'intention de m'approprier une vieille momie, j'en ai déjà bien assez dans mes rangs, seul le pendule m'intéresse. Nous nous entendons donc comme tu vois. Du moins pour l'instant. Supposons que nous continuions dans cette voie, je sais que tu as tes jumelles déjà installées à Poudlard. Ma fille a eu de très fort soupçon quand elle a vu leur apparente docilité. Comme tu l'auras compris, j'ai également mon pion sur l'échiquier. Asphodèle a gagné la confiance de cette Lady Grey dont l'Angleterre a tant parlé mais également celle de Scylence et de l'Alchimiste. Puisque nous avons des intérêts communs dans cette affaire, je serais d'avis que nous accordions nos violons sur une stratégie commune. Après tout puisque pour une fois nos projets ne se cherchent pas querelles...

(...)

Vitaly - « Je dois avouer qu'en vu de ma place, ces conversations affreusement ennuyeuses sont mon avenir, alors je m'y suis habitué depuis longtemps déjà. Mais il va de soit que je prefère votre compagnie qui me paraît légère à une autre plus triste et sérieuse. »

Elle sourit de cette façon qu'elle avait de faire très élégante et à la fois sans trop laisser deviner de sa personne. On voyait tout de même qu'elle avait autant de connaissance des codes anciens que d'indépendance.

Lily - J'en suis flattée. Je dois avouer que mon père m'a sans doute élevée comme un tyran. C'est ce qu'il voudrait que je sois. J'ai peine à m'assoir à une table quand on ne me laissera pas ouvrir la bouche quand on me voudrait acteur dans les projets que l'on tisse. Je ne veux pas devenir leur pantin, ils sont si experts à faire de nous ce qu'ils veulent. Du moins c'est le cas ici.

Elle lui proposa une collation.

Vitaly - « Soit. Mais je vous préviens, je ne suis pas très hémoglobine froide après souper... »
Lily - Je ne suis pas friande non plus de ce genre de... repas. Je préfère le thé, de bien loin.

Elle n'avait jamais goûté au sang et malgré l'effet que cela avait fait à Menoch de boire à sa gorge, à ce point qu'il n'avait pu s'arrêter et qu'il avait fallu qu'Eros les séparent alors qu'elle faiblissait déjà à vue d'oeil, malgré tout cela, elle n'était pas tenté. Et la chaleur de sa peau lui rappelait sans cesse à quel point elle ne le serait jamais. Elle l'emmena dans un salon tranquille et disparu un instant pour revenir avec plateau sur lequel reposait un plateau à thé. Sans doute serait-il surpris de voir la fille de Vlad Nospheratov s'agenouiller devant une table basse pour servir le thé à la japonaise comme une simple domestique aurait du le faire. Mais Asphodèle n'aimait pas être assisté, ni être entourée de serviteurs. Elle aimait faire les choses elle même et n'y voyait rien d'humiliant. Son père d'ailleurs, n'y trouvait rien à redire hormis que de son vivant ça lui éviterait sans aucun doute d'être empoisonnée. Il n'avait pas tord. Elle servit donc au prince Vitaly ce qu'il avait choisi et pour elle même son thé noir brûlant. La chaleur était dérangeante et agréable à la fois. Le parfum du thé, intense.
Après cela elle l'emmena à l'extérieur. Ils empruntèrent un chemin tortueux et un petit pont enneigé tout en se faisant la conversation, puis elle le laissa passer devant elle dans un petit monument de pierres moussues. Il y avait là un tombeau large ornée d'un gisant tout sauf gisant. C'était la sculpture d'une femme gracile, qui se relevait de la mort. Un chef d'oeuvre de minutie et de finesse.

Lily - Voici la tombe de Rosarjo Ie Tepes, princesse de Valachie. Une guerrière. Elle périt de la main de son propre cousin le prince Ezechkiel Ie de Valachie, dans ses bras, elle qui l'avait chéri comme à cette époque on chérissait son cousin. Encore aujourd'hui les gens ici racontent qu'elle était tant aimée de son peuple qu'ils ne purent se résoudre à la voir gésir, elle qui les avait protégée. Alors on fit nommer douze sculpteurs parmi les plus habiles. Quand un gisant de Rosarjo était achevé, on mettait l'artiste au pal parce que son travail n'était jamais satisfaisant. On raconte qu'alors ce serait le prince Ezechkiel lui même qui aurait sculpté cette statue de Rosarjo fuyant les bras de Hel. Comme si malgré tout, il n'avait pu supporter de la voir dans d'autres bras que les siens.

Elle connaissait bien cette histoire. Elle la trouvait très belle. Elle la trouvait très fausse aussi, comme si ça pouvait avoir l'air cohérent qu'un assassin moule le corps de sa défunte amante alors qu'il l'avait lui même refroidie. Et comme si son père, Vlad Nospheratov, avait pu laisser faire pareille chose sur sa lointaine soeur. Elle observait le profil de Rosarjo et la trouvait belle elle aussi sous son feuillage d'or.









Wolfgang S. Orlov

Wolfgang S. Orlov
DANGER POTENTIEL
roi des lycanthropes.

► MESSAGES : 585
entretiens avec un... lycan. (finish) #Mer 6 Jan - 15:35





    « Je ne me battrais pas pour savoir qui va avoir le pendule. Le pendule en lui même ne m'intéresse pas. Je veux le Poète. Le libérer. Pour sa mémoire. »
    « Tu as toujours été un grand sentimental. » Wolfgang eut un sourire amusé. Il aurait pu rire, aussi, mais Vlad n'avait pas fini, et le lycanthrope avait cette politesse qu'ont seul les grands chefs de guerre face à l'ennemi. « Pour sa mémoire donc. Je n'avais aucunement l'intention de m'approprier une vieille momie, j'en ai déjà bien assez dans mes rangs, seul le pendule m'intéresse. Nous nous entendons donc comme tu vois. Du moins pour l'instant. Supposons que nous continuions dans cette voie, je sais que tu as tes jumelles déjà installées à Poudlard. Ma fille a eu de très fort soupçon quand elle a vu leur apparente docilité. Comme tu l'auras compris, j'ai également mon pion sur l'échiquier. Asphodèle a gagné la confiance de cette Lady Grey dont l'Angleterre a tant parlé mais également celle de Scylence et de l'Alchimiste. Puisque nous avons des intérêts communs dans cette affaire, je serais d'avis que nous accordions nos violons sur une stratégie commune. Après tout puisque pour une fois nos projets ne se cherchent pas querelles... »
    « Soit. » Wolfgang a un mouvement de tête et réfléchit, quelques secondes à peine. « En Décembre, les lunes seront parfaites. Comme il fait nuit plus longtemps, personne ne s'attendra à nous voir. Quoi que. Le vingt quatre. Mais j'ai toujours déteste cette date, d'aussi loin qu'elle vienne. Mettons nous d'accord sur une date. J'ai déjà une idée pour faire entrer mes lycans par une armoire à disparaître. J'imagine que de votre côté, votre fille a déjà toutes les cartes en main pour vous faire entrer. En somme, nous sommes prêts. Et ne me dîtes pas d'attendre plus longtemps car nous avons l'éternité. Ça fait bientôt un siècle que j'attends. » Un éclair jaillit dans les prunelles de Wolfgang alors que son sourire s'agrandit. « Et puis, ça serait bien amusant de voir comment se débrouillent les vampires sur un champ de bataille. »

    Il s'amuse, car pour Wolfgang, ce n'est qu'un jeu. Il est maintenant trop vieux pour qu'on puisse le tuer. Il le sait. Et si beaucoup doutent, lui en est certain. Seules de rares personnes sur ce globe pourraient envoyer son âme dans une strate du dessous. Techniquement parlant, ça ne servirait quasiment à rien. Il réfléchit, un instant. La date... Il n'y a aucune date qui ne lui vienne à l'esprit. Autre que le 30 Décembre. Il aime bien jouer sur les chiffres, que voulez-vous... Il penche la tête, avec un sourire amusé.

    « Le trente, je suis libre. »

    Il a l'air de rire. Et pourtant, cette date conclura le futur de la terre entière. Ou presque.


    (…)

    « Je ne veux pas devenir leur pantin, ils sont si experts à faire de nous ce qu'ils veulent. Du moins c'est le cas ici. »

    Vitaly eut un sourire, mais il n'y avait pas de coeur à l'intérieur. On aurait cru entendre parler Lycaon et ses belles paroles de révolutionnaire. Le plus jeune était le plus fort, le plus courageux. Il avait osé défié leur père. Son propre sang. Renier toute une patrie... Tant de chose pour une guerre inutile. Un instant, les épaules du prince baissèrent sous le poids douloureux de ce qui était la triste réalité. C'était donc ça? Un pantin. Qu'importe. Si son père le désirait, il le voulait lui aussi. Il reprit un peu d substance après avoir fait le vide dans son crâne, calme comme à son habitude.

    « Soit. Mais je vous préviens, je ne suis pas très hémoglobine froide après souper... »
    « Je ne suis pas friande non plus de ce genre de... repas. Je préfère le thé, de bien loin. »
    « J'avoue que ça m'ira mieux. »

    Il eut un sourire timide. S'il goûtait au sang, il allait perdre de sa substance, et autant dire qu'il ne comptait pas se transformer en bête sauvage et dévastait toute la maison Nospheratov comme l'aurait sans doute fait Izaak, par pur plaisir. Il but le thé, sans se brûler. La température de leur corps faisait qu'il n'avait jamais chaud, et jamais froid. Il but à petites gorgées pourtant, avec un sourire fin et appréciateur. Ce thé était bon. Pas le meilleur, mais il avait ce goût de terre natale. Un goût qui lui rappelait un qu'il avait bu, dans le passé, sans se rappeler où et avec qui. Il bu enfin, puis la suivit dans la visite qui s'imposait alors. Vitaly, dans son armure, ressemblait vaguement à ce genre d'épais attirail noir que portait les samouraïs au temps de l'air Edo. Il ne lui manquait plus que le masque. Il suivit dans un mot la jeune femme, son oeil regardant autour de lui. Il s'arrêta là, juste devant cette sculpture. Elle était magnifique. Mais ce n'était pas vraiment une chose que l'on sculpter pour les morts. Pas un gisant. Mieux. Il pencha doucement la tête, comme le font les chiens les plus curieux, et observa.

    « Voici la tombe de Rosarjo Ie Tepes, princesse de Valachie. Une guerrière. Elle périt de la main de son propre cousin le prince Ezechkiel Ie de Valachie, dans ses bras, elle qui l'avait chéri comme à cette époque on chérissait son cousin. Encore aujourd'hui les gens ici racontent qu'elle était tant aimée de son peuple qu'ils ne purent se résoudre à la voir gésir, elle qui les avait protégée. Alors on fit nommer douze sculpteurs parmi les plus habiles. Quand un gisant de Rosarjo était achevé, on mettait l'artiste au pal parce que son travail n'était jamais satisfaisant. On raconte qu'alors ce serait le prince Ezechkiel lui même qui aurait sculpté cette statue de Rosarjo fuyant les bras de Hel. Comme si malgré tout, il n'avait pu supporter de la voir dans d'autres bras que les siens. »

    C'était étrange. Il jurerait de pas sentir un tas d'os sous le béton. Peut être était-ce la neige ou justement la sculpture qui empêchait les odeurs? Il détourna le regard, son oeil détaillant la sculpture, la moindre de ses courbes. Ezechkiel.. Il détourna le regard et le reposa sur la nouvelle princesse, avec une visage des plus neutres.

    « Il y a deux siècles de cela, j'ai croisé un homme dans une forêt de Hongrie. Il disait être Ezechkiel Aldea, de Valachie. Un homme de haute stature, noble, qui portait à la ceinture une rapière d'argent gravée. Une garde princière. Etait-ce ce fameux cousin? »

    Vitaly n'avait pourtant pas eut l'impression que cet homme, au delà de son attirail, ait pu être un assassin, et surtout pas homme à tuer son propre amour. Quand il y pensait... l'homme était une drôle de créature. Les lycanthropes et les vampires encore plus, puisqu'ils n'appartenaient plus exactement à cette fameuse espèce, mais y restaient éternellement accrochés. Il garda un oeil sur le gisant. C'était une drôle d'histoire.

    « Pourquoi l'a-t-il tué? »

    Il n'allait pas s'offusquer que cette fameuse jeune femme ait pu mourir tué par son amant. Après tout, il arrivait parfois qu'Ava lui échappe, non pas qu'elle lui soit infidèle, mais qu'elle ne lui parle plus, qu'elle prétexte qu'il portait trop de temps à la meute plutôt qu'à elle, et bien des fois il aurait voulu la frapper pour qu'elle se taise. Il ne l'avait jamais fait. Ce n'était pas un manque de courage. Juste du respect. Mais sans doute que le jour où elle choisirait de partir, il ne le supporterait pas. Quand on aime, on ne compte pas.












The Changelin'

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PR. AZAEL VAN HELLSING
► Histoire de la Magie

► MESSAGES : 1431
entretiens avec un... lycan. (finish) #Mer 6 Jan - 21:37


Wolfgang - « Soit. En Décembre, les lunes seront parfaites. Comme il fait nuit plus longtemps, personne ne s'attendra à nous voir. Quoi que. Le vingt quatre. Mais j'ai toujours déteste cette date, d'aussi loin qu'elle vienne. Mettons nous d'accord sur une date. J'ai déjà une idée pour faire entrer mes lycans par une armoire à disparaître. J'imagine que de votre côté, votre fille a déjà toutes les cartes en main pour vous faire entrer.
Nospheratov - Saviez vous qu'à Poudlard on laisse la décoration des appartements privés et y compris des bureaux à l'entière discrétion de leurs usagers?', confirma-t-il dans un mince sourire mesquin, dans le même temps il retira un parchemin soigneusement plié du pans intérieur de sa longue robe pourpre, une carte de l'école indécemment détaillée,' ma fille est une excellente dessinatrice, on ne lui en aura pas voulu d'avoir emmenée avec elle un de ses tableaux. Vraiment Wolfgang, je me laisse dire que tu apprécieras ce tableau. Une pleine lune immense entre ciel et mer...
Wolfgang - En somme, nous sommes prêts.
Nospheratov - Nous sommes prêts., mais il n'ajoutait rien pour l'instant.
Wolfgang - Et ne me dîtes pas d'attendre plus longtemps car nous avons l'éternité. Ça fait bientôt un siècle que j'attends. Et puis, ça serait bien amusant de voir comment se débrouillent les vampires sur un champ de bataille. »
Nospheratov - Allons Wolfgang, vous ne pouvez pas avoir oublié, pas même pour votre grand âge.

Toujours ce fin sourire aux lèvres. Tout en arborant ce ton léger, il repensait ses stratégies et à la date à arrêter.

Wolfgang - « Le trente, je suis libre. »
Nospheratov - Je t'aurais proposé plus tôt mais le trente me convient tout à fait. Nous nous retrouverons à la tombée de la nuit dans un endroit de ton choix, puis nous répartirons nos hommes. Ne la jouons pas à l'ancien, vampires et lycans sur des bancs adversaires. Je suggérerai que nous placions tes jumelles et ma fille en éclaireurs. Elles guideront nos deux phallanges, et les introduirons par les moyens que tu sais.', excellent stratège, Nospheratov déplaçait des pions opaques et transparent sur un échiquier, comme pour former deux équipes, le roi blanc représentant le poète, l'autre représentant Rufus Scylence,' Et une dernière chose... je ne veux pas de dérapage de la part de Solokov. Tu le garderas près de tes lycanes. N'y vois pas de malice de ma part, mais comme tu l'as toi même fait remarqué, je ne perdrais pas une autre fille, surtout pas une d'une telle étoffe.', il ôta sa chevalière d'or, gravée aux armes de la famille Nospheratov, tout en ajoutant,' Nous entreront ensemble, par l'artifice de ton choix.', son doigt envoyant le pion du directeur rouler sur le plateau de l'échiquier,' Echec au roi. Qu'en dis tu Wolfgang?

(...)

Lily - Ai-je dis quelque chose de trop?', s'enquit-elle poliment.

Ses prunelles améthystes glissèrent sur lui, interrogatrices. Ils burent le thé ensemble puis sortirent au jardin. Elle lui conta cette étrange histoire qu'elle avait elle même tant aimé se faire conter par Cyrus étant enfant, et qui pourtant avait toujours sonné si faux.

Vitaly - « Il y a deux siècles de cela, j'ai croisé un homme dans une forêt de Hongrie. Il disait être Ezechkiel Aldea, de Valachie. Un homme de haute stature, noble, qui portait à la ceinture une rapière d'argent gravée. Une garde princière. Etait-ce ce fameux cousin? »
Lily - C'est en tout cas le nom qu'il portait. Si ce n'était pas un menteur je vous envierai presque d'avoir croisé un tel homme.
Vitaly - « Pourquoi l'a-t-il tué? »
Lily - On dit qu'il ne voulait pas partager le pouvoir. Je n'en crois rien. Peut-être Rosarjo avait-elle froissé son prince là où cela la fait le plus mal? Pourquoi l'aurait-il tué sinon? Pas pour le pouvoir j'en doute même si bien d'autre avant ont tué pour de telle futilité mais... cela sied trop mal à ce prince je trouve.

On leur faisait croire ce que l'on voulait après tout. Des pions sur un échiquier, c'était là tout ce qu'ils étaient, du moins temps qu'ils ne prenaient pas d'eux même la bride du cavalier en main.










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