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Marla & Lester GreySORCIER.
► MESSAGES : 291 Mer 30 Déc - 15:00 |
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| Ce serait la première et la dernière fois qu'elle mettrait les pieds dans le Londres Sorcier qu'elle avait toujours connu. Beaucoup trop dangereux, et Marla était loin d'être inconsciente. Elle en avait parlé à Ezechkiel mais elle n'avait pas ici, de l'autre côté, tout ce dont elle avait besoin. Elle avait déjà acheté un grand livre dont elle avait ensuite effacé toutes les pages. Elle avait également pu se procurer les sangsues mais déjà rien que ça avait été plus difficile. Les moldus ne se servaient pas d'un tas de choses utiles et pour trouver les chrysopes par exemple ou la mue de serpent du cap cela s'avérait pratiquement chose impossible. Elle connaissait Londres Sorcier comme ça poche. Les bons endroits, les mauvais. Elle connaissait les chemins de traverses et les ruelles si noires qu'on n'y distinguait absolument personne. Elle s'approvisionnerait à trois endroits différents pour ne pas attirer les soupçons de ses fournisseurs d'autant qu'elle achèterait en grande quantité. Pour le transport, un sac à dos qu'ils avaient gardé de Poudlard et qu'ils avaient traficoter pour en faire un sac sans fond. Une fois Marla s'était demandé à quel point ce genre de sac pouvait être sans fond. Auraient-ils pu y mettre leur appartement par exemple? Drôle de question mh? Elle n'avait rien laissé au hasard. Elle ne devait pas ressembler à Marla Grey, la petite brune insignifiante que tous reconnaitraient. Elle coiffa ses cheveux avec soin, leur donna une couleur châtain clair agréable et un peu de mouvement. Puis, pas très sûre de son coup, elle changea la couleur de ses yeux pour un joli noisette, très éloigné de ses yeux vert que tous le monde connaissait. Elle ne pouvait se transformer entièrement et d'ailleurs ces petits sortilèges de métamorphose ne tiendrait guère plus d'une heure. Une heure, c'était le délais qu'elle s'était donné pour faire ses "courses".
Dans la penderie, elle prit une longue veste à capuche ample dont elle couvrit sa tête et sortit. Elle ne transplana pas, toujours prudente. Elle dut donc marcher jusqu'au chaudron baveur. Un instant elle eut l'impression d'un regard sur elle, mais personne n'aurait pu la reconnaître à moins de pouvoir la reconnaître à son parfum très discret et il aurait fallu le faire. Elle s'arrêta une seconde pour s'assurer qu'on ne la suivait pas puis repris son chemin. Un coup d'oeil à sa montre lui indiqua que ce n'était pas encore tout à fait l'heure et que les magasins ne seraient pas encore ouverts. Elle avait choisi cette tranche horaire parce que ce n'était pas une heure d'affluence. Les rues étaient peu peuplées, et, avec le temps qu'elle avait devant elle, elle alla commander un chocolat chaud et s'installa tout au fond du bar pour être tranquille pour les dix minutes qu'il lui restait à meubler...
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Elthiriel SampieroPROFESSEUR de métamorphose.
► MESSAGES : 370 Mer 30 Déc - 17:50 |
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| SEXE ET VIOLENCE NC-18 *dans les chiottes*
Décidément, elle a de la misère avec sa métamorphose des yeux. Le moindrement qu'il y a une émotion vive, ca foire. Remarque ca été jouissif quand sa proie de fin de nuit a vu ses vrais yeux et a crié un truc en latin pour essayer de l'exorciser. Ah ces prêtres, tous les mêmes. Et les évêques sont encore pires. Avec un léger sourire, La Phoenix se remémore.
C'est l'heure de matines... Ca fait des dizaines d'années que l'on n'a pas vu ca. Mais l'évêque est un original semble t'il. Il se lève à chaque nuit pour officier seul dans sa chapelle personnelle. Au coeur de sa villa. Elle n'est pas gardée, qui pourrait bien en vouloir à un homme de dieu si vertueux? Mais la nature humaine est aussi bonne que mauvaise et le vice des Mortels n'a pas de limite. C'est ce qui fait qu'elle gagne un assez bon salaire tout en faisant ce qu'elle aime. Du défi. Parce que il y a toujours un paquet de serviteurs, de concierge et de vicaires. Bref, c'est jamais complètement endormi cette bicoque là.
Mais 2 heures du matin arrive, la voilà qui se faufile par le toit, silencieuse comme La Mort qu'elle s'apprête à dispenser. Se glissant par le clocher, elle optimise l'utilisation de sa petite taille, passant à peine dans l'ouverture des câbles. Puis, dans une corniche au dessus de la porte d'entrée, elle attend patiemment.
3 heures... Les cloches carillonnent brièvement pour annoncer matines. La silhouette de l'évêque Belge, se profile sous elle, puis continue vers l'Autel communiant avec son Dieu et lui. Pour ce qu'elle en a à foutre de dieu. C'est maintenant ou jamais. Tirant sa lame d'acier rouge, elle l'enduit d'un paralysant juste assez puissant pour qu'il ne puisse pas se sauver, La Phoenix aime quand ils se débattent un peu.
Il n'y aura besoin que d'une estafilade bien dosée pour qu'il ne fasse pas quatres pas sans s'écrouler. Les prunelles noires pour l'occasion luisent d'un feu intérieur tandis qu'elle descend de son perchoir, impassibilise la porte avant de la sceller et s'avance vers le lieu de culte. Que s'en fiche t'elle d'être repérée ou pas. Son commanditaire lui a dit de faire passer ca sur le dos des satanistes. Très ironique comme situation.
Monseigneur Belge sent une présence derrière lui. Sa communion avec son dieu en est perturbée. Il y a un malaise, une ambiance malsaine soudainement dans la chapelle. Se tournant, il n'en crois pas ses yeux... Se signe, comme si c'était sensé le protéger de ce qui allait suivre.
Un sourire innocent, la tête légèrement penchée de côté, elle s'arrête. Les mains dans le dos, attitude toute enfantine que dément l'éclat maintenant rougeoyant de son regard, souligné par ses deux cicatrices.
Tu veux danser?
Suffoquant, l'évêque prends sa croix et fait deux pas de reculons. Il la lève, comme si elle pouvait le protéger.
Salve, Regina, mater misericordiae, vita, dulcedo, et spes nostra, salve. Ad te clamamus exsules filii Hevae. Ad te suspiramus, gementes et flentes in hac lacrimarum valle. Eia, ergo, advocata nostra, illos tuos misericordes oculos ad nos converte. Et Iesum, benedictum fructum ventris tui, nobis post hoc exsilium ostende. O clemens, O pia, O dulcis Virgo Maria. Amen.
Et bien... fichtre...
Elle pose une fine main gantée de noir sur son menton qu'elle tapote.
Ratée, je ne suis pas de cette espèce là. Essaie encore...
Avancant d'un pas, tendant sa main libre, elle accule l'homme terrifié sur l'Autel. L'odeur de pure terreur et d'incompréhension qu'il exhale est un pur délice pour les narines de l'assassin. Puis, son autre bras se détend comme un ressort, tranchant la soutane, atteignant le flanc, tranchant les chairs. Le léger rire qu'elle a achève de faire paniquer la victime qui, lui envoyant un porte cierge en pleine figure(du moins a tenté mais elle a esquivé aisément. l'évêque n'est pas un guerrier)
Le rire le poursuit tandis qu'il fait 3-4-5 pas de course. Mais ca commence à tournoyer autour de lui. Il s'effondre misérablement en un amoncellement de tissus pourpre. Ca tourne tandis qu'une mince figure aux traits sauvages et fiers, aux prunelles infernales, se penche sur lui. Il ouvre la bouche.
Silencio
Et articule sur du vide. La jeune femme lui tapote doucement la joue.
Les hommes de Dieu ont péché par leur arrogance... Vos jolies valeurs ne sont qu'hypocrisie. Qu'est le pardon pour toutes les victimes de prêtres pédophile? Ca leur rendra leur vie? Et pour tous les prêtres meurtriers? Oui, ceux qui ordonnaient aux femmes de procréer jusqu'à en mourir, laissant une dizaine d'orphelins derrière elle? Les menteurs qui se tapent leur servantes. Les avares qui détournent l'argent des quêtes? Les paresseux, les narcissiques... Et tu sais quoi?
Elle sort un filin d'étranglement, pas son filin en acier, mais un long, en cuir solide. l'enroule autour de la gorge de sa victime. Et commence àla trainer vers l'Autel. En fait, vers la statue du Christ qui est dans l'acôve Nord-Est. Et elle continue. Pourquoi ne pas se confesser après tout?
Humour particulier des Sampiero.
L'Eglise c'est de la foutaise, juste un ramassis de vieux croûtons qui veulent le pouvoir. Dieu? Ah, mais dieu, je n'en ai rien à foutre. J'ai croisé Elemiah, tu dois le connaitre de réput non? Et franchement, rien de bien impressionnant. Mais n'a tu rien à dire?
Dit elle, alors qu'elle en est au 3/4 du chemin. Elle s'arrête, le laisse reprendre douloureusement sa respiration. Quand la bouche recommence à s'agiter sur du vide, elle recommence à le haler sur la distance restante. L'assassin pourait utiliser de la magie, mais ca enlève au plaisir de la chose.
Et quand il fait mine de vouloir se défendre, une lame d'acier s'enfonce dans la main brandie. Un quart de tour particulièrement douloureux et elle ressort. Le bourreau lèche la lame d'un air gourmand, regardant l'homme se tortiller de douleur. Puis, un solide coup de pommeau sur la tempe, finissant de l'envoyer dans els vapes. Il n'y a alors aucune résistance quand elle le hisse et l'attache sur la statue. Ne vous y méprenez pas. C'est fastidieux, mais Elthiriel s'est pratiquée avec des mannequins sur une autre statue. Il faut bien se préparer.
Elle le laisse reprendre à demi ses esprits avant d'enclencher les festivités. Le sourire tout simplement heureux qu'elle arbore en ce moment donne froid dans le dos. Si ca prends ca la rendre heureuse...
Jouant de la lame, elle lui entaille profondément l'avant bras. Le sang coule, écarlate et capiteux, dans le calice cérémoniel. Celui consacré de l'évêque!
Jésus pris la coupe et dit: prenez et buvez, ceci est mon sang livrez pour vous. Est ce que c'est vrai? Vous avez bu du sang?
Demande t'elle d'un ton curieux.
Alors tu va bien en reboire un peu non?
Elle porte le vase sacré souillé aux lèvres de l'homme de dieu. Il veut bien résister, mais il est tellement bien ficelé, qu'elle n'a qu'à prendre et à lui ouvrir les mâchoires de force avant de les refermer en lui bouchant le nez. Il déglutit et s'étouffe, tousse tousse, dégoûté, à s'en faire vomir. Mais Elthiriel n'en a pas terminé. Bible en main, elle est juchée juste à côté de lui.
Si les saintes paroles te nourrissent. Mange, ceci est mon corp, tissus de connerie, livré pour vous.
Arrachant une poignée de pages, elle les roule ensemble avant de les enfoncer profondément dans la gorge déjà malmenée par la strangulation et le vomissement. Même s'il pouvait la maudire, Belge peut se rendre compte qu'elle s'en torcherait, littéralement. Mais quelle créature de l'enfer est ce pour ne pas reculer sur un sol sacré?
Elthiriel, elle, s'éclate littéralement. Il y a une chaleur qui nait dans ses reins, délicieuse et exquise sensation qu'elle éprouve quand elle peut faire son travail correctement. A son goût. Et faire expier un prêtre est tout simplement jouissif.
Non, les foutaises de Dieu ne sont pas à ton goût?
Susurre t'elle d'un ton exquis. Elle se penche un peu plus vers son oreille tandis qu'elle lui enfonce le papier le pus loin qu'elle peut dans la gorge, les haut de coeur et la bile trempant le gant et les textes.
Ecoute moi bien. Quand je te dis que ta religion est mensonge. C'est le sous évêque Di Frenze... Tu sais celui avec qui tu déjeûne tout les matins. C'est lui qui m'a envoyée...
Les larmes de douleur qui roulent sur els joues de sa victime, elle en lèche une du bout de la langue, délicatement. Avec abnégation. Peu importe ce qu'il pense, qu'il maudisse dieu en crevant. Au moins l'Enfer ca doit être plus vivifiant qu'un paquet de nuages vides et glacés.
Tu n'a plus rien à dire? Tu n'a plus rien dans le ventre?
Enlevant les page arrachéede la gorge, le sang , le vomit la bile , la salive et les glaires coulant du menton et des pages, elle les lance sur l'Autel. La méchante lame rouge luit de nouveau.
Tu me permet de regarder?
Demande t'elle d'un ton indécent, se foutant en fait royalement de son accord ou pas. Il est un cadavre en sursis...
Oh, la douce sensation de la lame pénétrant le tissus, le cuir de la peau, les chairs. Une mince incision, profonde. Une main gantée de noir qui s'y enfonce et fouaillent cet orifice, c'est un viol pur et simple. Un viol de la chair. Encore plus immonde. Les doigts fins empoigne ce qui semble être une longueur d,intestin. Dans els toilettes, les yeux mi clos, elle se cambre, émoustillée par la puissance de ce souvenir auquel aucun mot ne pourra rendre justice. Rentre et sort... Rentre la main pour en sortir le boyau et tirer, encore et encore, la douceur de son regard où la compréhension se mêle à la terreur et à la résignation. Les soubresauts convulsif, la bouche ensanglantée, aux dents ébranlées... Son odeur, capiteuse. Mélange d'hémoglobine, de sueur, d'encens. Léger gémissement d'Elthiriel à ce souvenir. Ses mains s'activent à une autre tâche désormais. Une tâche qui, si elle n'en est pas plus noble, en est plus saine. Les intestins retirées, elle coupe le dernier morceau et le laisse choir à ses pieds. La main jaillit encore une fois, s'enfoncant de nouveau par la fente, remontant encore, passant l'estomac et le Foie, grattant cette cavitée remplie de sang. Vite, plus vite avant que ne s'éteigne ce regard déjà paillottant. Tasse les poumons pour se refermer sur l'organe de toutles vices et le désir, le coeur. Ecartant les cuisses, s'activant plus vite, l'assassin sent venir le plaisir en même temps que l'apothéose de son crime. Le bruit d'arrachement, qu'elle a eu un peu de misère, l'organe palpitant levé devant els yeux du moribond, et ses dents pointues plantées dans celui-ci. La texture chaude, filandreuse de l'organe, attendrit par les hormones de la Peur. L'orgasme éclate en milliers de particules. Un grognement de satisfaction enfin trouvé. Haletante, elle laisse ses mains où elles sont, finissant de revivre ce crime parfait. Le reste ne fut que pur routine. Les runes satanistes écrites un peu partout, la cavité abdominale dûement vidée, servant désormait de support à encensoir tandis que l'Autel profané servait de présentoir à organes. Sur les porte cierges, les globes oculaires de l'évêque tandis que la tête renversée vers l'arrière servait maintenant de porte-cierges. Elle lui a laissé la queue en place, se contenant de la mettre bien visible. Il a déjà assez perdu de morceaux le monsieur. Il est tard, elle a dépassé son planning. Se lancant un récuro pour ne pas laisser de traces, elle s'éclipse dans la nuit. Pour finir au petit matin ici... Dans els toilettes du chaudron baveur, attendant son dû. D'ailleur, il serait peut-être temps d'y aller. Remontant son pantalon, elle se mire une dernière fois dans la glace, se trouvant décidément classe avec ses prunelles incandescentes. Puis elle sort. Une odeur la frappe alors de plein fouet, levant le nez, elle fait le tour de la place, jusqu'à ce qu'elle trouve le propriétaire de l'odeur. Regardant Marla une seconde ou deux, la phoenix ne laisse aucunement voir qu'elle l'a reconnue. Elle continue son chemin et disparait dans l'escalier qui mène aux chambres, en haut. 5 minutes plus tard, c'est un grand monsieur qui se pointe au chaudron baveur. Lourde redingote de cuir rouge sang, les cheveux d'un blanc de cristal soulignant ses prunelles d'un acier tranchant, bottes, pantalon de suir et tee-shirt noir. Il fait, à vue, une quarantaine d'années. Sans rien demander, il va s'asseoir directement devant Marla, comme s'il la connaissait. Il tend deux journaux. Un avec sa tronche à elle, l'autre avec sa face à lui, 20 ans plus jeune et les cheveux noirs. Je fais le message. Tu es pas seule. Si tu es en danger, tu fais flamber ca. Si tu as besoin de trucs de base ou quoi que ce soit pour ta survie, tu envoie un hibou ici. Dit il en lui tendant une plume noire aux reflets sanglants et une carte d'affaire d'un obscur bar. | |
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Marla & Lester GreySORCIER.
► MESSAGES : 291 Mer 30 Déc - 19:37 |
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| Attentive à tout, pire qu'un rat, elle vit la femme sortir des toilettes mais cette dernière ne lui laissa pas le temps de fixer un visage sur cette silhouette. Tout cela lui paraissait désagréablement familier. Cette petite taille, ces cheveux là. Elle lui rappelait le professeur Sampiero. Marla frémit. Elle baissa le regard, ses doigts se crispant sur sa tasse de chocolat. Mais l'ombre passa sans apparemment lui prêter attention. La jeune Grey n'en était pas rassurée pour autant. Elle ne l'était jamais. Pas quand il n'était pas là. Jamais tant qu'elle se trouverait ici. Entourée de sorciers même si pour la plupart elle se trouvait déjà l'avantage de la peur et de l'exercice au duel. Chose qu'elle devait autant au professeur Van Hellsing qu'à son unique binôme du temps de Poudlard. Ses grands yeux noisettes apparemment fixes, observaient tout ce qui bougeait. Ce qui entrait, ce qui sortait. Absolument tout y passait sans en avoir l'air. Alors cet homme à la redingote si étrange ne lui échappa pas. Elle le vit se diriger vers elle, le suivant avec certitude toujours sans apparemment bouger. L'angoisse était légère. Elle avait encore tout le contrôle d'elle même et c'était tout ce dont elle avait besoin. Elle le laissa s'assoir sans lui prêter le moindre regard jusqu'à ce qu'il glisse vers elle deux exemplaires de la Gazette dont un très vieux. Elle se reconnut sans mal malgré cet air féroce qu'elle n'avait jamais eu et elle reconnut encore plus facilement l'homme qui avait sa carte dans les chocogrenouilles pour s'être évadé d'Azkaban sans aide extérieure. Non pas qu'elle aimait ces stupides grenouilles en chocolat. Cela la laissait indifférente. Un fugitif donc.
Hale - Je fais le message. Tu es pas seule. Si tu es en danger, tu fais flamber ca. Si tu as besoin de trucs de base ou quoi que ce soit pour ta survie, tu envoie un hibou ici.
Elle releva vers lui ses prunelles travesties avec un rare aplomb. Elle n'était pas l'enfant chétive et faiblarde que l'on s'imaginait. Elle était beaucoup plus solide qu'elle en avait l'air, surtout depuis qu'elle était libre. Elle posa son index et son majeur sur les journaux:
Marla - Vous trouvez que j'ai l'air de manquer de quelque chose pour quelqu'un qui n'a plus rien depuis plus d'un mois?', elle repoussa les gazettes vers lui, sans animosité. Sa voix était calme, le ton, celui de la conversation. Absolument neutre, sans feu, sans glace,' Je ne suis pas seule comme vous dites.
Elle ramena sa main vers elle, portant la tasse de chocolat à ses lèvres tout en jetant un coup d'oeil à l'horloge du bar.
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Elthiriel SampieroPROFESSEUR de métamorphose.
► MESSAGES : 370 Mer 30 Déc - 19:52 |
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| Il hausse les épaules, ca ne lui fais ni chaud ni froid en fait. Tu prends ou tu laisse. C'est ta tête et tes épaules. Il plante l'acier dans le noisette, un regard de vétéran. On te force a rien, c'est au cas où... Il ne dit rien de comment qu'il a survécu toutes ces années. De un parce qu'il sait qu'à son âge ca servira a rien. On aime se montrer plus fort et plus malin que tout le monde. Il le sait, il est passé par là lui aussi. Dure lecon apprise quand il a tué sa première femme. lui, il fut enchainé et assis dans le même siège que Marla au ministère. Fou furieux, crime passionnel... Des legilimens qui se sont amusé dans sa tête, le rendant encore plus instable. Quand il s'est évadé, les manchettes qui ont suivis, les meurtres en série ont causé encore plus de commotion. Peut-on le blâmer de s'être vengé? Il a fallu sa fille pour qu'il révise ses priorités. L'acier vire au gris tempête avant de revenir. Il ramasse son journal à lui, laisse son journal à elle. Et la plume et la carte. Tu sais jamais ce que les années te réservent. Prends ca comme un filet de sureté. Sur ce , il se relève, se préparant à prendre congé. Déjà le fait qu'il se soit pointé en public en plein jour ca le rend nerveux. Sacrées cartes de chocogrenouilles il s'en serait bien passées. Il a déja dû tuer un morveux qui l'avait reconnu à cause de ca. | |
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Marla & Lester GreySORCIER.
► MESSAGES : 291 Mer 30 Déc - 20:25 |
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| Elle le laissait parler sans jamais l'interrompre. Marla n'était pas de ces gens qui interrompre. Elle n'était pas non plus de ces gens qui meublaient les blancs. Elle n'était pas non plus de ces gens qui s'enthousiasmaient de tout, qui se croyaient mieux ou plus fort que tout. Marla était simplement Marla. Sa tête, ses épaules, elles étaient bien en place et elles pouvaient tomber demain. Elle pouvait faire une erreur stupide et mourir bêtement, ou mourir dignement. Elle n'en savait rien. Elle connaissait simplement les probabilités. Ca ne la touchait pas plus que ça. Elle avait cette curieuse façon de ne pas réagir aux évènements qui survenaient autour d'elle, un peu de la même façon qu'Ezechkiel avait de ne pas réagir en voyant un enfant se faire écraser par un bus ou une femme se faire violer. Ce n'était qu'un concours de circonstance. Et alors? Chez Ezechkiel cela tenait de sa sociopathie. Pour Marla ça ne tenait qu'au fait. Un instinct de survie rémanent, sous-jacent, malsain. Une eau stagnante et putride. Suffisamment verdâtre pour ôter à quiconque l'envie d'y tremper les lèvres. Une eau à vouivres venimeuses, vaseuse et traitresse comme un marais, un sable mouvant. Et cela suffisait. Cela suffisait à la maintenir en vie. Du moins depuis seize ans. Elle ne comptait pas la dessus. Elle ne comptais sur rien. Mais c'était un fait. Elle le regardait, les nuances de ses yeux. Il se leva prêt à partir déjà. Tant mieux. Ou rien. S'il était resté elle serait partie à son heure. Il ne la dérangeait pas spécialement.
Hale - Tu sais jamais ce que les années te réservent. Prends ca comme un filet de sureté.
Elle ramassa le journal, la plume et la carte, se levant pour se placer à sa hauteur. Elle était bien plus petite qu'une majorité de personne, bien plus petite que lui en somme mais pas aussi petite qu'à côté d'Ezechkiel. Peut-être était-ce son quasi squelettisme de Scylence qui accentuait le contraste.
Marla - Cela ne me fait rien ce que me réservent les années. Ni combien il y en aura. Reprenez les.
Approchant de la sortie, elle se tendait sensiblement. Réflexe de sa part vraiment prévisible. Cela faisait partie du marais putride. Elle lui glissa les objets dans la main et le doubla poliment, soucieuse de s'acquittait de ce qu'elle avait à faire et de rentrer dans la sécurité de ce qu'elle appelait chez eux. Comprenez qu'elle n'avait jamais eu de chez elle qu'elle considérât véritablement comme un chez elle avant. Elle en était heureuse. Elle n'avait donc plus besoin de rien. Elle pouvait mourir demain, tout de suite... un jour. Ca ne comptait pas. Ca ne serait qu'un concours de circonstance et la fin de partie ne se jouait-elle pas toujours de la même manière de toute façon? Il pouvait reprendre la Gazette, la plume et la carte, comme il pouvait les abandonner là. Dans le premier cas il lui rendrait service, dans le second il lui porterait préjudice. Le choix lui appartenait, elle, s'adapterait... aux circonstances.
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Elthiriel SampieroPROFESSEUR de métamorphose.
► MESSAGES : 370 Mer 30 Déc - 20:32 |
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| Les circonstances font qu'une main agile ouvre le sac à dos et flanque les trucs dedans avant de refermer le tout sans qu'elle ne s'en aprcoive. En fait, Hale s'en branle qu'elle vive ou elle meure. Ils lui donnent les outils pour rallonger son espérance de vie. Si elle est trop conne pour siaisir l'occase, elle mérite ce qui va lui arriver. Et ca ne l'empêchera pas du tout de dormir. Ce n'est pas pour lui qu'il est venu, ni pour Marla en fait. Mais pour Elthiriel. Si elle juge que celle là a droit à une chance... L'oeil gris la regarde s'en aller. Pas une grosse impression. Une coquille vide. Vivre c'est avoir pleins d'émotions, des envies des désirs. Pour lui, celle `là est morte c'est juste qu'elle ne le sait pas encore. Mais encore là il s'en branle. Prenant la porte de derrière, il se casse discrètement. Si elle se retourne, il ne sera plus là depuis belle lurette. | |
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Marla & Lester GreySORCIER.
► MESSAGES : 291 Ven 1 Jan - 17:02 |
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| Il lui fallut très peu de temps pour réunir ce dont elle avait besoin après avoir quitter le mystérieux bienfaiteur. Elle y repensait se demandant ce qu'Ezechkiel en dirait mais pour elle ça ne changeait rien. Elle n'avait pas besoin de plus que ce qu'elle avait déjà. Et mieux encore, à passer si inaperçu simplement parce qu'elle avait changé la couleur de ses yeux et de ses cheveux. Les gens ne voyaient pas plus loin que le bout de leur nez. Cela dit pour elle se n'était pas une raison pour s'en méfier moins. Elle retransplana devant le mur du chaudron baveur, et traversa aussi impunément qu'elle avait traversé toute la ville. Retrouver les rues crasseuses, et minables de leur quartier la rempli de calme. Elle poussa la porte en se jetant à elle même un des sorts d'Ezechkiel qui remplaçait de très très loin un paillasson pour s'essuyer les pieds. Il aurait été trop bizarre de mettre un paillasson devant une maison qui avait l'air aussi abandonnée et délabré que la leur. On aurait dit qu'elle menaçait de s'écrouler et il ne fallait pas que sa change. Qui aurait voulu s'approcher de cette vieille coque au péril de sa vie à part un boulet de démolition. Mais personne n'aurait eu l'idée de toucher à ce quartier de toute façon à moins de tout raser. Mais ils n'en étaient pas encore là. Londres avait l'air de se ficher totalement de ce quartier. Elle posa son sac sur la table de la cuisine, plongeant son bras à l'intérieur avant de le retourner pour en sortir tout ce qu'elle avait acheté. Un petit paquet de papier kraft soigneusement refermé avec l'estampille de l'apothicaire, quelques autres trucs et ... la plume et la carte. Elle leva les yeux au ciel visiblement agacée. C'était d'ailleurs assez étrange de voir dans la cuisine cette jeune femme aux cheveux châtains clair et aux yeux noisettes soudain si expressive bien qu'elle n'eut utiliser aucun mot. | |
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Ezechkiel E. ScylenceSORCIER.
► MESSAGES : 229 Mer 6 Jan - 14:44 |
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| Il débarqua, sans un mot. Son regard n'était que pour elle. On aurait pu penser qu'ils étaient vraiment mariés, qu'ils étaient vraiment amoureux. Pourtant, tout cela n'était qu'un simulacre, une idée qu'on se faisait d'eux. Sans doute qu'ils s'aimaient comme on s'aime chez les autres, comme on aime son être aimé, mais cet amour n'était pas assez pour eux deux. Cet amour n'était, pour eux, vraiment pas assez. Satisfaisant, oui. Mais l'amour ne devait pas juste être satisfaisant. Loin de là. Il resta un instant, et son regard la quitta pour regarder rapidement ce qu'il y avait ici et là, sur la table. Le papier kraft attira son attention. Sa main passa dessus sans l'ouvrir. S'arrêta. Une plume et une carte? Il arqua un sourcil et releva son regard vers Marla. Ezechkiel était curieux – quand il s'agissait de Marla. Le reste du monde pouvait bien crever, mais elle, c'était différent. Autre chose. Une inquiétude discrète. Une plaie au palais. Un truc du genre pour le sociopathe qui contourna la table, avec cet air serpentin, un sourire fin sur les lèvres. Il savait. Dans sa poche, il y avait la dague. Il savait. Cette satanée... elle allait la suivre partout. Mh. Il regarda Marla, un instant. Il aurait pu - voulu - la serrait dans ses bras. Juste comme ça. Pulsion purement animale. Il détourna le dos. Ils parleraient de ça plus tard. FIN. | |
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