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 You gave my life direction [PV]

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Anonymous

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You gave my life direction [PV] #Mer 17 Nov - 23:42


    Les rideaux tirés empêchaient toute lumière un temps soit peu éclatante de pénétrer dans la chambre dans laquelle régnait un chaos terrible. Des vêtements traînaient sur le sol, des chaussures aussi dont il manquait parfois la jumelle, un sac renversé jonché au milieu du bazar et le silence semblait régner en maître. Quoique.. Allongée sur le ventre sur son lit, les draps recouvrants son corps camouflé sous un large t-shirt, la jeune femme continuait de dormir, le visage parfois déformé par des grimaces exprimant l"inquiétude ou la peur que faisaient naître ses cauchemars. Se tournant sur le dos, elle finit par ouvrir doucement les yeux en sentant une caresse sur sa peau. Tournant légèrement la tête vers la fenêtre, elle la trouva ouverte, alors qu'elle l'avait fermé en se couchant, et le vente s'engouffrait lentement pour déplacer le bordel et l'envelopper d'une douceur presque maternelle. Si des larmes avaient coulé pendant son sommeil, elles se voyaient sécher par le courant d'air frais qui circulait désormais dans la pièce. Se redressant, grimace de douleur au visage en sentant son dos craquer, la grande brune glissa ses doigts dans ses cheveux courts et se glissa sur la pointe des pieds pour refermer la fenêtre, silencieuse, de peur de le réveiller. Et, tournant la tête vers sa chambre, elle réalisa qu'il n'y avait qu'elle et personne d'autre et ce soudain sentiment de solitude la pétrifia quelque peu. Les mains agrippées à la poignée elle sentit son battement de coeur prendre un rythme accéléré et les larmes affluèrent. Il fallait lutter. Inspirant un bon coup, elle jeta un oeil à la pièce et récupérant sa baguette qui traînait sur son bureau, elle jeta un sort pour nettoyer en vitesse. Excepté qu'une fois la pièce rangée, elle ne put que se sentir encore plus minuscule. S'approchant de son armoire pour en tirer un chemisier, un pull et un pantalon, elle rejoignit sa salle de bain, posa le tout sur le sol et ouvrit l'armoire à pharmacie pour prendre des cachets à l'étiquette moldu puis une bouteille à la couleur légèrement violette et avaler une gorgée. Reposant le tout à sa place, elle agrippa ses mains sur le bord du lavabo et fixa le bouchon avant d'ouvrir le robinet pour regarder l'eau s'écouler longuement. Plaçant ses mains en coupelle elle plongea son visage dans le creux et se rafraîchit avant de se glisser dans la baignoire et laisser l'eau chaude couvrir son corps. Les médicaments et l'eau finirent par apaiser la douleur tant et si bien qu'elle manqua de s'endormir et se réveilla brusquement avant que l'eau ne déborda pour couper les robinets et finir de se débarbouiller.

    Elle quitta son appartement près de deux heures après s'être réveillé et pourtant Big Ben n'avait pas encore sonné les coups de sept heure. Elle serait en avance, tant mieux parce qu'elle détestait arriver après son équipe. Sans doute le côté petit chef qui prenait le dessus dans ces moments-là. Elle transplana directement au bout de la rue qui permettait de rejoindre l'entrée de service du Ministère et se mit à marcher lentement pour profiter de l'air frais qui semblait parfois la suivre. Son regard s'arrêta souvent sur les visages des passants, essayant parfois de lire en eux, de deviner si le chaos qui régnait au-dessus de leur tête les avait affecté d'une manière ou d'une autre. Sans doute qu'elle n'était pas la seule à avoir perdu un être cher dans cette bataille, alors pourquoi continuait elle de se sentir seule ? Elle n'y pensa pas plus longtemps qu'une voix sonna à ses côtés et qu'elle se retrouva avec un collègue du département des accidents et catastrophes magiques sur les talons. « Par Merlin, tu sais que si le peigne est une invention moldu, il est aussi très utile pour les sorciers ! » lâcha la jeune femme sur le ton de la plaisanterie pour s'entendre traiter de vilaine sorcière. « Au fait Âkerfeldt, passes par mon bureau ce soir, faut que je te montre un truc démentiel ! » fit il alors qu'ils arrivaient au niveau de l'entrée cachée à la vue des moldus. L'intéressée se contenta d'acquiescer sans trop de convictions. Elle se connaissait; elle ne passerait pas par son bureau et rentrerait directement chez elle après sa journée.
    Ils se séparèrent à l'Atrium et le jeune homme prit la direction de son niveau, bien qu'Astrid choisit de traîner un peu. De toute manière, son équipe ne serait pas là avant une bonne heure, voir deux, mais il fallait se méfier car ils avaient tendance à la surprendre.
    S'approchant de la fontaine, la jeune femme s'y assit pour ouvrir son sac et grignoter des friandises; petit péché mignon dont elle ne parvenait pas à se défaire le matin.

    Levant le nez, elle observa les collègues qui arrivaient aussi tôt qu'elle, tout comme ceux qui rentraient enfin chez eux après une nuit sans doute mouvementée à la vue des cernes sous les yeux de certains. Penchant la tête, elle continua de se goinfrer en observant aussi les visiteurs, ceux qui ne travaillaient pas ici et qu'elle reconnaissait à leur façon d'observer les lieux comme des âmes en perdition. Un trio composé d'une jeune femme et de deux adolescents l'apostropha pour demander le chemin du magenmagot et en les suivants du regard, Astrid chercha à deviner lequel des deux gamins devait comparaître. Quittant son siège improvisé, l'agent décida de s'avancer vers un des ascenseurs menant à son niveau et s'arrêta en voyant un homme d'un certain âge se mouvoir un peu à l'aveuglette, ou alors elle chercha une excuse pour l'apostropher, sans doute parce que quelque chose dans son allure lui rappelait quelqu'un. « Excusez moi, vous avez besoin d'un renseignement ? » finit elle par lâcher à l'attention de l'homme en se rapprochant de lui, ses talons claquant sèchement sur le sol.









Anonymous

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You gave my life direction [PV] #Ven 19 Nov - 0:26


You gave my life direction [PV] 1104795223

    (( Le destin réunit ce qui doit être réunit, n'évitez pas les messages que vous envoient le ciel. La vie est une longue route, ou il est impossible de faire demi-tour, assumez vos choix. Soyez courageux d'aller au bouts de vos ambitions. Ma philosophie n'est autre que l'absolution de toute pensées négatives, d'avancer le cœur léger et l'âme en paix. Vous pouvez surmonter chaque obstacle de la vie, peut importe son envergure. Il est vrai que ces temps ci le ciel est noir mes amis et ne présagent rien de bon, mais ne dit-on pas qu'après la pluie vient le bon temps? Il est temps pour nous tous de faire confiance en la destinée. Croyez moi, dès demain vous regarderez le ciel d'un...

    >> Et mon cul c'est de la Patacitrouille?

    Installé confortablement dans un fauteuil rongé par les mites, Timéus referma la gazette du sorcier avec dépit. L'article avait été écrit par un certain Lawrence McFly, Il était certain de pouvoir sauver le monde par la prière collective, croire en cette dite "destinée". Il se mit alors à penser tout haut.
    Le destin! Je n'y crois plus depuis longtemps. Ce ne sont que par nos gestes et nos décisions que nous avançons. S'il fallait attendre que ce bon destin m'offre des Gallions, je serais déjà six pieds sous terre à Godric's Hollow! Il ruminait dans ses dents tout en se servant une Eau-de-feu. Ces mauvaises habitudes qu'on ne se débarasse pas si facilement. Certes, il n'était pas Saoul du matin au soir mais il lui arrivait d'en boire un verre ou deux pour comme il le disait ses bien "L'eau de feu pour éteindre le mien". L'ancien Auror avait ce défaut d'être soupe au lait. il pouvait monter sur ses grands chevaux à la moindre contradiction!- Susceptible le vieux- Une fois sa gorge rincée ou plutôt brulée, il glissa les mains derrière son dos et s'installa comme à son habitude devant la fenêtre. Là ou dans l'horizon il fixait un point fixe et ne le lâchait plus du regard, il rentrait dans ses souvenirs, dans ses pensées. C'est vrai que le ciel était noir ces temps-ci au sens figuré comme au sens propre. La menace du Chaos total était bien présente et les âmes courageuse trop peux nombreuse que pour tenter la moindre révolution. Pourtant Timéus aurait était le premier à porter le flambeau de la liberté, sa baguette et son envie de retrouver un monde meilleur pour seul arme. Il avait de la peine non pas pour lui car il ne lui restait plus grande années à vivre, mais bien pour tous ces gamins de Poudlard ou d'ailleurs, ou tout ces jeunes qui s'épanouissait dans leur boulot, dans leur vie, dans leur famille. Lui de toute façon n'avait rien à perdre, il n'avait qu'un seul ami qui se trouvait en Russie et dont il recevait de temps à autre un courrier, mais à part lui? Une femme? non! Des enfants? non! Un frère, une sœur un oncle? non! Rien ne le rattachait ici bas. Parfois il se disait que c'était mieux ainsi " Rien de plus dangereux qu'un homme qui n'a rien à perdre". Il pesait un silence fatiguant dans cette auberge, l'on pouvait seulement entre l'énorme pendule balancer de gauche à droite... Tic... Il passa une main dans sa barbe...Tac...il fronça les sourcils...Tic...il recula de la fenêtre...Tac...Un dernier regard sur le ciel...Tic...Tel une mouche qui l'aurait piqué il sauta sur son long impaire noir et claqua la lourde porte en chêne derrière lui...Tac...

    08.00, son pas était pressé, il arpentait les rues de Londres dans le jour à peine éclos. Il devait aller au bureau des aurors, il se devait d'évoquer cette hypothèse qui lui était venue tel une prémonition. Oh Timéus était loin d'avoir ce don, mais en général ces impression n'était jamais fausses, il avait ce don si on peut dire de se tromper que très rarement. L'intuition! C'est ça, L'intuition! Après quelques pas de plus il transplana très vite devant cette cabine téléphonique. Une fois dans l'Atrium il repensait encore au fait de se faire passer pour un mangemort. Si on ne pouvait pas les atteindre de l'extérieur, Vainquons-les de l'intérieur. C'était certes un plan, très dangereux et peu fiable mais encore une fois Timéus n'avait rien à perdre. Il avait l'expérience de pouvoir se défendre en cas de danger et assez de connaissance sur les mangemort qu'un infiltrés doit savoir. Reste encore le fait que les Aurors accepte. C'était d'ailleurs à eux et à eux seul, qu'il avait décidé d'en parler, il n'avait plus confiance au ministère mais il savait qu'aucune taupe pouvait pénétrer chez les auros, il les connaissait tous! "Vous êtes arrivé au Département de la Justice Magique" La voix électronique de l'ascenseur le fit sursauter légèrement et sortit directement de ses songes. Une fois dans le long couloir du département, il tenta de se remémorer l'emplacement du bureau des Aurors, cela faisait un moment qu'il n'avait plus mis les pieds ici et sa mémoire ainsi que la foule qui se bousculait à sortir de l'ascenseur de l'aidait pas. Il s'attarda un moment sur la pancarte au dizaines de flèche censé représenter un véritable jeux de piste. Bon alors...Bureau des Aurors...Bureau des Aurors...Ah voilà! Bureaux des Aurors! Il s'appretait à continuer sa course éffreinée mais une voix légère et féminine l'interrompit. Il resta un moment figé dos à son interlocutrice fermant lentement les yeux dans un soupir inaudible. Encore une qui le prenait pour un vieux grand père sénile. - Oui, je cherche la maison de retraite, Espèce de Dinde de Noël farcie au lardon et..- Euh Non c'est gentil je viens juste de trouver préféra t-il dire. Il s'était retourné vers la jeune femme, la tête de travers et un sourire à peine forcé sur ses lèvres.









Anonymous

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You gave my life direction [PV] #Jeu 25 Nov - 0:28


    Le hasard faisait parfois bien les choses. Il était capable de réunir dans une même pièce deux personnes qui s'étaient connus des années avant et s'étaient perdus de vue. De faire se rencontrer des personnes aux vies complètement opposées malgré des points communs surprenants. Et là, il venait de faire remonter à la mémoire d'Astrid une multitude de souvenirs qu'elle avait pensé ne jamais se rappeler un jour. Lui revint un bruit de sonnette à une porte d'entrée qu'elle trouvait démesurément grande à l'époque, un bruit de talons sur le parquet qui venait d'être lustrer et des voix. Dont une qui ressemblait étrangement à celle qu'elle venait d'entendre. Et puis son père qui l'avait pris par l'épaule, parce qu'on ne se donnait pas la main dans ces familles-là, pour la présenter à cet homme qu'elle avait longtemps prit pour un cousin du Père Noël.
    Elle se sentit d'abord étrangement petite, étrangement enfantine devant cet homme qui était encore dos à elle, et alors qu'elle continuait de s'approcher une jeune femme l'avait prise de court. Des dossiers en main, une plume et un calepin flottant à ses côtés, elle lui posait des questions mais trop dans la lune Astrid ne parvenait pas à entendre. Et puis un claquement sec de doigts devant son nez et la jeune femme reprit conscience pour voir la secrétaire du ministre à ses côtés lui tendre deux dossiers. « Ceux sont-là les dossiers concernant deux cas sur lesquels nous aurions besoin que vous vous penchiez avec votre équipe. » et les deux femmes se fixèrent, la brune essayant de ne pas perdre cet homme des yeux. Et elle tiqua quand l'autre vouvoya pour parler du ministre. Ce qu'elle détestait ces manières princières qui incombaient parfois à ces hommes. Elle en avait eu un à la maison jusqu'à la fin de ses études et ce n'était franchement pas agréable de sans arrêt devoir faire attention à ne pas utiliser le tutoiement. Malgré tout, elle sourit en attrapant les dossiers et se força à regarder la jeune femme qui avait l'air d'attendre quelque chose. « Oui ? » s'impatienta Astrid tandis que l'autre lui répondait déjà qu'elle attendait le rapport sur la dernière intervention de la B.I.M pour le lendemain, sept heures tapantes.
    Et le claquement de talons résonna à nouveau, arrachant un nerveux « Skull Piaf!
    *» dans sa langue maternelle avant de jeter un oeil aux dossiers.

    Puis, relevant le nez, elle réalisa que l'homme lui répondait, du moins elle entendit la fin de sa phrase et se rapprocha en quelques enjambées pour le voir faire demi-tour et la regarder avec un sourire qu'elle qualifia de pincée de son point de vue. Etonnée, Astrid recula légèrement la tête quand un collègue passa en la saluant par un habituel « Salutation Âkefeldt ! » arrachant un léger mouvement de doigts de l'intéressée pour toute réponse. S'approchant légèrement de l'homme, elle leva légèrement sa main libre vers son visage pour agiter les doigts à la façon de ces gens qui avaient quelque chose sur le bout de la langue, sans parvenir à le saisir complètement. Ces traits, cet air maussade et bougon, ce petit air malicieux dans les yeux .. Elle le connaissait, c'était certain elle se souvenait même du contexte puisque c'était l'un des souvenirs les plus forts en émotions qu'elle avait vécu, hormis peut être avec la naissance de son fils il y avait six ans de ça, mais c'était ce même souvenir qu'elle continuait d'utiliser pour son patronus. Mais sa mémoire faisait défaut depuis qu'elle utilisait tous ces médicaments quand soudain elle s'écria avec peut être un peu trop d'engouement « MR GRANT ! ». Réalisant le volume élevé de sa réflexion, elle se plaqua sa main libre sur la bouche et en fit tomber les dossier que la secrétaire lui avait passé peu de temps avant. « Hur dum!
    **» se morigéna-t-elle en récupérant les parchemins pour les re-glisser dans leur pochette en peau de dragon et les fermer correctement à l'aide de sa baguette pour éviter à nouveau de tout faire tomber.

    Se redressant aussi brusquement qu'elle s'était accroupie, Astrid le dévisagea à nouveau, avant de laisser un grand sourire se dessiner sur ses lèvres. Il ne faisait plus aucun doute que l'homme devant elle était celui qui lui avait permit de faire à nouveau la fierté de son père durant sa scolarité à Durmstrang. Puis, réalisant qu'il ne se souviendrait peut être pas forcément d'elle, elle secoua la tête d'un air rageur avant de tendre la main vers lui, se tenant aussi droite que son éducation le lui avait apprit et lâcha d'un ton chaleureux avec quelques accents respectueux; on oubliait pas si facilement son éducation. « Je suis malpolie, excusez moi. Astrid, Astrid Âkerfeldt. Mon père vous avez demandez de me montrer comment faire un patronus.. il y a de ça longtemps, je dois l'avouer. » On sentait encore des hésitations dans sa voix lorsqu'elle parlait anglais et son accent à couper au couteau laissait des traces dans sa prononciation et la construction de ses phrases. En temps normal, elle arrivait à faire abstraction des fautes ou des mauvais mots pour des phrases plus correctes, mais l'enthousiasme l'empêchait de se concentrer assez pour éviter ça.


* = crâne de piaf
** = quelle sotte !










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