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| Convocation | Phyllis O'Maclagen | | |
| PROFIL & INFORMATIONS |
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InvitéInvité
Sam 26 Déc - 21:01 |
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| Y’a le jour boiteux qui clopine encore dehors, qui mendie ses derniers râles au crachoir des nuages. Le dortoir était vide et bercé de noir. Tous vaquaient en communautés plus ou moins restreintes à diverses occupations. Ici des discussions animées, là des indications sur tel ou tel cours de la journée. En tout cas personne pour se cloîtrer jusque dans son dortoir. Et c’était tant mieux, pour moi. Peut être que la seule chose que je pouvais sinon regretter, en tout cas penser avec mélancolie de mon existence parmi les moldus, était bien le concept de chambre individuelle. Un moindre mal. J’étais étendu dans les bruits du vide qui cogne contre ma cage thoracique. Allongé face contre ciel. Cette voûte de pierres hors du temps et hors des âges. J’aurais pu respirer sans doute...Mais tout en moi tendait vers la liquéfaction, désireux de ne faire qu’un avec cette bâtisse qui pouvait conter tant d’histoires, mais dont les oreilles de ses hôtes pour la plupart trop sourds, ne prêtaient que peu de considération. Allez pas vous faire des idées, je n’étais pas associable. Du moins ce n’était pas chez moi un quotidien… Même si je n’étais pas apprécié par la majorité je comptais, sur les doigts de la main certes, quelques connaissances sinon fidèles du moins utiles, que je fréquentais plus ou moins régulièrement. Mais la solitude était un instant intime des plus ressourçant. Et mon esprit pouvait alors seulement ressasser non sans satisfaction et délice, les derniers fondements appris.
Enfin je me levais, mu par on ne savait qu’elle force. Dans la même pénombre qui avait veillé sur la sérénité dont les résidus m’embaumaient encore. J’aimais à vivre dans l’obscurité, au sens matériel tout autant que moral – l’homme en vue ne jouissait pas de liberté -, depuis mon enfance je m’exerçait naïvement à voir dans le noir. Souvent la lumière paraît grossière, agressive, cruelle…Indélicate. La pénombre elle se faisait voile, déroulant ses ailes en chaque interstices.. . La plante du pied se met à mieux savoir, les épaules frôlent des meubles, la pierre du mur rayonne paisiblement. La nuit n’anesthésie pas la peau, elle exalte sa finesse. Le corps se dresse à chercher la route au milieu des ténèbres, aime les petites perceptions, en bas de gamme ; appels tenus, imperceptibles nuances, effluves rares, les préfère à tout ce qui tonitrue.
Rapidement je me retrouvais donc dans l'humidité ambiante des couloirs des sous sols de Poudlard. Certains répugnaient à évoluer en ces lieux. En digne Serpentard j'appréciais cette fausse allure de décrépitude, à laquelle je donnais un sens bien particulier. Après tout n'étions nous pas dans les fondations de l'école ? La maison qui y avait élu domicile était donc bien la plus à même de représenter l'école toute entière... En tout cas elle suintait bien plus que toute autre de l'esprit de Poudlard. Du moins était ce ainsi que je me plaisais à voir les choses. Divaguant au grès de mes pensées, je prenais appui contre la porte du bureau de notre professeur de potion. Je ne pensais pas être en retard, puisque mon horloge interne rendait cette possibilité casiment impossible si cela n'était justifié, pourtant la poignée résista. Sans me perdre en explication, je me décidais à attendre patiemment. Il n'y'avait pas âme qui vive... A cette heure tout le monde devait être en train de prendre place dans la grande salle pour le dinner. Je ne m'inquiétais pas outre mesure. Je n'avais après tout rien à me repprocher, la potion était l'une des nombreuses matières à laquelle je prenais un plaisir non feint, et dans laquelle j'excellais. Aussi ce tête à tête ne devrait pas prendre des lustres. Et puis pour tout dire, mon estomac n'était pas encore maître de ma raison, et il n'avait pas besoin d'être plein à 90% pour que je sois effectif.
Vêtu de l'uniforme réglementaire aux teintes emeraudes qui donnaient un échos tout particulier à mes pupilles azur bien plus profondes qu'un premier regard le laissait penser, je demeurrais immobile. Taillé comme un i. Posture qui inspirait le respect par on ne savait quel rouage. Peut être qu'après tout cela était dû à mes traits que l'on avait toujours dit élègants et qui avait tendance à devenirt quelque peu énigmatiques sous mon regard indéchiffrable. Dans lequel on pouvait tout de même deviner une lueur glaciale... Et toujours ce sourire oscillant entre espièglerie et cynisme... Détestable pour la plupart. Pour autant toute ma personne semblait se fondre en ces lieux. J'aimais à être sinon invisible, en tout cas discret.
Soudainement, une désagréable impression gagna mon esprit. Frisson inévitable. Comme une présence indésirable. Oui je n'aurais sû mieux le définir autrement. Des fourmillements invisibles me gagnèrent tandis que cette possibilité gagnait ma consicence. J'aurais pu crier mais je n'en voyais pas vraiment l'utilité, de même que de sortir ma baguette. Pour la première fois j'étais confronté à une intrusion "psychique", et je n'en avais casiment jamais entendu parler. Pour la première fois... Du moins était ce ce que je me figurais. Parce que je ne pouvais que me débrouiller, je fit confiance à mon instinct. Fermant les yeux avec l'illusoir espoir de réussir à ainsi mieux me concentrer, je tentais tout d'abord d'évaluer plus précisément cette menace. Peine perdu. J'étais tout simplement confronté à l'inconnu, et agir devenait urgent face à ces assauts qui s'intensifiaient, occasionnant confusion et migraine diabolique. Parce que ce fut la seule chose qui s'imposa à moi dans la fatigue qui me gagnait, j'imaginais un mur. Mes yeux papillonaient...Finalment j'allais tomber dans les vapes lamentablement, moi qui me pensais assez doué pour soutennir quelqu'attaque de premier ordre que ce soit. Je détestais cette situation ; que l'on s'en prenne à ce que je pensais être le plus secret d'un individu, le lieux de son intégrité... Mais tout aussi brusquement que cela avait commencé, ce...sortilège...prit fin. M'abandonnant simplement livide de stupéfaction, et tremblotant d'épuisement.
La porte se déverrouillait. Aussitôt je me relevais cachant à peine l'air curieux qui se peignit sur mon visage qui déja reprenait consistance. | |
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The Changelin'PR. AZAEL VAN HELLSING ► Histoire de la Magie
► MESSAGES : 1431 Dim 27 Déc - 19:25 |
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| Elle l'avait remarqué avant même de l'avoir vu. Sur la liste des élèves qu'elle suivrait suite au départ de l'ancien professeur de potion, un homme tout à fait charmant, un nom avait retenu. Un seul. Tanys de Saint-Ange. Elle avait d'abord cru à une blague. La famille de Saint-Ange était morte, ou peu s'en fallait. Il ne restait plus guère que quelques représentants de l'illustre famille, ici de la branche traîtresse qui avait mener les Saint-Ange des sommets de la splendeur et du pouvoir, à la ruine la plus lamentable. Elle s'en était jusqu'alors tenue à cela. Il ne restait que cet Auror, Mélian de Saint-Ange, et elle qui ne portait pas le nom des Saint-Ange mais était la fille d'un des derniers fils de cette grande lignée de sorcier. Un fils décédé il y avait de cela trop longtemps pour qu'elle ait pu en conserver le moindre souvenir. L'homme qui l'avait élevée, Vlad Alexandrei Nospheratov, ne lui avait rien caché de la manière dont il en était venu à être son tuteur légal. Une autre femme qu'elle aurait réclamé vengeance, mais elle non. Elle avait patiemment accepté cet homme comme son père et par ailleurs il était le seul au monde qui aurait pu prétendre à ce nom. Née Asphodèle de Saint-Ange on lui avait donné le nom de Nospheratov et désormais, professeur à Poudlard, elle se cachait sous l'identité de Phyllis O'Maclagen. Alors évidemment voir qu'un des élèves portait son nom ne pouvait qu'attirer son attention. Elle ne s'était jamais reniée et avait nourri le plus vif intérêt pour sa famille paternelle. Alors il convenait qu'elle garde un oeil sur Tanys de Saint-Ange. De ce qu'elle en avait jusqu'à peu, c'était un jeune homme appliqué dans ce qu'il faisait, du moins en cours de potion et c'était là tout ce qui intéressait Phyllis O'Maclagen. Elle appréciait la mesure du jeune Tanys mais également l'audace dont il pouvait faire preuve parfois. Pour autant, sa froideur naturelle et la distance qu'elle aimait à laisser entre elle et les autres, ne la portait pas à laisser voir qu'elle pouvait porter à Tanys plus d'intérêt qu'à un autre élève. Elle n'avait pas pour habitude de faire des traitements de faveur. Les cours qu'elle dispensaient étaient difficiles, parfois hermétiques, et malgré le masque de sympathie que sa situation l'obligeait à arborait, elle restait horriblement exigeante envers chacun de ses élèves. Elle attendait d'eux qu'ils donnent le meilleur d'eux même et sans doute, son éducation à l'Institut Durmstrang jouait sans doute pour beaucoup dans sa façon d'administrer la discipline.
Elle s'était bien sûr demandé si comme la plupart des de Saint-Ange, Tanys s'était attaché à travailler un don en particulier, à moins qu'il ne fut comme elle, né avec quelques prédispositions qui le plaçaient d'emblée au dessus du commun des sorciers. Par nature elle savait qu'on ne se défaisait pas de penchants si héréditairement inscrit dans leur identité. Elle avait donc fini par découvrir que le jeune vert et argent ne faisait en rien exception à la règle. Et s'était vers l'occlumancie qu'il s'était tourné. Les premiers mois, elle n'aurait pas pu le découvrir, n'ayant aucun talent connu de légilimancie mais certain évènement aidant, et sur le conseil de Menoch, elle avait pu palier à ce défaut de sa personne. Son but premier n'avait pas été de vérifier si Tanys s'était effectivement tourné vers les travaux de l'esprit. Elle n'avait d'ailleurs eu aucun soupçon à cet égard jusqu'à ce qu'elle ne constate en cours qu'il parvenait mieux que les autres à défendre ses pensées. Mieux mais pas encore assez bien au goût du professeur de potion.
C'était pour cela qu'elle l'avait convoqué sans plus d'explication. La nuit était tombée étendant sur le parc la domination d'une étreinte noire qui en faisait trembler plus d'un dans leur lit. Plus encore à présent, comme l'hiver était là et que les arbres balançaient leurs branches mortes aux hurlements du vent glacial. Elle, aimait la nuit. Elle aimait son calme et ceux qui lui étaient liées, de gré comme de force, amants de la solitude, avaient une chance de connaître cette Phyllis là que peu avaient l'occasion de côtoyer. Une main passa sur ses épaules lasses comme elle corrigeait des kilomètres de parchemins depuis la fin de l'après midi. La jeune femme aux cheveux blanc tourna son regard vers le vampire:
Phyllis - Je te croyais déjà sorti... Menoch - Je voulais voir ton petit protégé. Tu as l'air fatiguée Asphodèle... Phyllis - C'est ce poison qui me fatigue. Cela passera.
Il n'aimait pas qu'elle parle de poison même si dans le fond, ce qu'on lui avait administré était bel et bien en train de détruire son système immunitaire. Mais elle y gagnerait en compensation. Elle y avait déjà gagné. Menoch ne savait pas s'il devait s'en réjouir ou craindre que sa jolie Asphodèle ne fut complètement dénaturée. Il soupira, échangea un regard avec elle comme tout deux devinaient que l'invité d'Asphodèle était arrivé. Elle se leva. Ses très longs cheveux blancs blondissaient à vu d'oeil, raccourcissant jusqu'à ses épaules. Sa peau de métisse céder la place à la peau blanche de Phyllis O'Maclagen de même que les yeux améthystes qui s'effaçaient à la discrétion d'iris bleus, beaux mais froids. Asphodèle avait de nouveau disparue devant Phyllis. Elle s'appuyait contre son bureau désireuse de tester une fois encore la résistance du jeune Serpentard derrière la porte. Il résistait plutôt admirablement pour ce qu'il n'avait que seize ans. Sans doute ses prédispositions naturelles. Phyllis sourit et finit par mettre fin à l'intrusion. Elle ouvrit la porte. Menoch sortit devant elle comme s'il sortait également d'un rendez vous avec le professeur de potion, puis, le vampire disparut dans l'obscurité du couloir. Phyllis fit signe à son élève d'entrer, le laissant passer devant. La porte se referma seule sur eux et tandis qu'elle le laissait prendre place dans le large fauteuil face à son bureau:
Phyllis - Vous semblez étrangement pâle Monsieur de Saint-Ange...', fit-elle remarquer sans plus d'insinuation.
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InvitéInvité
Dim 3 Jan - 15:42 |
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| Une silhouette domina un instant l’encadrement de la porte. Imposante et pourtant ce n’était qu’un souffle. Qui rapidement s’engouffra dans le couloir des sous sol, comme si la pénombre et l’immobilité, l’inconsistance de l’air le rappelait à elle. Comme une mère absorbant son enfant en son sein. Lorsque cet inconnu frôla notre jeune ami, celui ci ne perçut qu’un frisson incontrôlable… Ces milles fourmis à peine perceptibles mais dont le nombre se résumant à des milliers de pattes s’impose de lui même, sans que l’on ne puisse avoir le moindre contrôle. Le long du dos, parcelles de peau auxquelles on accorde que peu d’importance, soudainement rappelées à notre conscience. Tanys ne baissa pas les yeux lorsqu’un regard emplit de siècles de connaissances et d’expérience se posa sans concession sur lui. Pour autant il ne nia pas le fait que cette brève attention qu’on lui portait appelait en lui respect et curiosité. Longtemps il suivit cet homme qui semblait en savoir d’avantage sur sa personne que lui n’en savait à son sujet. Simplement intrigué. Simplement… En réalité sa curiosité était bien antonyme à la simplicité. Si il aimait parfois rester dans la possibilité d’émettre des hypothèses, se contenter de rester dans l’incertitude et permettre à son imagination de faire le reste, il était bien des cas où ses questions et son air intrigué le portaient à chercher nombre de réponses. Des quêtes qu’il menait dans les moindres détails, et qui effectivement n’avait pas pour habitude d’aborder l’état de singularité… Mais passons, là n’est point le sujet.
Faisant abstraction de cette présence qui déjà n’était qu’un souvenir emporté par le souffle des préoccupations présentes, Tanys s’engouffra dans le bureau du professeur de potion, répondant à l’invitation de cette dernière. Nouvel instant d’arrêt. Le temps que son regard que l’on aurait pu ressentir comme transcendant, un de ces regards qui vous met désagréablement à nu, évalue son environnement. Décor figé, léthargique, engourdi jusqu’à l’os. Au premier regard seulement. En réalité le tout suintait d’une présence indéterminable. Une antre, un terrier, qui semblait avoir été généré à l’instant même devant lui, immaculé de la souillure des jours… Les couleurs sombres brillaient, le vert semblaient pâle et noirci à la fois, recelant de vives teintes latentes. Les sens du jeune serpentard s’aiguisèrent, comme à chaque fois que l’inconnu s’imposait suavement. Encouragés par le sujet de cette convocation qui restait inconnu. Finalement Tanys atterrit dans un large fauteuil qui faisait face à un bureau encombré de copies. Dame O'Maclagen ne tarda pas à le rejoindre. Le jeune homme avait toujours eu tendance à nourrir d’avantage de respect envers les adultes qu’envers ses camarades. Peut être trouvai til d’avantage de satisfaction dans les sujets de discussion qu’il pouvait entretenir avec des personnes plus âgées. Peut être avait il d’avantage à apprendre avec ses aînées. Pour autant on ne pouvait pas vraiment dire qu’il était proche de ses professeurs. Sa nature distante dominait toute relation. Bien que son siège soit des plus confortables et invita à l’abandon, il demeura maître de lui même, refusant le confort du dossier. Na pas s’affaler, manifestation instinctive afin de rester sur ses gardes. Une lueur d’espièglerie au coin des lèvres, il ne semblait néanmoins s’inquiéter de rien.
Sans gêne il observa la jeune femme qui lui faisait face. Elégante. Déterminée. Sans gêne car cela avait toujours été dans ses habitudes. Investigation minutieuse de la personne à qui il avait à faire. Celui qui y percevait un inconvénient quelconque devait avoir quelque chose à cacher… Passons. Sa professeur affichait un mince sourire que l’on aurait eu bien du mal à déchiffrer. Accueillant ? Il traduisait plutôt le perspective de nouveaux projets a mener à bien. Du reste on devinait son ombre guerrière par nature, montrant les crocs, immobiles et odorant… Comme une mise en garde. Qu4importe, Tanys n’était pas ici pour échanger quelques palabres sympathiques autour du thé.
Vous semblez étrangement pâle Monsieur de Saint-Ange… Ton neutre tandis qu’elle faisait un peu de place sur son bureau.
Même lorsque le corps s’attend à tout, l’esprit peut être surpris. Air tout aussi détaché…
Ses propos étaient limpide pour lui même. Il ne se préoccupait jamais vraiment que ses interlocuteurs saisissent le fond de ses discours. Enfin discours… Il n’appréciait pas toujours parler pour ne rien dire. Ses paroles se révélaient par conséquent le plus souvent concises, et si l’on se donnait la peine de l’écouter, le tout était tout à fait compréhensible. Ses pupilles vives ne quittaient pas la jeune femme qu’il soupçonnait aisément d’être pour beaucoup dans ce qu’il venait de subir. Merlin d’où cela pouvait il venir d’autre ? Et puis maintenant qu’il y repensait, n’était ce pas la même impression qui l’avait saisit en cours de potin ? Il se rehaussa encore dans son siège, se refusant à se laisser aller. Main sur les accoudoirs il attendait, lui même ne savait quoi. Il avait déjà entendu parler de l’occlumencie, mais il était à des lieues de soupçonner ses capacités. Difficile à concevoir que quelqu’un puisse entrer dans votre esprit. Parce qu’être à la merci d’un étranger était ce qu’il abhorrait le plus au monde. Tanys n’était pas bavard. Mais on le devinait attentif et à fleur de peau, prêt à réagir. Et surtout les oreilles grandes ouvertes. Pour sûr quantité de questions trottaient dans sa tête, mais il laissait à O’ Maclagen l’initiative. | |
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The Changelin'PR. AZAEL VAN HELLSING ► Histoire de la Magie
► MESSAGES : 1431 Lun 4 Jan - 18:20 |
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| Tanys - Même lorsque le corps s’attend à tout, l’esprit peut être surpris. Phyllis - C'est pour cela qu'il faut rôder même l'esprit à une vigilance et une discipline constante.
Elle sourit parfaitement à l'aise. Elle n'avait pas besoin de l'observer longuement pour apprécier sa posture droite et bienséante. Elle avait déjà remarquer ce genre d'attitude et cette distance respectable toujours observée entre lui et les autres. Un comportement qui n'était pas sans lui rappeler le sien au même âge. Cela l'amusait quelque part.
Phyllis - Avez vous déjà entendu parler de l'Occlumancie Monsieur de Saint-Ange?', ce n'était pas une véritable question bien entendu, aussi ne lui laissa-t-elle pas le temps de répondre qu'elle continua,' On sous estime bien souvent de garder son esprit fermé à toute intrusion. Pourtant c'est bien là le siège de nos secrets les plus malhonnêtes, les plus photophobes. Imaginez vous les milliers d'esprits laissés négligemment à la portée de n'importe quel esprit sensible un tant soit peu éveillé? Mais vous n'êtes pas concerné bien sûr Monsieur de Saint-Ange. Vous n'êtes pas de ces gens trop insouciants...
Elle lui laissa le temps de se positionner face à ce qu'elle lui disait. Il n'était pas question de le mettre mal à l'aise malgré sa façon de s'adresser à lui. Le ton était sans doute plus ampoulé que pour un autre professeur mais la voix, elle, restait d'un calme et d'une douceur peu commune. On eut cru que rien au monde n'aurait su énervé cette femme aux cheveux blond pâle. Son visage détendu ne laisser une fois encore, rien présageait de ce qu'elle pouvait penser au fond d'elle même. Allait-elle le punir pour avoir étudié en secret des sciences qui n'était pas aux programmes ou au contraire allait-elle lui tendre une main préceptrice, et le pousser plus loin dans son étude? Impossible à dire pour l'instant. De son côté, elle n'en savait pas encore suffisamment sur Tanys et sur son rapport à ce don si difficile à travailler seul. Elle se gardait donc de tirer des conclusions hâtives. | |
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InvitéInvité
Dim 10 Jan - 11:05 |
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| C’est pour cela qu’il faut roder même l’esprit à une vigilance et une discipline constante.
On ne pouvait avoir de propos plus pertinents…Cela participa à happer l’attention entière du jeune homme . Non pas que la professeur n’avait pas auparavant toute sa considération, mais il se méfiait toujours inconsciemment des éventuels propos moralisateurs si subjectifs qui étaient toujours énoncés de manière intransigeante de par leur état que l’on pensait alors universel. Cette inquiétude sous jacente envolée, son regard limpide et vif quitta définitivement son environnement immédiat pour fixer intensément ceux de la jeune femme. Il n’y’avait en cette attitude aucune prétention, aucune mise au défi que sais je encore…Bref, rien de ce que la plupart de ses interlocuteurs avait pu un jour interpréter par simple incompréhension et par un inévitable désir de traduire chacune de ses attitudes comme pour arriver à une compréhension supérieure de son être. Mais cela était une autre histoire…
S’il avait déjà entendu parler de l’occlumencie ? Bien sûr…Comme tout autre élève ayant un minimum de pratique magique. Cette question d’apparence anodine gagna toute la curiosité de Tanys. La professeur devait être consciemment ou non une fine stratège…Réussir ainsi à catalyser ce qu’il avait de concentration en quelques palabres devait être un don. On sous estime bien souvent de garder son esprit fermé à toute intrusion. Pourtant c’est bien là le siège de nos secrets les plus malhonnêtes, les plus photophobes. Imaginez vous les milliers d’esprits laissés négligemment à la portée de n’importe quel esprit sensible un tant soit peu éveillé ? Mais vous n’êtes pas concerné bien sûr Monsieur De Saint Ange. Vous n’etes pas de ces gens trop insouciants…
Les yeux de notre jeune ami pétillaient immanquablement. Le sujet était ancré. La jeune femme qui lui faisait face mettait le doigt sur les convictions intimes qu’étaient les siennes. L’esprit et sa capacité d’analyse, de jugement, l’esprit, siège de nos expériences les plus personnelles, de nos convictions inavouées…Rien n’était plus subjectif. L’esprit était le concentré de la personnalité, l’identité même d’un individu. Cet avis expliquait que pour Tanys quiconque était capable d’avoir une incidence sur ce jardin personnel possédait un pouvoir indéniablement des plus puissants. Alors oui il existait bien une population sinon d’insouciants, en tout cas d’inconscient de cette menace planante. Il n’avait à nouveau pas baissé les yeux. Et lors de cette réflexion, son regard s’était teint d’étincelles que l’on aurait su interpréter. La jeune femme attendait elle de lui une concession suivit de la promesse d’une quelconque rédemption ? Si c’était le cas elle serait déçue, car comme elle l’avait si justement énoncé, il n’était pas de ces gens qu’elle décrivait comme insouciants…Et il continuerait ses expérimentations. Disparu le jeune homme étonné. Attitude parfaitement campée dans ce siège, comme pour faire face à quelque reproche que ce soit. Pour les accueillir et aussitôt les avaler, désatomisés en sa personne. Ses pupilles recelaient désormais une once d’espièglerie arrogante, de même qu’une lueur plus profonde, celle d’un savoir digéré et depuis plusieurs mois nourris de ses recherches personnelles. Savoir auquel il n’était pas prêt de renoncer. Long silence guettant l’issue de ce prologue. La chair de Tanys avait toujours eu l’habitude d’être sur ses gardes, au delà de toute volonté. D’avantage lorsqu’on lui parlait de manière douce et suave.
L’occlumencie est pour tout vous dire un sujet qui bien plus que de m’intriguer, m’inspire et me passionne au delà de toute raison. Je n’ai hélas pas accès a des sources de renseignements très fournies. Néanmoins quelques soient vos intentions, je ne compte en aucun cas y renoncer. Comme vous l’avait justement dit,on sous estime de garder son esprit fermé.
Autant exposer directement la situation. Ses pérégrinations personelles l'avaient toujours menées a des ouvrages incomplets traitant de cette partie de la pratique magique. Pour autant il ne désépérait pas de tomber un jour sur un livre oublié, recélant bien plus de précisions. Voix calme et posée. Respectueuse mais déterminée à ne point changée d’avis. Têtue. | |
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The Changelin'PR. AZAEL VAN HELLSING ► Histoire de la Magie
► MESSAGES : 1431 Lun 11 Jan - 15:04 |
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| La détermination. Un trait de caractère qui loin d'irriter le professeur de potion, lui présager le meilleur. Elle le laissa libre de parler, toujours prête à endiguer d'éventuels débordements dont elle doutait qu'ils se produisent.
Tanys - L’occlumencie est pour tout vous dire un sujet qui bien plus que de m’intriguer, m’inspire et me passionne au delà de toute raison. Je n’ai hélas pas accès a des sources de renseignements très fournies. Néanmoins quelques soient vos intentions, je ne compte en aucun cas y renoncer. Comme vous l’avez justement dit,on sous estime de garder son esprit fermé. Phyllis - Je bien aise de vous l'entendre dire.', répondit-elle avec un sourire satisfait,' je n'en attendais pas moins de vous. A la vérité si je vous ai fait venir ce n'est pas pour un rappel à l'ordre. Je suppose que vous savez aussi bien que moi que le Ministère britannique ne cautionne pas que ses jeunes sorciers s'instruisent de trop, ce qui est un tords si vous voulez mon avis.
Elle laissa encore planer un silence instructif. Autour d'eux toute sorte de livres s'alignaient en rangs serrés et ordonnés. Des livres que l'on ne trouvait pas à la bibliothèque et qui faisait partie du bagage personnel du professeur O'Maclagen. Du temps du professeur Bizbee, ce bureau avait vu s'entasser les curiosités plutôt que les savoirs bruts d'ouvrages difficiles voire complètement hermétiques. Il n'était pas bien difficile de voir que cette femme aux cheveux blonds aimait la rigueur et la complexité. Elle ne goûtait aucune victoire facile, seulement la satisfaction d'une étude longue et épineuse. Et elle avait dans l'idée que Tanys goûterait ce même genre de chose, bien que pour l'heure, elle ne parlerait pas des Saint-Ange.
Phyllis - Vous dites manquer de renseignements, je n'en suis pas étonnée. L'occlumancie ne se travaille pas seul, ou difficilement. Encore moins ici à Poudlard. Je serais disposée à vous donner la matière qu'il vous manque à la condition que vous montriez autant de discrétion et d'intérêt à cette étude qu'aux autres. Vous êtes aussi libre de refuser mon aide, en ce cas, la porte de mon bureau est ouverte. | |
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