citation - "Hey Soul Sister" by Train - Mila Jovovich

Dans la famille de mon père, si l'éducation primée sur tout le reste, la magie aussi. Alors, chez les Åkerfeldt on a toujours fait en sorte que les enfants développent très tôt leur magie en provoquant des situations dangereuses ou surprenantes pour les pousser à utiliser leurs dons. J'étais la quatrième d'une fratrie de trois garçons, dont la plupart n'était sans doute pas de mon père connaissant le penchant très séducteur de ma mère. Alors pour moi, il a poussé les limites au-delà du supportable pour que je déclenche une série de court-jus à mes six ans. Il avait au moins la possibilité de penser que j'étais bien sa fille et pas celle du facteur ou du jardinier. Ce qui lui a permit d'être sûr qu'il était mon géniteur fut la découverte de ce don que ses ancêtres s'étaient passés de génération en génération. J'ai toujours aimé la nature, principalement quand le vent soufflait. J'ai toujours aimé l'oxygène et la caresse du vent sur ma peau. J'ai toujours su qu'il pouvait me comprendre, m'écouter, me soutenir. Et c'est ce qu'il a fait ce jour-là. J'avais 10 ans et comme toujours, je suivais mes frères dans leurs aventures. Cette fois-là, ils voulaient se débarrasser de moi pour aller jouer à je ne sais quoi et je me suis retrouvée perché sur une branche qui n'a pas supporté mon poids. J'aurais du tomber mais le vent m'a doucement porté, comme une plume pour me poser à terre. L'expliquer à mon père a été chose facile, lui qui attendait ce phénomène depuis longtemps. Dès lors, le directeur de Durmstrang fut prévenu et je récoltais des heures supplémentaire pour apprendre à maîtriser ce don plutôt rare de ce côté du monde. Chez nous, on appelle ça de l'Elémentarisme Air mais c'est plus connu comme être Djinn Air.

A Durmstrang, la discipline est le maître mot, alors le corps enseignant fait tout pour que les élèves aient un niveau élevé et soient irréprochables. Je n'ai pas échappé à la règle et le patronus a sans doute était le cours le plus difficile pour moi parce que je ne savais vraiment pas quelle forme lui donner. Heureusement, mon don inné empêchait mon père de me voir comme une ratée, mais le fait que mon patronus n'apparaisse pas en même temps que les autres l'a toujours déçu. Il m'a fallu des cours particulier à la maison pendant les vacances pour réussir à le faire apparaître. Un durbec, oiseau de Suède que j'avais croisé et qui se laissait glisser sur le vent, rien de plus normal finalement. En revanche, à l'époque, mon Epouvantard n'avait rien à voir avec celui de maintenant. J'avais peur que mes frères m'abandonnent avant, mais lors d'une intervention sur le terrain, des années plus tard, je me suis retrouvée confronté à des centaures énervés. Je peux vous dire qu'après ça, mon épouvantard s'est trouvé modifié !
Pour ce qui est de la magie en générale, je n'en ai pas de préférée, même si en temps qu'employée du ministère je devrais faire de la publicité pour la magie blanche. Il faut admettre qu'au fond, on finit tous par utiliser la magie noire que ce soit conscient ou non. En revanche je n'ai utilisé l'impardonnable qu'une fois et j'en ressens encore de la culpabilité, même si c'était en légitime défense. Moi qui habituellement n'utilise que des sorts défensifs, je crois qu'au fond c'est ça qui me pousse à ne plus utiliser que du défensif, j'ai trop peur de ne pas supporter le poids de ma culpabilité.
C'est d'ailleurs un de mes nombreux défauts, je culpabilise trop vite et parfois pour des choses minables qui n'en valent pas la peine. Même si j'ai beau tenir tête aux gens, j'ai toujours ce picotement au coeur pour me montrer ferme. Je crois que je suis foncièrement gentille même si j'essaie d'être méchante, au fond je suis quelqu'un de plutôt tendre. Mais pas naïve, à ne pas confondre ma gentillesse avec la naïveté, je me méfie toujours et comme on dit, l'habit ne fait pas le moine. Je pense être assez raisonnable avec mes petits coups de folie, d'ailleurs j'ai toujours tendance à me tourner vers des gens un peu foufou pour pimenter ma vie parce que j'ai peur des souvenirs.. J'ai peur de me faire dévorer toute crue par les remords et le passé, autant que j'ai une peur panique à l'idée de me faire avaler par un chien, ou tout canidé. Depuis un face à face avec un loup-garou je suis terrifiée à l'idée de croiser tout animal approchant de cette créature. La plupart de mes collègues le savent et se moque un peu, mais j'aimerais les voir à ma place ! Autant dire que diriger l'équipe de la Brigade d'Intervention Magique n'est pas de tout repos, mais j'ai besoin de ça pour vivre; de l'action et du manque de professionnalisme de mes collègues. C'est si bon de les rappeler à l'ordre ou de rire avec eux et puis on forme un tout, il faut savoir se protéger les uns les autres.
Si j'ai rejoins le ministère anglais pour me lancer dans la B.I.M ce n'est pas un pur hasard, plutôt une suite de conséquence. Il n'est pas rare de voir des élèves sortir de Durmstrang pour user de magie noire, mais devenir des assassins qui sévissent en Europe, c'est assez surprenant, surtout quand il s'agit de deux des fils Âkerfeldt. Mes deux frères aînés, donc, on toujours eu cette passion pour la magie noire. Quand ils ont quitté Durmstrang, deux ans après leur sortie et quand j'y entrais à peine, ils se sont lancés dans l'éradication des nés-moldus et des sang purs traîtres à leur sang qui se liaient d'amitié avec eux. Mes deux autres frères se sont faits plus discrets mais nous avons perdu contact quand je suis entrée au ministère anglais. Je pense qu'au fond ils étaient aussi partisans des actes des deux autres mais qu'ils avaient le tact d'être discret.

→ « TES BUSES?; Histoire de la Magie. A Sortilège. O Métamorphose. A Botanique. E DCFM. O Potions. E Divination. T Astronomie. A Vol. O Tes (futurs) options? - la première. - la seconde.

→ « TES A.S.P.I.C.S?; Histoire de la Magie. A Sortilège. O Métamorphose. E Botanique. O DCFM. O Potions. P SACM. T Duel. E Arithmancie. A Divination. T Astronomie. E Etude des Runes. E Etude des Moldus. O

Février 2010

« Je suis venu vous dire au-revoir Mme Åkerfeldt » il se tait, allume une cigarette et remet le briquet dans sa poche alors que la vieille dame de soixante ans le dévisage, surprise. « Je crois que je peux pas rester plus longtemps dans les parages, plus rien ne me retient ici. Non, ne pleurez pas Mme Åkerfeldt, s'il vous plaît. Vous n'avez pas à avoir de la peine pour moi, sinon on va vraiment avoir l'air de deux pleurnichards. » il avale à nouveau le poison qu'il recrache par les narines tel un dragon. « Vous direz à Astrid que je suis.. Non, vous ne lui direz rien, elle ne pensera sans doute pas à moi. Heureusement qu'on a jamais voulu se marier, j'imagine le bordel que ça aurait été pour la paperasse.. » il rit mais le regard ne suit pas, il est las et déchiré ça se lit sur ses traits. Il tremble un peu, d'ailleurs, quand il reporte sa cigarette à ses lèvres et un peu de cendre tombe sur son pantalon qu'il époussette d'un geste fébrile. « Je pense que ça lui fera du bien de ne pas me voir à son réveil. On a tous les deux besoins de se perdre de vue. Il faut qu'on oublie. Je dois essayer d'oublier. » il baisse la tête et la main brunie de vieillesse de la vieille femme se pose sur la sienne. « Il vous manque à vous aussi hein. Je crois surtout que je me sens coupable.. Je ne suis pas devin, il m'était impossible de prédire que les enfers se déchaînerait mais .. On aurait du le protéger. J'ai mal à l'idée qu'Astrid se sente coupable. » il baisse le menton et secoue la tête d'un air dépité pour finalement écraser sa cigarette dans le cendrier que lui temps la femme, écoeuré. « En tout cas, ce repos sur sa terre d'origine lui aura fait du bien, j'espère. Je dois y aller. » se redressant, il récupère son sac, attrape son bonnet et rejoint la porte, secondé par la mère d'Astrid vers qui il se tourne une seconde fois. « Vous savez .. La grossesse lui allait déjà bien, mais le rôle de mère .. J'ai jamais vu une maman aussi aimante.. A côté de ça, niveau paternel, j'ai pas assuré.. Mais ça ne sert à rien de se culpabiliser n'est-ce pas ? Ce n'est pas moi qui ait lâché ces créatures sur l'Angleterre et ses environs .. » Il soupire, une larme perle au coin de son oeil droit et il lèvre les yeux vers le plafond, se préparant à entendre le lit où dort Astrid craquer. Rien, le silence. Un silence pesant qui lui fait mal jusque dans les entrailles. Il se penche, embrasse la femme et tourne les talons. Il a encore l'impression que son garçon va lui courir après pour le rattraper. Mais il est seul, comme Astrid au même moment, dans ses draps qui se débat...

Sous ses paupières, ses yeux s'agitent a une vitesse déconcertante alors que des grimaces lui déforment les traits quand de violentes douleurs la prennent dans le dos, là où elle a été blessé pendant l'intervention de son équipe. Quelles saloperies ces démons. Doucement, dans les escaliers, sa mère avance pour la rejoindre, effrayée que sa fille soit seule. Elles n'ont pas été si proche dans son enfance, laissant toujours sa fille aux mains de son époux pendant qu'elle allait siroter des coktails avec des amants, mais désormais elle comprend que tout ce qu'elle a raté lui manque. Mère indigne s'injure-t-elle. La porte s'ouvre et elle reste dans l'encadrement de la porte, les mains plaquées sur sa bouche. Les vitres se brisent et un courant d'air s'engouffre, faisant voler des objets au passage, pour caresser les cheveux cours de la jeune femme qui se débat toujours. « Mikaël.. » pleurniche-t-elle, toujours endormie, assommée par la potion que le médicomage lui a prescrit. Si les potions calment la douleur, ou aident certains de ses os à se reformer, elles n'empêchent pas les souvenirs de la hanter sous des airs de cauchemars.

« WOW !! C'était quoi ça !! » L'homme qui venait de crier s'agrippa à son bureau et fixa ses collègues qui venaient de revenir d'une mission sur le terrain. Fronçant les sourcils, Astrid quitta son bureau, son verre d'eau en main et porta son regard vers les portes, semblant penser qu'il s'agissait encore d'une expérience ratée de ce chercheur de sorts. Mais quand tous se précipitèrent vers les couloirs pour sortir dans Londres, elle les imita, comme poussée par la curiosité ou l'instinct peut être. Et là, le spectacle la surprit tant qu'elle lâcha tout ce qu'elle tenait dans les mains; sa baguette et son verre. Peu à peu, le ciel se noircissait et d'étranges bruits s'échappaient de sous leurs pieds, comme des rues où courraient des gens. « Il l'a fait. » souffla un homme dans la foule et personne ne posa de questions, tous avaient comprit de qui il parlait. Certains aurors se dépêchèrent de transplaner vers la source du problème, sans doute dans le but d'arrêter à temps la propagation du désastre. « Faut faire quelque chose ! Âkerfeldt ?! Hé ! » elle secoua la tête et acquiesça, récupérant sa baguette, ils se dirigèrent vers le monde moldu pour tenter d'éviter un maximum de dégâts, même si elle aurait préféré se rendre directement à Poudlard pour essayer d'arrêter les coupables. Quand elle était venue, neuf ans auparavant, pour rejoindre le ministère, elle n'avait jamais imaginé se retrouver là face à ça. « Astrid.. Tu as l'air inquiète, va voir si Mikaël va bien et ramène le en sûreté, je m'occupe de te remplacer. » et elle ne se fit pas prier, et ne sut jamais non plus quel collègue lui avait dit ça. Une mère devenait soudainement aveugle et sourde quand elle s'inquiétait pour la chair de sa chair. Elle transplana près de l'école où se trouvait son garçon de six ans et comme de nombreux parents effrayés par ce ciel noir, elle passa les portes de l'école sans demander son reste. Pas de Mikaël. L'angoisse la rongeait. Puis la discussion de la veille, le petit qui n'avait pas école et que la soeur de son petit ami devait garder et emmener en balade du côté du monde magique, une histoire d'origine ou elle ne savait quoi. Pré-au-lard.

Elle se secoue encore et le vent s'engouffre à nouveau par les fenêtres brisées. Un bras devant le visage, sa mère parvient à la rejoindre et lui passe un bras autour de la tête pour la ramener contre elle et la bercer. Elle chante en suédois cette berceuse que sa mère lui chantait avant et caresse le visage d'une Astrid pâle et en sueur. Des larmes roulent sur ses joues et s'écrasent sur le visage de sa fille qui se calme un peu pour ouvrir les yeux. Ses prunelles vertes claires se posent sur le visage de sa mère et elle grimace un peu, son dos la fait toujours souffrir mais elle se redresse brusquement. Secoue la tête pour chasser les images. Une femme à terre, un enfant dans ses bras. Non. Elle doit rêver. Elle rêve encore. Son regard se pose sur sa mère et à son regard fuyant elle comprend. Elle n'a rien rêvé. En revanche, elle a du mal à se souvenir pourquoi elle est ici. « Il vous a transplané ici avant de ramener un médicomage. Il pensait qu'en rentrant à la maison tu te réveillerais plus vite.. ». Astrid se frotter le front et grimace en sentant comme un étirement dans son dos. « Tu as été attaqué, et certains de tes équipiers sont arrivés à temps.. D'autres n'ont pas eu la chance de fuir. » pourquoi n'arrive-t-elle pas à se souvenir de tout. Il y a vraiment des démons en Angleterre ? Ces mêmes démons qui ont .. « Mi .. Mi .. » puis le cri, celui du désespoir qui lui déchire la poitrine et l'air qui s'engouffre dans la pièce pour dévaster quelques meubles au passage. Dans son hurlement se mêle la douleur d'une mère et d'une blessée. Il faut qu'elle rentre, il faut qu'elle venge.. Il faut .. Il faut dormir un peu et elle retombe dans les bras fébriles de sa mère qui la câline, éplorée.

Je voudrais faire poule sur un mur qui picote du pain dur *_*
Pour le métier elle sera chef de la B.I.M \o/ Et BIM dans votre face les mangemorts ( voit son alter-ego mangemort paraître sceptique ). Pour le rôle dans l'intrigue, bha si y a besoin de gens du ministère dans une intrigue je suis OP moi ! Suffit de me prévenir \o/ Et puis je trouve que y a pas assez de gentils ici, surtout parmi mes persos --'

ET JE LA VEUX MA CARTE D'ANTIQUITÉ MAGIQUE ! euh .. Identité (a)