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 Miranda Bolgarov-Smith (v)

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PROFIL & INFORMATIONS









Anonymous

Invité
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Miranda Bolgarov-Smith (v) #Lun 28 Juin - 11:02


Spoiler:






carte d'identité.

BEAUTDISASTR, ft Meryl Streep.
NOM&PRENOMS. Miranda, Bolgarov-Smith.
ÂGE. 60 ans.
SEXE. Féminin.
ORIGINE(S). Née russe, naturalisée britannique.
PROFESSION. Professeur de Soins aux Créatures Magiques.
ETAT CIVIL. Veuve.


synopsis.
Les minutes passèrent et Miranda attendait toujours. Elle était assise dans un couloir des bureaux de la Gazette du Sorcier où elle avait rendez-vous. Cela faisait plus d’une heure, à présent, qu’elle attendait et seulement un quart d’heure qu’on s’était enfin intéressé à elle. D’ailleurs l’intérêt qu’on lui avait porté était minime : une chaise en bois, au dossier droit, aussi inconfortable qu’un instrument de torture. Voilà tout ce qu’un homme avait bien voulu trainer jusqu’à elle en lui signifiant qu’on l’appellerait en temps voulu. Miranda, d’une politesse et d’une patience absolues, s’était donc assise et patientait. Le couloir sombre dans lequel elle se trouvait était si petit que toutes les deux secondes elle était obligée de pivoter sur sa chaise pour laisser passer des journalistes affairés, tantôt croisant ses jambes à gauche, et tantôt à droite.
Miranda était une femme grande, tout en jambe. Elle avait une longue chevelure blonde tirant sur le blanc et des yeux verts emplis de sagesse. Mais aujourd’hui les cernes avaient pris en otages ces beaux yeux et lui donnaient un regard triste que même le fin sourire qu’elle s’efforçait d’afficher ne parvenait à masquer. C’était une femme fatiguée qui se trouvait là. Mais même enveloppée dans cette détresse certaine, Miranda restait élégante, ramenant ses cheveux en arrière d’un geste gracieux de la main, réajustant sa robe de sorcière avec le plus grand soin et souriant à chaque hurluberlu qui la forçait à faire des acrobaties sur sa chaise chaque fois qu’il passait.
- Madame Smith ? appela une voix criarde à l’autre bout du couloir. Haaa… Madame Smith, dit une femme vêtue d’une robe rose clinquante en apercevant Miranda. Je vous attends dans mon bureau.
Miranda qui s’était levée de sa chaise dans un élan de libération, avec le sourire jusqu’aux lèvres, déchanta rapidement. ‘Je vous attends dans mon bureau’ ? S’il y avait bien quelqu’un qui attendait ici, c’était elle !
Ne tenant guère rigueur aux propos déplacés de la jeune journaliste, Miranda se dirigea dans le bureau de cette dernière. Cette pièce était… mignonette, avec toute la mièvrerie qui en découlait. A vrai dire, on aurait plutôt dit un salon de thé. Qu’importait à Miranda, au moins, ici, il y avait de la lumière.
La jeune journaliste était brune, petite, replète, avait de gros yeux globuleux, à peine cachés derrière des lunettes rondes et épaisses, et un nez aussi plat qu’il est possible d’avoir sans qu’il n’en découle des problèmes respiratoires.
- Enchantée Miranda, je suis Flavy, dit-elle avec un sourire d’une fausseté sans équivoque. Je peux vous appeler Miranda ?
- Oui, bien sûr, ça ne… eut à peine le temps de répondre Miranda.
- Je vous en prie, asseyez-vous.
La jeune journaliste dirigea Miranda vers deux petits fauteuils agencés l’un en face de l’autre, juste à côté d’une grande fenêtre. Du thé et des petits gâteaux étaient posés sur une table basse non loin de là.
- Je suis vraiment ravie de vous recevoir Miranda, dit la journaliste.
- Et bien, tout le plaisir est pour moi, répondit-elle en s’efforçant de sourire.
- Toutes mes condoléances pour la perte de votre mari.
- Merci.
- C’était il y a quelques jours, n’est-ce-pas ?
- Heu… non, c’était il y a un mois.
- Ha… Oui, mais ça doit être encore très frais.
Miranda sourit légèrement, ne comprenant pas vraiment où la journaliste voulait en venir.
- Très bien, comme vous le savez sûrement, la Gazette consacre chaque mois une page spéciale sur une sorcière. Une sorte d’égérie de la féminité en laquelle nos lectrices aimeront à se reconnaître.
Miranda rougit légèrement.
- Et ce moi-ci la rédaction est tombée d’accord. Nous voulions mettre à l’honneur toutes ces femmes qui souffrent en silence, toutes ces sorcières qui évoluent dans l’ombre de leur époux, ces femmes délaissées, négligées, abattues mais toujours… vivantes !
Un silence s’installa durant lequel les yeux de crapaud de la journaliste clignaient inlassablement.
- Immédiatement, une femme, à l’unanimité du comité de sélection, a été choisie pour représenter la femme dépressive du XXIème siècle… VOUS !
Miranda déglutit difficilement.
- Je ne suis pas sûre de… dit-elle en tentant de cacher son effarement.
- Vous ne vous considérez donc pas comme dépressive ? demanda rapidement la journaliste sur un ton monocorde.
Elle avait attrapé une plume-à-papote et commençait à écrire à une vitesse effrénée.
- Non… Enfin, je ne crois pas, balbutia Miranda. Excusez-moi, je croyais que cette interview devait porter sur mon mari ?
- Oui nous y venons. Alors… Marius Smith ! Un des plus grands naturalistes de tous les temps. Ce devait être difficile de vivre dans son ombre. Comment une femme peut-elle faire sa place aux côtés d’un homme si talentueux et si renommé ?
- Et bien, j’ai toujours vu cela comme un enrichissement personnel et puis nous avons su former un duo qui marchait. Nous étions complémentaires et indispensables l’un à l’autre.
- Sans aucun doute, après tout il fallait bien qu’il mange Marius !
- Non ! Je veux dire, professionnellement. Marius m’a transmis sa passion pour les créatures magiques et je pense lui avoir apporté beaucoup de choses aussi.
- Figurez-vous Miranda, reprit la journaliste sans porter attention aucune aux réponses de Miranda, que je me suis procuré vos bulletins de notes du temps où vous étiez à Poudlard. Et je dois dire que c’est assez déplorable de voir à quel point une jeune fille aussi brillante que vous ait pu abandonner tout espoir de carrière pour suivre ce Marius Smith dont les résultats dans la plupart des matières étaient plus que douteux. Comment l’expliquez-vous ?
- Savez-vous ce que c’est d’aimer et d’être aimée en retour Mademoiselle ?
Et BIM ! Voilà où la patience et la politesse de Miranda Bolgarov-Smith s’arrêtait. Passées cette limite ces deux vertus laissaient place, non pas à de la vulgarité ou de la colère, mais à une répartie et une finesse d’esprit acérées. Le crapaud devenu aussi rouge qu’une écrevisse avait, à présent, les yeux rivés sur son calepin et écrivait en appuyant d’une force telle que sa plume crissait affreusement. Puis elle releva la tête d’un geste vif, des flammes luisaient dans le fond de ses yeux.
- Poudlard a annoncé votre nomination au poste de Professeur de Soins aux Créatures Magiques. Pour vous, cela s’inscrit dans le prolongement de l’œuvre de Marius Smith ?
Miranda fut agréablement surprise de cette question censée, la première. Toutefois elle resta sur ses gardes.
- En effet, le fait que moi et mon mari ayons parcouru le monde pendant près de quarante ans à la recherche de nouvelles espèces de créatures magiques a engendré un véritable héritage de connaissances qui, je pense, doit perdurer. Et quoi de mieux que l’enseignement pour cela ?
- Vu le climat actuel, n’avez-vous pas peur de rejoindre Poudlard ? Il y a une prolifération avérée de créatures maléfiques en Angleterre ces derniers temps.
- Je ne crains plus les créatures magiques depuis que mon mari nous a fait tomber tout les deux dans un nid de Norvégien à Crête.
- Il est vrai que dans ses mémoires, votre mari a indiqué que vous aviez un don certain pour envouter les créatures les plus réfractaires. Une sorte d’ensorceleuse en somme et je suis sûre que votre beauté n’y est pas pour rien, malgré votre âge. Soixante ans ! Le grand air, ça conserve ! N’avez-vous pas peur de devenir le fantasme de ces jeunes puceaux sauvages en rut qui pullulent Poudlard ?
- Je vous demande pardon ?! s’insurgea Miranda.
- Hum… que pensez-vous des programmes scolaires ? Les Soins aux Créatures Magiques est une matière souvent reléguée au second plan, notamment dans les années supérieures où ce n’est qu’une option, répliqua la journaliste instantanément.
- Et bien… je compte rendre mon cours le plus intéressant possible et surtout être là pour mes élèves.
- Quelle est la propriété du sang de Botruc de Papouasie ? lâcha-t-elle sur un ton de défi.
- Il soigne l’acné… Vous comptez me faire passer un test ?
- Ho non, c’était juste une question comme ça. Elle me suffira à remplir le paragraphe ‘compétence professionnelle’ dans le futur article.
Miranda commençait à regretter amèrement d’avoir accepté cette interview mais fit preuve d’un calme olympien.
- Vous disiez que vous vouliez être là pour vos élèves… Est-ce une façon de combler le fait que vous n’ayez jamais eu d’enfant ? D’autant plus que maintenant que votre mari est mort, vous êtes… seule.
Miranda était une femme forte. Pendant plus de quarante ans elle avait voyagé dans le monde entier, dans des endroits parfois inexplorés, à la recherche de créatures toutes plus dangereuses les unes que les autres. Elle avait un seuil de douleur bien plus élevé que la plupart des femmes, voire même des hommes. Mais là, la journaliste venait d’appuyer sur l’ultime blessure de Miranda qui, depuis quarante ans, n’avait de cesse de s’élargir.
Miranda se tenait droite, toujours élégante. De toute façon on ne lui ôtera jamais son élégance, même à califourchon sur le plus inconfortable des Hippogriffes elle la conservait intact, cette classe indéniable. Elle regardait la journaliste de ses yeux émeraude, emplis de rien d’autre que de pitié. Elle repoussa une mèche de cheveux derrière en arrière et se leva.
- Excusez-moi une minute, dit-elle doucement avant de se lever.
Elle se rapprocha de la fenêtre, faisant dos à la journaliste, et réajusta sa robe. La vitre ne lui renvoyait l’image que d’une femme fatiguée. Fatiguée d’avoir fait preuve d’abnégation pendant tant d’année, fatiguée d’avoir oublié qui elle était, fatiguée d’avoir abandonné ses rêves, fatiguée de faire tenir inlassablement les apparences. Où était la jeune fille qui avait rêvé un jour de devenir Auror ? Miranda eut l’habitude de la voir tout les jours dans ses propres yeux verts, mais aujourd’hui elle semblait avoir définitivement disparu.
Alors qu’elle ne disait rien, la plume de la journaliste crissait de plus belle sur le papier. Miranda pouvait sentir les yeux globuleux pointés dans son dos.
- Croyez-vous que l’on puisse dire que vous avez été esquintée par les hommes Miranda ? Je crois savoir que votre père, un aristocrate moscovite et moldu de surcroit, vous battait enfant, vous et votre mère d'ailleurs. Ceci avant qu’elle ne vous prenne sous le bras et vous amène ici, en Angleterre.
Miranda ferma les yeux et ne put réprimer un soupire. Puis elle alla puiser en elle une force que seules les femmes savaient aller chercher. Elle réajusta sa robe de sorcière, se retourna vers le crapaud et dit clairement :
- Cet entretien est terminé.
- Absolument pas, j’ai encore des questions au sujet de votre sœur. Elle ne vous parle plus depuis que vous avez épousé Marius Smith c’est bien ça ? Et…
SPLASH ! CLANG ! BLIM !
La totalité du service à thé et les petits gâteaux secs ornaient à présent la chevelure poisseuse de la journaliste. Miranda quittait le bureau à grandes enjambées, la baguette toujours à la main.
- ATTENDEZ ! hurla la journaliste.
Miranda jeta un coup d’œil en arrière et un flash enveloppa la pièce.
- Vous aviez oublié la photo, dit la journaliste avec un petit sourire, dégoulinante de thé.
Miranda quitta le bureau, et cette fois, dans le couloir, on s’écartait sur son passage. Elle n’avait de cesse de se répéter : « Je suis une femme forte et indépendante. »


parcours scolaire.
« TES A.S.P.I.C.S?;
    Histoire de la Magie. A
    Sortilège. O
    Métamorphose. O
    Botanique. A
    DCFM. O
    Potions. E
    SACM. P
    Duel. O
    Arithmancie. E
    Divination. T
    Astronomie. P
    Etude des Runes. A
    Etude des Moldus. A
« TES BUSES?;
    Histoire de la Magie. A
    Sortilège. O
    Métamorphose. O
    Botanique. A
    DCFM. O
    Potions. E
    Divination. T
    Astronomie. P
    Vol. T

    Tes options?
    - SACM E
    - Arithmancie. O


autres informations.
« PATRONUS; Louve.
« EPOUVANTARD; Elle en a rencontré beaucoup et pendant longtemps ils prenaient la forme de son mari décédé. Maintenant qu’il est mort… Elle n’en a pas rencontré depuis.
« RISED; Elle-même. Enceinte.
« QUIDDITCH; Gryffondor !
« PRÉFÉRENCE; Sans préférence.
« PURETÉ; Mêlé.
« QUELLE ECOLE?; Poudlard.
« ETUDES?; Le terrain.
« METIER?; Professeur de SACM.
« QUALITÉS; Généreuse - Intelligente - Attentive - Optimiste
« DÉFAUTS; Auto-destructrice - Passionnée - Farouche - Maladroite
« DONS&PARTICULARITÉS; Aucun. Mais elle a un sacré feeling avec les créatures magiques.


Pseudo; Pitch.
Âge; 21 ans.
Comment as-tu connu le forum? Top.
Des commentaires/suggestions? None.
Le mot de la fin? HEY ?!

Si c'est un élève, maison envisagé? /
Si c'est un adulte, un post important désiré? Professeur de SACM.











Anonymous

Invité
Invité

Miranda Bolgarov-Smith (v) #Lun 28 Juin - 11:50


Je valide avec grand plaisir, bienvenue dans l'équipe des professeurs (à ce titre il faut que je dise qu'il reste une place de directeur de gryffondor, si tu es intéressée). J'ai bien aimé la façon que tu as eu de présenter les choses, sous forme d'interview et j'ai détesté la journaliste (preuve que c'est bien écrit en plus Wink ) au plaisir de venir à un de tes cours avec un autre de mes personnages Miranda Bolgarov-Smith (v) 560410
 

Miranda Bolgarov-Smith (v)

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